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Ophrys sphegodes
Ophrys araignée
Basse-Normandie
Haute-Normandie

On trouve ausssi cette espèce sous le nom de O. aranifera dans la littérature (et sur ce site si pas encore corrigé).
En aout 2023 la commission a tranché pour sphegodes en disant que ce devrait être aranifera  mais que sphegodes  est plus courant donc concervé (trop compliqué de changer les noms sur toutes les étiquettes !!) Ils oublient de dire que aranifera  était utilisé plus couramment avant la mode sphegodes  il y a quelques dizaines d'années.


L'Ophrys "araignée" n'est pas très courant en Haute-Normandie où sa zone privilégiée semble être la vallée de l'Eure. Elle fleurit fin avril à mai mais quelques pieds précoces sont connus pour fleurir dès le début avril près de Dieppe.

On le trouve chez nous plutôt dans des prés non amendés.

Il n'est pas toujours évident de le distinguer de L'Ophrys litigiosa. La date de floraison généralement plus tardive, le champ basal plus clair que le labelle, les pseudo-yeux verdâtres cerclés de blanc, la taille des fleurs plus importante et le périanthe proportionnellement moins grand et la bordure jaune du labelle plus petite permettent l'identification.



Une des caractéristiques de l'espèce par rapport à d'autres "araignées" est la couleur du champ basal, plus clair que le labelle et la couleur verte des pseudo-yeux.
On le voit bien, ci-dessous, sur la photo de gauche mais, sur la photo de droite, ces caractères sont absents et même beaucoup plus de type "passionis" (champ basal concolore et pseudo-yeux noirs). on comprend donc que dans les régions où les deux espèces peuvent être rencontrées les orchidophiles ont parfois du mal pour s'y retrouver et qu'il convient donc de ne pas baser une identification sur une plante isolée mais sur l'ensemble d'une population.




Petit montage de 5 Ophrys sphegodes pris au sud de l'estuaire de la Seine.On voit que le critère champ basal plus clair que le labelle (VS concolore chez O. passionis) n'est pas forcément évident à observer. Certains considèrent que "plus clair que " et "souvent orangé" c'est la même chose que "orangé clair". On voit que ce n'est pas le cas.

On voit également que la taille des pseudo-yeux n'est pas forcément importante, sur les photos du haut ils sont plutôt petits par rapport aux 3 autres photos




 


 

 




La planche ci-dessous présente 16 fleurs prises de face et de profil (même station - Giverny). L'objectif de sa réalisation était de montrer que l'angle du gynostème n'est pas aussi fermé que certain le prétendent et que cette fermeture est plus spécifique à la sous-espèce massiliensis mais pas à O. sphegodes S.S.

clic droit pour afficher l'image en grande taille (1500 pixels)

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Lusus à double labelle
Fleur à périante rosé