Vercors
Juillet 2007 |
En cette année
la SFO Normandie a décidé d’organiser un séjour dans
le Vercors. Nous devons nous retrouver à 16 dans un grand chalet
d’Autrans le samedi 7 juillet. Quelques jours avant le départ deux
d’entre nous ne peuvent partir. Nous serons donc 14.
Afin d’optimiser le
séjour, je décide de partir dès le jeudi 5 juillet
afin d’explorer le vendredi quelques zones aimablement indiquées
par Olivier Gerbaud dans le secteur de
La route s’étant déroulée sans problème, j’arrive au sud de Chambéry vers 17 heures et choisis de commencer immédiatement mes recherches. Vers Saint Pierre d’Allevard je trouve facilement de très beaux Ophrys gresivaudanica un Ophrys très variable, dont le labelle peut rappeler celui de O. fuciflora ou O. scolopax. Il y en a encore beaucoup en fleurs, il faut dire que l’année n’est pas particulièrement chaude. Un très beau pied hypochrome est également présent. Un peu plus haut je trouve facilement des Epipactis placentina à la belle couleur rose. Il y a aussi des Céphalanthères rouges, des Epipactis muelleri dont un pied encore bien fleuri. Je
reprends la route vers le Collet d’Allevard où on m’a indiqué
deux sites. Je trouve facilement le premier, m’enfonce bien dans la boue,
les bottes sont envahies… beurk ! Mais ça vaut le coup ! Une belle
tourbière me laisse découvrir Dactylorhiza parvimajalis
(taxon proche de D. lapponica), des linaigrettes, des Pinguicula.
Un peu plus loin je devrais trouver Listera cordata mais, vu la
taille du monstre, je choisis de remettre sa recherche à une date
ultérieure et file rapidement vers le haut de la route au Super
Collet juste pour repérer les lieux. Il est 20 h 30. Il faut rapidement
trouver un hôtel à Allevard
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Vendredi 6 juillet
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L’objectif est simple : le col de l’Alpe en
Chartreuse. La petite route monte le long de la pente Est du massif jusqu’à
un parking. Peu avant celui-ci de belles Gymnadenia odoratissima
me donnent un avant goût de mes futures découvertes. Je sais
qu’il me faudra environ une heure à pied pour atteindre le col.
Dès le début du chemin les premières orchidées
se montrent : Dactylorhiza fuchsii, Neottia nidus-avis, Platanthera
bifolia, P. chlorantha. Un peu plus haut les lys martagon sont en pleine
floraison, les Gymnadenia conopsea érigent leur épi,
les ancolies sont bousculées par le vent léger et les premières
Traunsteinera
globosa offrent la rondeur de leur inflorescence à mon regard.
Gentianes, digitales jaunes agrémentent également le parcours.
Peu avant le col le chemin devient difficile mais la vue est exceptionnelle.
Les premières nigritelles (Nigritella rhellicani) embaument
la vanille-chocolat, des Dactylorhiza indéterminées
poussent à flanc de falaise dans une petite zone humide. J’atteins
le col et peux observer les bornes qui autrefois marquaient la frontière
entre la France et la Savoie. |
Je
cherche un peu en suivant les indications fournies par Olivier Gerbaud
et trouve une belle zone couverte de nigritelles noires. Mais l’objectif
est surtout de trouver les deux autres espèces : N. corneliana
et
N.
austriaca. Je trouve facilement la première qui est toutefois
en fin de floraison. Quelques pieds sont encore potables et parmi eux la
variante rouge : N. corneliana bourneriasi. Il y a aussi des Pseudorchis
albida, Coeloglossum viride, T. globosa, D. sambucina fanées.
Je cherche N. austrica sur une crête et trouve des pieds bien
avancés, leur couleur, leur forme me font pencher pour
N. austriaca,
malheureusement, après mon retour j’appendrai que ce ne sont que
de « vulgaires » rhellicani. J’avais pourtant dû
faire preuve d’un grand courage pour repousser les ardeurs d’une vache
curieuse qui voyait d’un assez mauvais œil mon incursion sur son territoire.
