Neolamprologus kungweensis (Poll, 1956)

 
 
Origine :  lac Tanganyika : décrit de la région de Bulu Point (Tanzanie). Occupe les fonds vaseux.

Taille :  4/5 cm pour les mâles, 3/4 pour les femelles.

Différenciation sexuelle : femelles légèrement plus petites mais surtout présence chez ces dernières d'une (ou deux) tache noire cerclée de blanc dans la dorsale. Cette tache apparait très tôt vers 1 cm. L'abdomen de la femelle présente également une forte irisation absente chez le mâle.

Variabilité : non connue.

Maintenance : s'agissant d'une très petite espèce, un couple pourra être maintenu dans un bac de 50 litres sans problème. Par expérience personnelle, j'ai pu constater que dans un bac plus grand (1/2 m²), les mâles ont beaucoup de mal à se supporter, de même les femelles peuvent être agressives entre elles. Il s'agit de toute évidence d'une espèce vivant en couple. En milieu naturel ils creusent des galeries individuelles dans la vase. On peut imiter cela en introduisant de fins tuyaux PVC mais les coquilles d'escargots de Bourgogne conviennent parfaitement également.

Cohabitation : les Cyprichromis conviennent très bien pour occuper la pleine eau dans un bac de 200 à 300 litres. Expérience désastreuse avec des N. helianthus qui ont dû être retirés du bac des kungweensis en raison de leur agressivité.

Alimentation :  petits invertébrés et zooplancton. Artémias ou crevettes finement hachées lui ouvrent facilement l'appétit. La préparation classique à base de crevettes, moules et végétaux est généralement bien acceptée surtout si la part végétale est faible.

Reproduction : Même s'il est préférable de commencer avec un groupe de cinq à six jeunes permettant aux partenaires de se choisir, il est tout à fait possible de se contenter de l'acquisition d'un couple du fait du fort dichromisme sexuel. Des coquilles d'escargot seront disposées sur le sable. Chaque partenaire s'octroiera son petit territoire. Souvent des travaux de terrassement permettent d'enterrer la coquille en ne laissant apparaitre que l'entrée ; on observe alors souvent des dépressions entourant la coquille. Les oeufs non adhésifs sont déposés dans les coquilles. Souvent, ce n'est que l'apparition des minuscules alevins qui indique qu'une ponte a eu lieu.
 
Remarques : Il y a eu une confusion taxinomique concernant cette espèce et N. signatus. Il s'agit bien de deux espèces, proches mais distinctes.  


 
 Mâle
Mâle
Femelle
Femelle