Neolamprologus brevis (Boulenger, 1899)

 
Taille :  3 à 5 cm

Différenciation sexuelle : la femelle est plus petite, le mâle présente une gibbosité particulièrement marquée en période de reproduction.

Variabilité : Il existe plusieurs variétés différemment colorées ; citons le "sunspot" d'Ikola remarquable par sa tache jaune sur le flanc

Maintenance : Sa maintenance ne pose aucun problème si on respecte les règles de base de tout bac de Cichlidés du lac Tanganyika : pH > 8.0, oxygénation maximale, filtration de 3 fois le volume horaire et décor correspondant au biotope naturel, c'est à dire essentiellement constitué d'un lit de coquillages (escargots de Bourgogne par exemple) pouvant être entouré de zones rocheuses procurant des refuges aux espèces pétricoles. La maintenance d'un couple dans un bac de quelques dizaines de litres est tout à fait possible.
 
Cohabitation :  dans un aquarium à partir de 200 litres on pourra le faire cohabiter avec quelques autres poissons issus du même lac : Neolamprologus brichardi, Neolamprologus leleupi pour occuper les zones rocheuses, des Cyprichromis pour peupler la pleine eau.

Alimentation : le brevis se nourrit dans le lac de plancton divers qui, porté par les courants,  passe à proximité de sa coquille. En aquarium il n'est pas très difficile à alimenter même si les spécimens importés de fraîche date peuvent faire la moue devant des paillettes. Dans ce cas des artémias ou des crevettes finement hachées lui ouvrent facilement l'appétit. Il faut absolument éviter les nourritures carnées et/ou vers de vases. La préparation classique à base de crevettes, moules et végétaux est généralement bien acceptée surtout si la part végétale est faible.

Reproduction : il est préférable de commencer avec un groupe de cinq à six jeunes. Ils grandiront ensemble et les partenaires pourront ainsi se choisir mutuellement. Le couple formé élira domicile dans une coquille qu'ils occuperont conjointement alors que chez d'autres espèces chaque partenaire à sa coquille. La ponte a lieu dans la coquille. Souvent on ne fait que la soupçonner du fait de la "disparition" des partenaires. Ce n'est que quelques jours plus tard que l'on peut observer de minuscules larves évoluant à l'entrée sous la surveillance des parents. Au fur et à mesure de leur croissance ils occuperont les coquilles vides avoisinantes. Il est ainsi possibles au bout de quelques mois d'avoir une colonie assez importantes. Il est alors tout à fait intéressant d'observer les luttes pour la défense de ces minuscules territoires que sont les coquilles
 
Remarques : Une des espèces que l'on peut conseiller aux débutants d'autant qu'elle ne nécessite pas de grands aquariums et permet des observations passionnantes.
  



"Sunspot"
Ikola