L'eau et les Cichlidés
Fouinant régulièrement sur le web je me rends compte que, dans les divers forums et groupes de discussion, nombreux sont encore ceux qui s'interrogent sur la qualité des eaux nécessaires pour leurs Cichlidés et que, souvent, les aquariophiles ne savent pas à quoi correspondent les termes de TAC, pH etc... voici donc quelques éclaircissements.

La répartition géographique de la famille des Cichlidés  est très vaste.  Il va donc sans dire que les eaux y sont très variées, depuis celles extrêmement douces et acides de l'Amazonie (au pH parfois inférieur à 5 et à conductivité parfois inférieure à 10µS/cm), jusqu'aux eaux incroyables du lac Magadi au Kenya (Temp : 39 °C, conductivité : 37000 µS/cm, densité 1,030 ; pH = 10,5). Nos Cichlidés ont réussi à s'adapter à tous les milieux. Cela ne veut pas dire que tous peuvent s'adapter dans tous les types d'eau. Chaque groupe écologique a ses exigences.



Voici quelques exemples d'eaux "typiques" pris au hasard dans la littérature.

 
Biotope
pH
Conductivité
TAC
Th
Amazonie / Rio Cuyuni
6,4
9 µS/cm
0,5 °f
Non mesurable
Amazonie / Trombetas
5,0 à 5,6
20 µS/cm
2°f
0,2 °f
Mexique / Rio Nututun
7,7
1200 µS/cm
23 °f
27 °f
Cameroun / Kribi
6,3
10 µS/cm
<1,8 °f
<1,8 °f
Tanganyika
8,5 à 9,2
600 à 620 µS/cm
30 °f
12 à 19 °f
Malawi
7,8 à 8,5
200 à 300 µS/cm
10 à 14 °f
7 à 10 °f
Victoria **
6,2 à 9
73 à 110 µS/cm
??
2 à 8 
** : Les données "Victoria" ont été fournies par Olivier Berthelot qui précise : "les variations de pH sont dues aux changements de la teneur de l'eau en CO2. Le pH est plus élevé dans les 20 premiers mètres en raison de la photosynthese. Il est plus faible au fond en raison des déchets organiques.Temperature entre 21 et 27°C. Transparence inférieure à un mètre en majorité et jusqu'a 4,5 M au large sur les iles en matinée (9-11 h) sans vent et ensoleillée."


Il serait ainsi aberrant de vouloir tenir un Apistogramma dans une eau " Magali "(En fait il serait aberrant de tenir n'importe quelle espèce autre que Oreochromis alcalicus, voire quelques espèces du lac Kivu, dans cette eau !) ou même simplement une eau " Tanganyika ". Il faut mettre les poissons qui vont avec l'eau et non pas l'eau qui va avec les poissons. Si on a de l'eau dure, inutile de vouloir faire des Apisto (à moins de se sentir l'âme d'un petit chimiste, mais c'est pour être dégoûté à la longue) et si on a de l'eau pH 6,5 et dureté 0, il ne faut pas faire du Tropheus (même en ayant gratuitement les produits pour faire du Sel Tanganyika). Ceci est particulièrement valable pour les aquariophiles qui n'ont pas réellement envie de se fatiguer à trafiquer une eau pour lui donner des caractéristiques bien précises.

S'il est vrai que la très grande majorité des Cichlidés s'adapte assez facilement à des eaux différentes de celles dont ils sont originaires (au moins pour leur maintenance et à partir du moment où on ne leur offre pas des eaux aux valeurs extrêmes) cela ne veut pas dire qu'il n'est pas bon d'essayer de se rapprocher au mieux de leurs exigences fondamentales. Il est vraisemblable que les difficultés rencontrées dans la reproduction de certaines espèces sont essentiellement dues à des problèmes liés à la qualité de l'eau. En effet, les problèmes techniques concernant le volume, le chauffage, la filtration sont réglés depuis des lustres.

