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Week-end
de l'Ascension en Aveyron
25,
26, 27 mai 2017
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Texte
- Les
Ophrys - Les
autres Orchidées - Les hybrides
- Autres plantes
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Cette année encore le ministère nous accorde (pour la dernière fois?) le pont de l'Ascension. Cette année ça tombe fin mai, une bonne période pour découvrir les Orchidées de l'Aveyron. Sur le forum, je lance donc l'idée d'un grand week-end. Beaucoup
sont intéressés. C'est parti ! Claude va nous organiser ça
aux petits oignons.
Après
700 kms de route j'arrive à Millau. Il faut manger. Je prends une
petite route qui domine la ville. La vue est magnifique, le viaduc, au
loin, domine la cité.
Il y
a un champ au bord de la route, ça a l'air sympa. Effectivement
: Anacamptis pyramidalis, Orchis anthropophora, Ophrys apifera, Himantoglossum
hircinum.
Le week-end
commence bien.
Jeudi
25 mai
Nous
avons rendez-vous au nord de la Couvertoirade. Le temps est magnifique
mais il fait vraiment chaud. Avant de rejoindre le groupe je fais quelques
arrêts pour explorer les bords de route. Peu d'orchidées (quelques
Orchis simia très avancés) mais une jolie flore très
variée.
Enfin
le lieu de rendez-vous. C'est sympa de retrouver des têtes connues,
des nouvelles têtes ; tous passionnés.
Nous
nous égayons sur le coteau. D'après ceux qui connaissent
le coin il y a peu de plantes cette année en raison de la sécheresse.
Je suis malgré tout ravi.
On trouve
les grands classiques Orchis purpurea et militaris,
aussi Neotinea ustulata et rapidement des Ophrys passionis qui
me semblent différents de ceux d'Espagne, virant peut-être
plus vers aranifera. Pas facile. Quelques
Ophrys virescens et
les premiers Ophrys aymoninii. Quelques hybrides
aymoninii X
passsionis et aymoninii X virescens. De rares
Ophrys insectifera,
des Orchis anthropophora, quelques
Platanthera bifolia, un
aymoninii
hypochrome,
des Ophrys scolopax,
Orchis militaris X simia, des Androrchis
mascula
très avancés. Juste avant de prendre le pique-nique
nous trouvons quelques très beaux hybrides entre Orchis anthropophora
et
O.militaris.
Après
le repas pour lequel chacun a amené des spécialités
personnelles solides et liquides, nous prenons la route vers La Pezade.
Rapidement (car certains ont les points GPS) on trouve O. passionis X sulcata, O. aymoninii (ou insectifera ?) X scolopax et O. insectifera X passionis, Dacthylorhiza viridis et l'improbable mais indiscutable hybride entre aymoninii et insectifera pas facile à déterminer/ Toutefois, la forme générale, les pétales et la bordure jaunes laissent peu de doutes. Nous
descendons de l'autre côté de la route. Il y a des Dactylorhiza
incarnata bien avancés mais ce que nous cherchons est l'hybride
avec D. sambucina. A l'emplacement du point GPS il y a un trou alors
que la plante en bouton a été observée quelques jours
plus tôt !!!! On trouve un Ophrys sulcata.
Avant de reprendre la voiture je trouve, quasiment sous ses roues des D. sambucina et Anacamptis morio encore frais. Claude
nous propose d'aller voir des Ophrys aveyronensis sur le plateau
de Guilhaumard. On ne peut refuser. Ce sont mes premiers, ils sont magnifiques
! Quelle variabilité ! Vraiment un très bel Ophrys.
Mais la chaleur me joue des tours avec des étourdissements en me
relevant après chaque série de photos. Pas envie de finir
en urgence neuro comme au mois de mars. Je rentre vers Millau pour me mettre
au frais et me reposer.
Vendredi
26 mai
Le rendez-vous est fixé dans un haut lieu de l'orchidophilie, Lapanousse -de-Cernon, pour y chercher Ophrys aveyronensis et des hybrides. Nous sommes accueillis par Neottia nidus-avis et Limodorum abortivum. Les aveyronensis sont présents mais peu nombreux. Nous trouvons des hybrides avec Ophrys passionis dont quelques pieds sont bien typiques de l'espèce contrairement à ceux vus la veille. Les hybrides aveyronensis X lutea sont absents. Certains
vont passser la crête pour chercher O.apifera X aveyronenis,
ils en reviennent plus convaincus par scolopax que par apifera.
Après
un repas durant lequel le Neufchâtel fermier fit fuir les mouches
et le raifort alsacien déboucha les boyaux, nous nous égaillons
à nouveau dans la nature. Alors que certains vont dans le secteur
du Clapier, je décide de prendre la route pour aller voir Dactylorhiza
elata à La Bastide-Pradines et dans la vallée du Trébans.
Sur le premier site je trouve également deux pieds de l'hybride
avec D. maculata dont un beaucoup plus marqué. Dans la vallée
du Trébans, la tondeuse a fait son effet sur le bord de la route
et de nombreuses hampes sont coupées. Il reste quand même
quelques jolis pieds.
Samedi
27 mai
 Nous
nous retrouvons près de Saint-Georges de Luzençon pour y
explorer deux collines.
Facilement
nous trouvons de beaux Anacamptis papilionacea puis des Anacamptis
coriophora fragrans. Evidemment l’hybride nous attend. D’abord un groupe
de trois pieds en pleine floraison puis un plus petit en tout début.
En retrouvant les voitures un Petit Mars changeant fera le bonheur des
photographes.
Nous
pique-niquons à Roquefort et nous dirigeons ensuite vers Tiergues.
C’est le secteur des mouches folles qui se posent sur tout ce qui ressemble
à un
Ophrys. Nous trouvons donc de nombreux hybrides : aveyronensis
X scolopax, aveyronensis X insectifera, aveyronensis X sulcata, lutea X
sulcata et une belle variabilité de scolopax « picta
» et apifera.
Cerise
sur le gâteau nous pouvons photographier des empuses adultes, une
femelle puis un mâle. Le bonheur !
La journée,
et le séjour, se termineront devant une bonne bière conviviale.
Je dois rentrer dès le dimanche matin, certains auront droit à
un petit supplément au Roc des Hourtous pour observer les sabots
de Vénus et les racines de corail. Ce sera pour une autre fois.
Super
week-end. Merci Claude.
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