Origine : lac Tanganyika sauf dans sa partie la plus nordique.

Taille :  10/12 cm environ pour les mâles, femelles un peu plus petites.

Différenciation sexuelle : les mâles sont très colorés alors que les femelles sont uniformément brunes.

Variabilité : considérable, il est donc important de connaître exactement l'origine géographique des sujets que l'on souhaite acquérir. De plus il existe un polychromatisme au sein de la même variété : mâles à queue jaune ou bleue, parfois différence de coloration de la dorsale.

Maintenance : bien qu'il s'agit d'une espèce de taille modérée, il est préférable de le maintenir dans des bacs assez spacieux de façon d'une part à permettre la maintenance d'un banc (puisque c'est en banc qu'ils vivent) et d'autre part leur permettre de nager en toute liberté. Un aquarium communautaire de 500 litres n'est pas un luxe si l'on souhaite maintenir un groupe d'une quinzaine d'individus. Il est possible, et conseillé, de maintenir plusieurs mâles. C'est une espèce idéale pour occuper la zone supérieure d'un grand bac.

Cohabitation : Evitez l'introduction d'autres Cyprichromis (espèce ou variété géographique). Evitez les grands prédateurs. La maintenance avec des Xenotilapia est idéale.

Alimentation : planctophage, ses mâchoires protractiles lui permettent d'aspirer le plancton en suspension dans l'eau. En captivité il est nourri de fines particules, plancton, petits crustacés, paillettes etc..

Reproduction : incubateur buccal maternel. La femelle prête à pondre est attirée par les mâles actifs sur leur territoire. Les oeufs sont expulsés en pleine eau et immédiatement repris en bouche dans un mouvement de recul de la mère. La phase de reproduction est particulièrement intéressante à observer. Il est facile de voir les jeunes grandir au travers de la membrane de la cavité buccale mais il ne faut JAMAIS faire cracher les femelles Cypri car elles sont très fragiles et supportent mal les manipulations. Il faut donc placer la femelle délicatement dans un aquarium où elle pourra tranquillement libérer ses jeunes. En aquarium communautaire ceux-ci se rassemblent en surface et sont généralement mangés par les autres espèces. En bac spécifique ils peuvent être laissés avec les adultes dont ils augmenteront progressivement le nombre.

Remarques : En milieu naturel on peut rencontrer des bancs formés de plusieurs espèces, ce qui ne doit pas être très facile à gérer pour les exportateurs (remarque à méditer !!!)
 

D'après Benoit Jonas, les populations du sud de la Kalambo ne possèdent pas de tache jaune dans les rayons mous de la dorsale.
Il pourrait donc y avoir ici une erreur de localité.
De même pour la photo légendée "Mpulungu" plus bas.