Les seuls problèmes, qui restent à résoudre, concernent la qualité de l'eau.
Malheureusement, alors que nos connaissances en la matière sont de plus en plus complètes et que les techniques s'améliorent sans cesse, la qualité des eaux disponibles de façon courante, c'est à dire l'eau que nous obtenons en tournant simplement le robinet de notre évier, est de plus en plus préoccupante. Le calcaire est présent depuis la nuit des temps dans de nombreuses régions simplement du fait de la géologie des lieux, il ne constitue pas un réel problème. Malheureusement l'industrialisation et l'hyper productivité agricole de notre société conduit à une pollution considérable des nappes phréatiques. Nitrates, phosphates, pesticides et parfois produits pétroliers coulent maintenant directement de nos robinets ; sans parler des fortes teneurs en chlore et autres produits de traitement qui ne sont là que pour "cacher la misère" en permettant la consommation d'une eau exempte de bactéries pathogènes !

Comment alors s'étonner des difficultés rencontrées par certains aquariophiles simplement dans la maintenance (sans parler de la reproduction !) de leurs poissons. Comment s'étonner que dans certains bacs équipés de goutte à goutte, les plantes sont littéralement brûlées alors qu'elles reprennent de la vigueur quand le goutte à goutte est arrêté ?
La solution de simplicité serait, compte tenu de la grande variété d'espèces, de ne maintenir que des poissons acceptant les qualités d'eau de conduite, en faisant abstraction des problèmes liés à la pollution industrielle et agricole. Ainsi les habitants du bassin parisien se contenteraient des espèces d'eau dure alors que ceux du Cantal seraient spécialisés dans les espèces amazoniennes ou ouest-africaines ! Simplicité certes, mais pas forcément en accord avec les goûts de chacun.

Quoi qu'il en soit, il est nécessaire d'effectuer un minimum d’analyses sur l'eau dont on dispose. De plus, il faut savoir que l'eau que l’on introduit dans un aquarium va évoluer. Ainsi le TAC et le pH dans un aquarium sont différents de ceux de l'eau qui coule au robinet, et ceci même si on a introduit que de l'eau issue de ce même robinet. Il est donc important de savoir comment évolue cette eau.

Pour cela il est nécessaire d'effectuer quelques mesures aussi bien sur l'eau de conduite que sur l'eau qui a évolué dans le bac. Mais que mesure-t-on ?

L'eau : H2O, combinaison de deux volumes d'Hydrogène et d’un volume d'Oxygène ; ou encore : (H+, OH-). Sous cette forme l'eau est… mortelle. N'importe quel organisme plongé dans une eau absolument pure verrait ses cellules éclater simplement en raison de la différence de pression osmotique. Nous partirons donc du principe que l'eau n'est jamais pure. Elle contient toujours différents éléments qui y sont dissous : gaz, sels minéraux, matières organiques. C'est la combinaison de ces éléments qui donne à l'eau ses qualités diverses, y compris parfois médicales.
Sans vouloir entrer dans les détails de la chimie (il conviendrait alors de faire analyser l'eau par un laboratoire), nous ne mesurons en fait que des données globales. Il est hors de question d'établir la teneur en ions calcium, magnésium ou ferreux.. Les tests dont nous disposons de façon courante ne le permettent souvent pas.

Voyons donc ce que nous allons analyser :

TH :

La dureté totale (TH ou Titre Hydrométrique) est la somme des ions alcalino-terreux. D'une manière générale il s'agit essentiellement d'ions calcium et d'ions magnésium. Les tests habituellement disponibles sur le marché étant de marque allemande, ils donnent une mesure en degrés allemands (°GH). Il convient alors d'effectuer une "traduction" simple :

1 °GH x 1,78 = °TH.

Un degré français correspond à 10 mg/l de carbonate de calcium.