Je prends le chemin
du retour puis la direction du Vercors. En descendant la petite route je
vois des Epipactis atrorubens et palustris.
J’ai rendez-vous avec
le propriétaire du chalet à Autrans vers 18 h mais j’y suis
à 15 heures. J’en profite donc pour aller faire une rapide exploration
sur une petite route longeant une crête. Je vois de nombreux insectes
dont de superbes Apollons (Parnassius apollo) bien
difficiles à photographier, mais un vieux sujet, un peu fatigué,
finit par se laisser approcher.
Le
téléphone sonne, c’est ma femme…. Je vais être papy…
séquence « Emotion » dans un paysage bucolique.
Plus
loin je vois quelques Dactylorhiza, sans doute D. savogiensis,
et passe beaucoup de temps à chercher les insectes multicolores.
17
h 30, je retourne au chalet, le propriétaire arrive, clés,
explications d’usage, zones à visiter etc…
Florence
et Guy Béteille accompagnés de Alice et Claire arrivent un
peu plus tard, le groupe commence à se constituer.
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Samedi 7 juillet.
Soleil
radieux, Nous programmons une promenade
sur une pelouse où fut tourné le film « Le Papillon
» à
Quelle vue ! La chaîne
des Alpes s’offre à nous, depuis le Mont Blanc jusqu’à
Retour
au chalet, Anne Laure Frodello nous rejoint puis Maria et Bernard Musart.
En début d’après-midi nous sommes prêts à retourner
à
Nous profitons longuement,
assis dans l’herbe, de toute la majesté de ce paysage et observons
à la jumelle des marmottes qui jouent devant leur terrier.
Sur
le chemin du retour, nous traversons à pied le tunnel du Mortier
afin d’observer quelques chamois sur les pentes abruptes de l’autre versant.
Retour au chalet, Magali
et Gwendal Bodilis sont arrivés en compagnie des plus jeunes éléments
de la troupe, Marie et Hugo. L’équipe est au complet.
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Dimanche 8 juillet
Il
est décidé de partir vers Allevard afin de profiter des derniers
jours de floraison des Ophrys gresivaudanica et Epipactis placentina,
deux espèces inconnues de tous et pour lesquelles mon repérage
du jeudi fut efficace. Tout le monde se régale des Ophrys
et nous trouvons beaucoup plus de pieds d’Epipactis que ceux que
j’avais repérés.
Direction
le Super Collet d’Allevard et le pied des pistes. Dans la montée
la voiture de B. Musart nous joue des tours, ça chauffe dur, les
voyants s’allument, il faut s’arrêter, la vapeur sort du radiateur….
« Ya comme un problème !!! » On en profite pour manger
tranquillement en s’abritant de la pluie. Après le repas on repart,
le niveau de liquide de refroidissement est au plus bas alors qu’on vient
de le compléter… On est tous inquiets pour notre retour vers Autrans.
Au Super Collet nous explorons une immense tourbière remplie de
Dactylorhiza
parvimajalis mais aussi d’autres, fuchsii, alpestris,et
des choses innommables (hybrides ?). Nous trouvons un hybride entre Dactylorhiza
et Pseudorchis albida, des grassettes, des Drosera. Josette,
branchée par tout ce qui concerne la botanique, nous interpelle
pour observer une liliacée, la tofieldie. [blague : ON] Bon, c’est
de « l’herbe à vache »…. [blague :OFF]
Plus tard nous redescendons
un peu vers la première petite tourbière observée
le jeudi. Nous nous enfonçons un peu dans le bois (dans la boue
aussi d’ailleurs !) et cherchons Listera cordata. C’est Magali qui
en fera la découverte sur un petit talus où je n’avais rien
vu !!! Elles ne sont pas en fleurs ! On cherche… on trouve… deux pieds
en fleurs.Tout le monde est ravi. Nous en retrouverons un autre pied en
retournant vers les voitures.
