| Valloire 2 au 14 juillet 2023
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Nous
avons décidé cette année de passer deux semaines de vacances estivales
dans les Alpes, en Maurienne, à Valloire. Nous sommes accompagnés par
nos deux petits-fils, déjà devenus ados et qu'il faudra donc occuper,
ce qui ne permettra pas d'effectuer toutes les sorties possibles, mais
ce n'est pas grâve. De plus de Valloire pour rejoindre la Maurienne
c'est un peu la galère. Du coup je me suis contenté d'explorer les secteurs depuis le col du Télégraphe jusqu'au Lautaret et deux "excursions" en Maurienne, l'une pour aller voir Anacamptis pyramidalis tanayensis à Montaimont, l'autre pour revoir Chamorchis alpina vers l'Iseran et Gymnadenia rhellicani cenisia au Mont Cenis. Dès le début du séjour un problème est survenu, mon téléphone est tombé, l'écran a noirci... KO ! Donc plus de GPS, plus de points enregistrés, plus de points à enregistrer, plus de possibilités de prendre des notes sur ce que je découvre. Cet appareil il y a peu encore inconnu, inenvisageable même, est devenu pour tous un outil indispensable et pas uniquement pour téléphoner (personnellement je téléphone assez peu). On met tout dedans, toute notre vie, et on se sent totalement nus, désemparés en son absence ! J'ai eu le plaisir de retrouver de vieux amis du forum lors d'une balade dans le vallon des Roches Noires, encore une bonne occasion de partager de bons moments de convivialité. Je vais donc me contenter, pour ce séjour de vous présenter les plantes observées, en indiquant, éventuellement, les zones géographiques. |
Autres photos
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Anacamptis pyramidalis subspc tanayensis
Montaimont Cette sous-espèce se distingue du type par une taille plus haute, un éperon plus court et , immédiatement visible, une coloration rouge plus soutenue  Chamorchis alpina
Iseran Sud Je n'avais pas revu cette très petite orchidée depuis 2006 au-dessus du hameau du Tour au fond de la vallée de Chamonix. Il m'avait alors fallu prendre le télécabine, puis marcher longtemps avant de finir par trouver quelques pieds. Ici non seulement ils sont relativement nombreux mais ils sont aussi tout près de la route !  Dactylorhiza (Coeloglossum) viridis
On trouve cette espèce assez facilement dans les prairies d'altitude où le labelle est souvent bien coloré de rouge  Dactylorhiza majalis subsp alpestris
Facile à observer en altitude dans les zones humides   Dactylorhiza majalis subsp alpestris
Rare forme partiellement hypochrome Vallon des Roches Noires  Dactylorhiza sambucina
Formes jaune et rouge Vallon des Roches Noires Espèce peu observée car souvent en fin de floraison.  Epipactis helleborine "orbicularis" (= distans) Fort du Télégraphe  Gymnadenia densiflora  Les Gymnadenia conopsea cohabitent fréquemment avec les Nigritella corneliana  Nigritella corneliana est omniprésente de part et d'autre du Galibier. Elles sont souvent très nombreuses et de couleur très variable, allant du blanc au rouge (var. bourneriasi) en passant par tous les intermédiaires.   Deux lusus à double tête  Des pieds totalement hypochromes ou avec des légères teintes rosées  Un pied jaune (pâle)  Nigritella rhellicani a été observée au Lautaret, au Mont-Cenis et dans la montée du col de l'Iseran  La variété cenisia (décrite comme espèce, puis sous-espèce, puis parfois considérée comme simple variante), lac du Mont Cenis. Se distingue du type par : inflorescence plus haute, fleurs plus nombreuses et plus petites, disposées plus ou moins en spirale.  Gymnigritella X truongae Vallon des roches Noires (Galibier Sud) C'est l'hybride entre Gymnadenia conopsea et Nigritella corneliana  La surprise de découvrir Orchis militaris à 2370 m d'altitude dans le vallon des Roches Noires
 Platanthera bifolia et chlorantha  Pseudorchis albida  Traunsteinera globosa  |
Philippe Burnel 2023
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