Quand on parle de TH les degrés sont exprimés en français et si on parle de DH, de DGH ou de GH les degrés sont allemands. Se méfier dans les ouvrages traduits que le traducteur ne se contente pas de remplacer seulement GH par TH en oubliant de faire la conversion nécessaire.

Le TH est lié à la conductivité dans les proportions suivantes, 1 °GH = 30 µS/cm.

Le TH permet de classer rapidement les eaux en diverses catégories :
Moins de 5 °TH : eau très peu minéralisée.
De 5 à 10 °TH : eau peu minéralisée.
De 10 à 15 °TH : eau moyennement dure.
De 15 à 30 ° TH : eau dure.
Au-delà, n'en parlons pas !

TAC :

Le TAC (Titre alcalimétrique complet) mesure la teneur de l'eau en ions carbonates et bicarbonates. Si le pH est inférieur à 8,3, il n'y a que des bicarbonates. Le TAC est très important car il influe énormément sur le pH. Plus le TAC est élevé, plus le pH est élevé. Par conséquent, il est illusoire de vouloir faire diminuer le pH d'une eau sans en diminuer le TAC. Comme pour le TH, les tests étant souvent de marque allemande, ils mesurent le KH ou le DHT ("dureté carbonatée").

1 °KH x 1,78 = 1°TAC.

Comme pour le TH, quand on parle de TAC les degrés sont exprimés en français et si on parle de DHT, de DKH ou de KH les degrés sont allemands. S'en méfier également dans les ouvrages traduits.

Le TAC est lié à la conductivité dans les proportions suivantes, 1,78 °KH = 1 ° TAC = 30 µS/cm.

En règle générale le TH est supérieur au TAC. Toutefois certaines eaux, comme celles du lac Tanganyika ont un TAC supérieur au TH.

Notons que dans un aquarium le TAC n'a pas de valeur stable et qu'il baisse régulièrement, le pH baissera donc également. Il peut être étonnant pour des débutants de constater qu'une eau de départ ayant un TAC proche de 20 °TAC peut baisser jusqu'à moins de 5 °TAC en quelques semaines. Il ne faut donc pas s'étonner si certaines espèces demandant une eau basique avec un TAC élevé éprouvent quelques difficultés pour se sentir à leur aise dans l'aquarium.

Comment abaisser le TH et le TAC ?

Pour diminuer le TH ou le TAC d'une eau il suffit de la diluer avec de l'eau déminéralisée (avec un déminéralisateur à résines échangeuses d'ions) ou osmosée. Ainsi, pour prendre un exemple mathématiquement simple, 100 litres d'eau ayant un TAC de 20 °TAC mélangés à 100 litres d'eau "pure" donnent 200 litres d'une eau ayant un TAC de 10 °. Notons que l'eau "adoucie" par des appareils domestiques (adoucisseurs d'eau) n'est absolument pas utilisable en aquariophilie car il ne s'agit que d'une mutation d'ions Ca et Mg en ions Na. (Les sels calciques et magnésiques sont transformés en sels sodiques)

Pour augmenter le TAC il conviendra par contre d'ajouter des bicarbonates ou des carbonates (eau du Tanganyika par exemple) soit en ajoutant directement ces produits dans l'eau soit en faisant passer une eau très douce sur des produits comme le carbonate de calcium qui augmentent à la fois le TAC et le TH
 

Cycle de l'Azote

L'aquarium est un milieu vivant. Des animaux, des plantes y vivent, se nourrissent et s'y reproduisent. Ils y meurent aussi parfois. Comme toute vie ils libèrent des déchets. Ces déchets non dégradés sont mortels pour les hôtes de l'aquarium. Leur processus de dégradation est primordial dans un aquarium. Nous allons essayer de vous le résumer de la façon la plus simple possible.

Ces déchets, surplus de nourriture etc. produisent des ions ammonium (NH4+). S'ils ne sont pas toxiques, ces ions ont la fâcheuse tendance à se transformer en ammoniac (NH3) très toxique, particulièrement quand on a un pH élevé. Alors qu'un pH bas provoque une réaction inverse…
L'ammonium a normalement peu de chance de rester en cet état, du moins dans un aquarium bien équilibré.

