Apistogramma cacatuoides Hoedemann, 1951

 
Origine : Amérique du Sud : Ouest du Brésil et Pérou (Rio Ucayali etc..)

Taille :  8 cm pour les mâles, 5 cm pour les femelles

Différenciation sexuelle : Mâles plus grands, plus colorés et avec dorsale à longs  rayons

Variabilité : En fonction de l'origine géographique, la coloration peut varier. De plus de nombreuses formes artificielles issues des élevages intensifs ont vu le jour. Il est actuellement difficile de trouver des formes naturelles.

Maintenance : Prévoir un bac d'environ 80 cm pour un mâle et 2 ou 3 femelles. Le décor devra être abondamment pourvu en cachettes (péricarpes de noix de coco par ex) de façon à offrir des territoires bien distincts. Racines, roches et plantes complèteront le décor. L'eau pourra être moyennement dure avec un pH proche de la neutralité car, contrairement à de nombreux autres Apistogramma, le cacatu n'a pas un besoin primordial en eau très douce et acide.

Cohabitation : Dans un bac communautaire il pourra cohabiter avec divers Characidés, petits Loricariidés et Cichlidés nains choisis parmi les espèces ne demandant pas impérativement une eau très douce et un pH franchement acide.

Alimentation : Invertébrés et petits crustacés divers en captivité, les Apisto peuvent faire preuve d'une certaine réticence face aux nourritures sèches.

Reproduction : Pondeur sur substrat caché. Le mâle veille sur un territoire contenant plusieurs femelles. La ponte a lieu dans une anfractuosité gardée par la femelle qui s'occupe seule de la garde des oeufs et larves alors que le mâle surveille le territoire.

Remarques :  En raison de son peu d'exigence en matière de qualité d'eau, cette espèce est très largement diffusée dans le commerce aquariophile. De nombreuses formes artificielles (plus ou moins "heureuses") ont vu le jour. Elles permettront aux débutants de se faire la main dans l'élevage des Cichlidés nains amazoniens, avant de passer à des espèces plus rares et/ou plus difficiles.


 


Ces poissons sont disponibles régulièrement sous le nom de Apistogramma juruensis. 

A. juruensis se reconnaît notamment par l'interruption de la ligne latérale juste avant la tache caudale ce qui n'est pas le cas ici.

Ces poissons sont donc une variante de A. cacatuoides de provenance non connue.

Quelques candidats pour le Musée des Horreurs !