Retour vers Autrans
sans passer par le col de l’Alpe car il se fait tard. Nous surveillons
attentivement les voyants de la voiture. Tout semble bien aller mais on
sait que le ventilateur ne se met pas en route ! La voiture passera la
semaine dans un garage de Grenoble pour réparation, ventilateur
grillé.
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Lundi 9 juillet
Le temps n’est pas vraiment au beau fixe… loin s’en faut ! Direction la route
entre Lans en Vercors et Saint Nizier. La zone est bien riche : Epipactis
atrorubens, E. leptochila (en feuilles), pyramidales, helleborines,
Dactylorhiza
à rapprocher de majalis, listères rondes, conopsées,
Corallorhiza
(fanées), céphalanthères rouges, Platanthera
bifolia et enfin celles pour lesquelles nous sommes venus : Epipogium
aphyllum dont de belles touffes aux fleurs hypochromes. Nous trouvons
aussi des goodyères en boutons et trois pieds d’Epipactis microphylla
dont un très beau au bord de la route.
Casse-croûte
rapide puis direction le Clot de Balme, près de Corrençon-en-Vercors.
Anne Laure veut absolument voir des Sabot de Vénus (elle n’est pas
la seule d’ailleurs car ça ferait bien plaisir à tout le
monde). La saison est fort avancée et nos espoirs sont, malgré
tout, bien minces. François Jacquet a fourni des indications bien
précises, comme à son habitude, mais malgré nos recherches
nous ne trouvons rien, en fait un autochtone nous dira ne pas les avoir
vus cette année. Le secteur est quand même intéressant
avec Pl. bifolia, Neotinea ustulata, Neottia nidus-avis en quantités,
conopsées, atrorubens, pyramidales etc
Il fait relativement
beau. Direction Villard de Lans, les Glovettes, les Clots.
Ah, les Glovettes !
Quel bel exemple d’architecture pourrie ! Une tour, des barres d’immeubles
posées sur le flanc d’une montagne magnifique. Quel gâchis
! Quel sacrilège d’ainsi perturber par des monstruosités
un paysage de rêve. Nous poursuivons vers Les Clots. Quelques Orchis
bouc, des œillets de Montpellier sur le bord de la route.
Parking, début
de la balade.
Epipactis atrorubens et un autre Epipactis,
je vote pour E. distans. Tout le monde n’est pas d’accord maisj’avais
quand même raison ! Orage arrivé par surprise, demi-tour ultra
rapide, chalet.
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.Mardi 10 juillet
Nous sommes toujours soucieux de satisfaire
les désirs d’Anne-Laure. Direction la région de Gresse en
Vercors au pied du magnifique Mont Aiguille pour trouver des sabots. La
route est longue car le Vercors est une véritable forteresse naturelle
à l’accès difficile. On se plante un peu mais on finit par
trouver la bonne zone. Un chemin monte et le GPS indique une distance de
Nous redescendons vers
les voitures, sous la pluie, pour nous restaurer.
Ensuite nous décidons,
pour gagner du temps, de monter le chemin avec les voitures et de continuer
plus haut à pied. Nous voyons des Ep. distans puis une grande
zone herbeuse nous offre ses grassettes, Ep. palustris. Nous trouvons
Ep.
atrorubens, Cephalanthera damasonium en toute fin de floraison, des
listères rondes et enfin une population colossale de sabots de Vénus,
tous fanés. Les ultimes espoirs de certains s’envolent définitivement.
Anne-Laure tentera de se consoler en observant les oiseaux, c’est qu’elle
en a vu des « poulets » de toutes sortes.
Nous finissons la sortie
au col de l’Allimas, vu le temps, il porte bien son nom phonétique
! D. fuchsii, Corallorhiza fanées, Cep. rubra, Goodyères
en boutons, Pl. bifolia.