Les ions NH4+ se transforment tout d'abord en ions Nitrites NO2- (nitrosation). Cette dégradation ne peut se faire qu'en présence de bactéries et d'Oxygène. Les montées de Nitrites sont bien connues dans les aquariums nouvellement installés dans lesquelles la faune bactérienne est encore insuffisante. Ces Nitrites sont très toxiques, mais heureusement facilement mesurables. Ils ne doivent normalement pas être présents dans un bac bien rodé.

L'étape suivante (nitratation), et finale, se fait toujours en présence de bactéries (Nitrobacter) et d'Oxygène et conduit à la production d'ions Nitrates (NO3-), peu toxiques. Toutefois, une forte teneur en Nitrates est préjudiciable à la santé des poissons (croissance ralentie, difficultés de reproduction…) et il convient donc de limiter leur valeur à un seuil raisonnable (Si la concentration atteint 100 mg/L, il convient de procéder impérativement à un important changement d’eau).

Si aucune action n'est menée, le taux de Nitrates augmentera perpétuellement. Il convient donc de le stabiliser. C'est le rôle des changements d'eau qui, en remplaçant de l'eau polluée par de l'eau propre, font baisser la quantité de nitrates.

Notons qu'il est possible d'inverser le cycle de l'Azote. En présence de bactéries anaérobies (ce qui implique une absence d'Oxygène !), les Nitrates peuvent être transformés en Nitrites puis en ammoniac. C'est le principe des dénitrateurs. Les bactéries anaérobies doivent être nourries avec des produits comme le glucose. Le système est toutefois assez difficile à mettre en place et à entretenir. Il se produit toutefois naturellement dans des bacs ayant une importante épaisseur de sable dans laquelle l'eau ne circule pas et pouvant provoquer des dégagements gazeux parfois nocifs. Le principe des dénitrateurs sur soufre est identique sauf que le glucose n'y est pas utile. Notons que les dénitrateurs sont de très importants consommateurs de carbonates et ont donc une très forte tendance à faire baisser le TAC et donc le pH. Il est donc conseillé de rechager l'eau en carbonate en sortie de dénitrateur en la faisant passer sur du carbonate de calcium.

S'ils permettent de limiter la teneur en Nitrates, les dénitrateurs ne peuvent prétendre remplacer les changements d'eau qui ont également la propriété de recharger l'eau en sels minéraux.

pH:

Le terme pH (Potentiel Hydrogène) permet de déterminer si une eau est acide (pH<7) ou basique (pH>7). L'échelle va de 1 (acide fort) à 14 (base forte). Il s'agit d'une échelle logarithmique, ainsi une eau de pH 6 est 10 fois plus acide qu'une eau à pH 7 qui est 10 fois moins basique qu'une eau à pH 8 !

On comprend donc beaucoup mieux pourquoi des poissons ont des difficultés à passer brusquement de pH 6 à pH 8 puisque dans ce cas le rapport est de 1 à 100 !
Le pH est essentiellement déterminé par le TAC (pour la partie basique) et par le CO2 (partie acide).
En conséquence si on souhaite maintenir des poissons amazoniens on leur offrira une eau au TAC faible et peu oxygénée de façon à maintenir un taux de CO2 élevé, le pH étant stabilisé par une filtration sur tourbe apportant des acides humiques.

A l'inverse des poissons du lac Tanganyika seront maintenus dans une eau au TAC élevé par adjonction de carbonates et fortement brassée pour diminuer la concentration en CO2. Une très forte oxygénation dans un bac peut permettre de faire monter le pH d'un point.  Relire l'article sur la maintenance.

