Pas de surprises dans le Var – 2007 |
Retour au sommaire "orchidées" Cette
année encore j’ai décidé de me rendre dans le Var.
A Je
n’ai pas été déçu et les fonds marins sont
d’une grande splendeur avec une multitude de poissons, invertébrés.
Un vrai bonheur. J’ai donc passé dix demi-journées à
explorer le Monde du Silence en compagnie de l'équipe de Aqualonde
plongée, au détriment des Orchidées.
Dimanche 15 avril : Secteur
de Cabasson : Anacamptis picta, Cephalanthera longifolia, Serapias divers, Limodores
en boutons. Je ne trouve pas les Orchiserapias
qui m’avaient été signalés. Je ne m’attarde pas, mon
passage dans ce champ semblant déranger un riverain fort peu aimable.
Direction |
16
avril :
Secteur de Pierrefeu pour y voir de belles Ophrys arachnitiformis en fin de floraison et refaire quelques photos d'Orchis provincialis dont une belle station m'a été indiquée dans un "arboretum". Je rencontre un orchidophile du Nord et nous retournons ensemble vers La favière pour qu'il voit Serapias parviflora. et quelques autres beaux sites à Serapias. 18 avril :
Petit tour à St Cyr sur mer. Vers « Don Bosco » je trouve beaucoup d’Ophrys splendida des lutea fanées, quelques rares provincialis et incubacea ainsi qu’une population d’Ophrys bilunulata à très petites fleurs = Ophrys delforgei |
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20
avril :
Direction la zone entre Hyères et Carqueiranne. Au Mont des oiseaux les tondeuses sont passées avant moi et il ne reste quasiment rien : quelques scolopax et une provincialis. Les Orchis olbiensis sont grillées. Vers le col de Serre je retrouve les lutea en pleine floraison, une aurelia dans une zone où je n’en avais jamais vues et d’autres aurelia sur une autre secteur trouvé en 2004, elles sont déjà bien avancées. Ensuite je pars pour la « Californie » où on m’a indiqué de belles aurelia. Effectivement les touffes sont bien hautes et bien denses mais, en plein soleil, elles sont presque fanées. Tout près je trouve Ophrys apiferaet Serapias parviflora. |
21
avril :
C’est la grande sortie du forum « Photocritik », nous nous retrouvons une douzaine au Rouquan. Auparavant je passe par les « Bruyères », les papilionacea sont magnifiques, j’en ai rarement vu autant à cet endroit. Michel Guitton des Arc en Provence nous a rejoint au Rouquan, il doit me montrer un site à Anacamptis fragrans. Malheureusement elles ne sont pas en fleurs, juste des boutons. En fait nous y retournerons une semaine plus tard pour constater que nos boutons ne sont que des morio ; par contre de vraies fragrans seront repérées mais pas encore en fleurs. Avec le groupe de Photocritik nous arpentons le bord de route : Ophrys multiples et parfois « casse-tête » sont au rendez-vous ainsi que de très belles Anacamptislaxiflora qui ont bien profité des pluies de la semaine précédente. Nous passons une agréable journée à photographier fleurs et insectes divers. 23 avril :
Cavalaire. Je compte voir en cette année précoce les Limodorum trabutianum. Arrivé sur le site c’est la grosse surprise : une barrière et un gros grillage sont posés juste à l’endroit où j’en avais repéré en 2004. Seul un pied misérable survit sur le bord de la route entre de grands arbres mais… il est en boutons, c’est encore fichu pour cette année !
Je me dirige vers les « Hauts de Peynie » où je trouve un joli site avec picta, Limodorum abortivum, Serapias lingua, S. vomeracea, S. cordigera, Neotinea maculata. Au milieu des habitations ce grand espace vierge est un havre de paix et de nature préservée. |
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Dans
le Parc des Oiseaux de 27 avril :
Retour au Rouquan avec Michel Guitton et Eric (Taeniatus de Photocritik et « Ophrys »). Les plantes vues la semaine précédente ont plutôt « vieilli », le soleil leur a été fatal, mais nous prenons quand même beaucoup de plaisir. Ensuite direction Palayson où les Serapias sont légion ainsi que les morio mais aucun hybride malgré nos recherches. Celui que Michel avait repéré il y a quelques années ayant été dévoré par un sanglier. Avec Eric nous finissons la journée sur les papilionacea des Bruyères mais, là aussi c’est la surprise à notre arrivée puisque la majorité a été broyée par la tondeuse d’un tondeur fou et irrespectueux des merveilles qu’il avait sous les yeux. Fort heureusement il en reste de bien beaux pied de l’autre côté de la route. 28 avril.
C’est
le retour vers © 2007 P Burnel |