Retour à Autrans,
on est un peu mouillés et transis de froid.
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Mercredi 11 juillet
5° C dehors ! Direction les crêtes au-dessus d’Autrans,
secteur de Nous nous dirigeons
vers le plateau de Sornin mais le groupe se divise involontairement en
deux. T. globosa, E. atrorubens, N. rhelicanni, D. fuchsii sont
observées. En fait le secteur est assez décevant et l’autre
groupe n’a pas observé grand chose non plus !
Le premier groupe,
dont je fais partie, rentre rapidement au parking et attend les suivants,
anciens et plus jeunes (non Marie je n’ai pas dit les « petits »,
c’est susceptible à cet âge !) dans le froid pendant près
d’une heure. L’essentiel est que chacun aille à son rythme, tranquillement
et qu’on ait pu observer quelques jolis « poulets », pic noir
notamment.
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Après
un bon casse-croûte, notre marche reprend vers le sud et le secteur
exploré samedi. Nous voyons d’autres populations de Coeloglossum
et
Nigritelles. Les marmottes sont de sortie. Je suis attiré par le
bruit fait par un groupe en haut de la crête. Dérangé
aussi par ce vacarme, un chamois détale à flanc de coteau,
nous l’observons longuement avec Guy pendant qu’il passe juste au-dessus
d’Anne Laure, absorbée par l’observation des « poulets ».
Nous sommes ébahis par l’agilité de ce vieux mâle gambadant
allègrement au milieu des roches abruptes et des herbes.
Jeudi 12 juillet
C’est le « grand
jour » le soleil brille de mille feux et nous avons rendez-vous à
9 heures à la maison forestière de
Nous voyons rapidement
des conopsées,nigritelles et orchis grenouille
Il a des mollets bien
taillés ce garde et il sait s’en servir ! Ca avance vite. A tel
point qu’il faut diviser le groupe. Guy et ses filles, Anne-laure, Bernard
Chéron et moi-même choisissons de le suivre pendant que les
autres iront à leur rythme vers d’autres zones après un partage
équitable du pique nique.
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Près d’une petite baraque je vois
mes premières Edelweiss. Je suis ravi mais le garde signale qu’à
la fin de la journée je ne me baisserai même plus pour les
regarder. Je ne le crois pas vraiment, et pourtant il avait raison. Peu
après nous coupons à travers « champs », un raccourci
direct vers le Grand Veymont. Je vois quelques Edelweiss que le garde ne
connaissait pas… satisfaction personnelle. Anne-Laure voit quelques «
poulets » notamment des bec-croisé nourrissant leurs jeunes.
Les Orchis sureau sont légion, mais tous fanés. Nous arrivons au pied du col lui-même sous le Grand Veymont, ça doit s’appeler le « Pas des Chattons ». Soudain de grands oiseaux nous survolent… des vautours… quelle splendeur, quelle grâce ! Plus haut, sur le chemin d’accès au Grand Veymont nous observons une bonne quinzaine de bouquetins, femelles et jeunes. Ils semblent peu farouches car des randonneurs ne sont pas bien loin. Nous arrivons au col et nous dirigeons vers la crête. Quelle merveille ! Nous surplombons la vallée, le Mont-Aiguille est devant nous, il y a quelques nigritelles et Pl. bifolia. Les chocards nous survolent. Deux vautours sont posés sur un promontoire. Une marmotte se laisse voir, puis une autre plus loin. Anne-laure espère voir des tichodromes sur les falaises… en vain (il a l’air beau ce poulet !). |
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Nous prenons notre
repas dans un grandiose décor de rêves, ébahis par
la beauté et la pureté de
Notre guide nous laisse,
non sans nous expliquer le chemin du retour et l’endroit où nous
pouvons trouver des Nigritella corneliana. Sous un beau soleil nous
parcourons la crête. Les Nigritella rhellicani sont en grand
nombre, les edelweiss aussi. Quelques nigritelles plus claires attirent
nos regards, ce sont des corneliana, pas du tout à l’endroit
indiqué ! Il y en a une bonne trentaine de pieds dans un état
de floraison avancé. Des Orchis « mascula » nous
surprennent. Ils ne sont plus très frais et je ne fais pas de photos.
