Bujurquina vittata (Heckel, 1840)

 
Synonyme / nom commercial : Acara vittatus, Aequidens paraguayensis

Origine : Amérique du Sud : Mato Grosso, Paraguay, nord de l'Argentine.

Taille :  10 à 12 cm (LS)

Différenciation sexuelle : la femelle est un peu plus petite, ses nageoires impaires sont  un peu moins pointues que chez le mâle. Chez ce dernier leur partie molle est davantage colorée de orange.

Variabilité : ?

Maintenance : Je maintiens des sujets sauvages en eau de conduite assez dure et au pH basique (même s'il y a des granulés de tourbe) sans aucun probème ; l'espèce a une vaste répartition géographique et peut donc se rencontrer dans des eaux aux caractéristiques physico-chimiques variées. Décor composé essentiellement de racines et quelques plantes. Sable très fin.

Cohabitation : Bien que de petite taille ce poisson peut cohabiter sans problème avec des sujets un peu plus gros. On évitera toutefois les espèces trop remuantes ou trop agressives. Maintenance actuelle en compagne de Pterophyllum, Geophagus et jeunes Heros du Pérou.

Alimentation : Peu délicat il accepte facilement les nourritures usuelles : paillettes, granulés ramolis, crevettes et moules hachées ainsi que le mélange maison traditionnel.

Reproduction : Incubateur buccal larvophile. Les oeufs sont dans un premier temps déposés sur un substrat mobile (feuille morte ou petite morceau de bois en milieu naturel) qui peut être déplacé à volonté afin d'être mis à l'abri des prédateurs. Environ 2 jours après, les larves sont  prises en bouche et gardées une semaine par le couple. Les poissons se confient les larves à tour de rôle, la distribution de nourriture semblant un moment favorable à l'échange. Pour cela, elles sont déposées sur le substrat; dans une sorte de cuvette grossièrement creusée puis, le parent qui incubait va signaler à son conjoint qu'il est temps de prendre la relève. Il y a certainement des signaux quasi invisibles pour nous mais qui sont de toute évidence parfaitement compris par le conjoint qui se précipite pour ramasser les jeunes. Au bout d'une semaine d'incubation, les larves qui ont atteint le stade de la nage libre sont libérées mais reprises à la moindre alerte par l'un l'autre parent, voire par les deux.
Lors de la période de reproduction, le couple arbore un patron mélanique particulier constitué de barres verticales sombres nettement marquées. Celles-ci s'estompent quand le sujet s'éloigne du territoire.
 


 2004, P.Burnel

Mâle
Portrait de mâle
Femelle en robe de frai.
Les barres verticales sont plus marquées
Femelle gardant sa ponte posée sur un morceau de coquille d'escargot (support mobile)
Oh, la belle feuille...............
Coquille ou feuille....
le résultat est le même