Conductivité

La conductivité permet d'établir une mesure globale de la minéralisation de l'eau. Elle s'exprime en micro Siemens par centimètre (µS/cm). Plus l'eau est minéralisée, plus cette conductivité est élevée. En simplifiant, 1°GH (=1,78°TH) = 38µS/cm, si cette eau ne contient que des sels de calcium et de magnésium, de même 1 ° KH = 30 µS/cm.
La conductivité se mesure au moyen d'un conductimètre (et non conductivimètre !)

Oxygène :

L'oxygène (O2) dissous dans l'eau est indispensable à toute vie aquatique. Comme nous l'avons vu précédemment, cet oxygène est consommé par les bactéries mais aussi par les plantes, et les poissons. L'oxygène est fourni essentiellement par des systèmes de brassage de l'eau, qu'il s'agisse de pompe à air avec bulleur ou de pompes de circulation d'eau qui, agitant la surface, favorisent les échanges gazeux.

Ce qu'il faut absolument retenir c'est que la teneur en oxygène est fonction de deux facteurs :

  1. La température de l'eau : Plus elle est élevée, moins le taux maximum d'oxygène dissous est élevé.
  2. La pression atmosphérique : Plus elle est basse, moins il y a d'oxygène.
Exemple : un coup d'orage (basse pression) par une chaude journée d'été peut provoquer une catastrophe dans un aquarium ou un bassin extérieur.

L'eau osmosée

L'objectif de l'osmose inverse est de fournir une eau quasiment pure en réduisant la dureté, et les produits toxiques dissous tels que les nitrates, les pesticides etc.. à un niveau quasiment nul.
Pour simplifier l'explication, disons que nous faisons passer de l'eau à forte pression au travers d'une membrane poreuse. Les produits indésirables ne traversent pas cette membrane et sont rejetés. L'eau traversant la membrane est quasiment pure et récupérée pour l'aquariophilie.
L'utilisation d'un osmoseur nécessite également l'installation en amont de filtres mécaniques et chimiques (charbon actif) afin d'éviter une usure prématurée de la membrane. De même il est obligatoire pour certains osmoseur d'effectuer un adoucissement préalable de l'eau avant son passage dans l'osmoseur.

L'inconvénient de l'osmoseur est la consommation d'eau puisque, en moyenne, son rendement est de 25%, c'est à dire que pour une consommation de 100 litres, vous n'avez récolté que 25 litres d'eau osmosée et jeté 75 litres d'eau polluée. Toutefois ceci ne constitue qu'une moyenne et le rendement peut être parfois beaucoup plus faible, tout dépend de la qualité de l'osmoseur et de l'eau dont on dispose au départ. Le deuxième inconvénient réside dans la nécessité de disposer d'une cuve de stockage de cette eau, ce qui peut être assez encombrant.

L'utilisation d'eau osmosée peut être absolument indispensable pour la maintenance et la reproduction de certaines espèces difficiles d'Amérique du Sud ou d'Afrique de l'ouest, voire même, après reminéralisation, de poissons du lac Tanganyika délicats comme les Xenotilapia ou Enantiopus.
L'eau osmosée ayant une dureté quasi nulle, elle peut être utilisée presque pure pour certaines espèces amazoniennes, particulièrement dans des bacs peu peuplés. Dans le cas de bacs ou la concentration de poissons est plus importante, il conviendra de tamponner l'eau dans un filtre reminéralisant contenant du carbonate de Calcium qui sera partiellement dissous par l'eau osmosée. Ce filtre sera placé en sortie d'osmoseur. Ce type de reminéralisation est préférable à celui consistant à couper l'eau osmosée avec de l'eau de conduite, en effet, dans ce dernier cas, on rajoute des éléments indésirables comme les nitrates ou pesticides.

Déminéralisateur, filtre à charbon, osmoseur, filtre reminéralisant, cuve de stockage de l'eau osmosée !!! Cela peut faire une jolie usine dans votre pièce à poissons. Pas très esthétique certes mais qui veut la fin, veut les moyens !
 
 

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