Plus tard je me demanderai s’il ne s’agit pas en fait d’Orchis ovalis
!
Nous redescendons.
Evidemment il n’y a pas de chemin bien tracé et nous nous perdons
un peu. Finalement nous retrouvons la bonne voie, sans avoir vu les corneliana
du
garde. Cela fait des heures que nous marchons depuis le matin sous un soleil
de plomb. L’eau qui coule dans une fontaine nous désaltère
et nous rafraîchit. Cette longue marche provoque de vives douleurs
dans mon genou et j’ai bien du mal à terminer la randonnée.
Finalement nous retrouvons Maria et Bernard Musart. Les autres ont disparu
! Ils rentreront finalement encore plus tard que nous. Pauvres Gwendal
avec Hugo sur le dos et Magali, porteuse de la future génération
orchidophile !
Nous rentrons vers
Autrans mais Anne Laure ne peut s’empêcher de détourner une
voiture pour aller voir les vautours au col de Rousset. Mais les poulets
sont couchés, ça tombe bien car c’est elle qui est, ce soir,
de corvée de préparation de repas (qui fut excellent d’ailleurs).
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Vendredi 13 juillet
C’est notre dernier jour ensemble. Nous commençons
la journée au village de Valchevrière près de Villard
de Lans. Village, refuge des maquisards du Vercors, en ruine, brûlé
par les nazis en 1944. Le Vercors fut un des grands lieux de
Nous retournons vers Bois-Barbu. Sur un talus une belle touffe de Platanthera bifolia est en fin de floraison. Nous trouvons, comme dans tous les bois du secteur de nombreuses Neottia, mais aussi des Céphalanthères rouges, des helléborines en boutons, des atrorubens bien en fleurs et des Epipogon. |
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Nous retournons ensuite
vers Les Clots à Villard de Lans afin de faire la balade qui fut
écourtée lundi par la pluie. Les atrorubens sont d’un rouge
intense, je retrouve d’autres pieds d’Epipactis distans et une Coeloglossum
viride
au labelle presque noir. Les conopsées,
Dactylorhiza
fuchsii
et
maculata, Neottia sont nombreuses. Nous trouvons
un joli parterre de Viola tricolor aux couleurs resplendissantes.
Plus loin une zone bien humide abrite quelques trolles, Dactylorhiza
fanées
etEpipactis palustris en rosettes. Nous descendons
vers une jolie cascade et, sur une grosse pierre moussue au bord du petit
chemin, un joli tapis de goodyères (non fleuries) s’offre à
nos appareils photos.
Le groupe se disloque
ensuite, certains rentrant au chalet, d’autres allant explorer une zone
où ils découvriront notamment une belle population d’Epipactis
microphylla ; avec quelques autres je retourne vers la route Lans/Saint
Nizier en espérant une évolution des floraisons. Hélas,
le temps de la semaine fut frais, les Goodyères et leptochila sont
toujours en boutons. Les Epipogons sont toujours aussi nombreux et magnifiques
dès qu’un rayon de soleil traverse le feuillage des grands arbres.
La route a été refaite dans la semaine et le beau pied de
microphylla
n’y a pas survécu.
Ainsi se termine ce
séjour riche en découverte. Chacun reprit le lendemain la
route, certains pour retrouver une Normandie pluvieuse, d’autre pour poursuivre
leurs explorations alpines.
L’ambiance fut chaleureuse
et rigolarde. Merci à tous et toutes pour cette excellente semaine.
© 2007. Ph. Burnel |