Symphysodon aequifasciatus Pellegrin, 1904
= Symphysodon haraldi Schultz, 1960 selon Bleher & al

 
Synonyme / nom commercial : Le genre comporte trois espèces : S. discus, S. aequifasciatus, S. tarzoo.
Une étude de Ready, Ferreira et Kullander (2006) sur le genre Symphysodon montre que S. aequifasciatus et S. discus sont très étroitement apparentés et que les études génétiques actuelles ne permettent pas réellement de les séparer, seules leurs caractéristiques bien connues (notamment la barre centrale plus marquée chez S. discus alors que toutes les barres sont d'intensité égale chez S. aequifasciatus) permettent la distinction. Par contre les études génétiques montrent qu'il existe une "branche" ouest incluant également certains specimens du Rio Madeira nettement séparée de la branche centre et Est (S. discus, S. aequifasciatus). Ces poissons se distinguent de S. aequifasciatus par des taches rouges sur l'anale et le corps. Le nom de S. tarzoo Lyons, 1959 correspond à cette branche. On peut donc y inclure selon la publication les exemplaires des Rio Teffe, Bauana, Jurua, Jutai, Iça notamment ainsi que certains du Rio Madeira, plus à l'Est, où les deux espèces semblent cohabiter.
Nous voici donc avec trois espèces, les sous-espèces connues (haraldi etc n'étant que des S. aequifasciatus)

Origine : Amérique du Sud ,  le long du bassin de l'Amazone, Rio Negro etc..

Taille :  20 à 25 cm

Différenciation sexuelle : aucune

Variabilité : il existe des variations géographiques portant sur  la coloration.

Maintenance : La maintenance en aquarium est délicate, c'est à dire qu'elle nécessite des soins attentifs de la part de l'aquariophile mais, avec un peu d'expérience,  elle devient assez facile. L'eau devra être douce et légèrement acide et chaude. Le décor naturel est constitué d'amas de branchages dans lesquels les Discus se faufilent. En aquarium, on pourra parfaitement agrémenter le bac d'une végétation fournie. La seule exigence est de fournir un bac dans lequel ils pourront facilement trouver des refuges, bien à l'abri de nos regards : racines ou grandes plantes. Des plantes de surface contribueront à atténuer l'éclairage et à sécuriser les poissons. Compte tenu de la taille des poissons et du fait qu'ils apprécient vivre en banc, on optera pour un bac d'un volume assez conséquent, un bac de 500 litres est un bon point de départ pour une communauté contenant un bac de 5 à 6 discus.

Cohabitation : les cohabitants seront choisis parmi les espèces calmes. Bien que les spécialistes de son élevage lui consacrent des aquariums spécifiques, il est tout à fait possible de le faire cohabiter dans un bac d'ensemble avec des Characidés, Loricariidés ou d'autres Cichlidés calmes comme les Laetacara ou Pterophyllum.

Alimentation : les discus se nourrissent de vers et crustacés divers prospérant sur les branchages immergés. En aquarium, les vers de vase sont très appréciés. Il est préférable d'effectuer plusieurs distributions journalières de petites quantités plutôt qu'une seule grosse distribution

Reproduction : si la simple maintenance d'un groupe de discus ne constitue pas réellement un problème insurmontable, leur reproduction est beaucoup plus délicate, particulièrement en ce qui concerne l'espèce S. discus. Elle ne peut s'envisager que si le couple s'est librement choisi à partir d'une population de cinq à six jeunes. Il existe en milieu naturel de nombreuses variétés géographiques de Symphysodon on prendra donc soin de ne faire cohabiter pour la reproduction que des sujets issus de la même origine afin de conserver la pureté des souches naturelles. Un couple prêt à pondre va s'isoler dans un coin de l'aquarium. La ponte sera déposée sur une surface plane et verticale préalablement soigneusement nettoyée. Quand le stade de la nage libre est atteint quelques jours plus tard, on peut assister au spectacle émouvant de jeunes discus se nourrissant en "broutant" le mucus secrété par les parents. Pour un meilleur résultat, il est préférable d'isoler le couple pour le faire reproduire. Dès que les deux partenaires sont bien repérés, ils sont placés dans un aquarium de reproduction de 100 à 150 litres, sans décor, si ce n'est un pot de fleur ou tout autre support artificiel. La qualité de l'eau sera particulièrement soignée pour permettre un bon développement des œufs et des larves. Elle devra être extrêmement douce et acide. De bons parents doivent normalement surveiller leurs jeunes sans les dévorer, ce qui n'est pas toujours le cas avec les sujets issus des élevages intensifs et qui n'ont pas été imprégnés par le comportement naturel. L'alimentation artificielle des jeunes (pour remplacer le mucus parental) ne semble pas donner de résultats vraiment satisfaisants, malgré toutes les recettes plus ou moins secrètes essayées ici ou là.


 
 
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