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Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre

aurait dit Albert Einstein.

Einstein a-t-il réellement prononcé cette phrase ?

Non, absolument pas !!
Le problème n'est pas vraiment là. Le problème est de réfléchir à ce que cette phrase signifie. Prenons le terme « abeille » non plus au sens strict mais au sens plus général d'insecte et posons nous la question : Si les insectes disparaissent qui pollinisera nos arbres fruitiers, nos tomates, nos courgettes ? N'est ce pas là une gigantesque famine mondiale qui se profilerait à l'horizon ?
Les insectes sont-ils en voie de disparition ? On peut se poser la question. Quand j'étais gamin à Rennes je me souviens que nous attrapions les hannetons en plein vol, à la main, tant il y en avait. Les hirondelles remplissaient dès le printemps le ciel de la ville, à tel point qu'une est entrée un jour dans la cuisine ! Quand je suis arrivé près de Rouen en 1980, ces volatiles étaient aussi légion au-dessus de la forêt toute proche.
Qu'en est-il aujourd'hui ? Les hannetons ont quasiment disparu et les hirondelles,grandes consommatrices d'insectes aussi bien chez nous qu'en Afrique où elles hivernent se font de plus en plus rares car leur alimentation se raréfie, victime des insecticides et pesticides.
Alors les insectes sont-ils en voie d'extinction ? Je ne suis pas loin de le penser. Ces pages sont donc là pour leur rendre hommage, montrer toute leur beauté et convaincre de leur utilité dans la biodiversité. 

Pour que les enfants arrêtent de les écraser sans aucune raison.


Une étude récente résumée sur Tela Botanica est alarmante :

Les entomologistes l’appellent le phénomène du pare-brise : les pare-brise des voitures étaient couverts au printemps et en été avec les restes d’insectes. Aujourd’hui, les voitures restent propres... Les observations sur les insectes écrasés ne constituent pas une information scientifique, bien sûr, mais il existe très peu de données fiables sur le sort de ces espèces.

Les scientifiques ont suivi des déclins alarmants chez les abeilles domestiques, les papillons monarques et les vers luisants. Mais peu ont prêté attention aux mites, aux mouches , aux coléoptères et à d’innombrables autres insectes qui papillonnent pendant les mois chauds. Parmi les rares enregistrements qui existent, beaucoup viennent de naturalistes amateurs, collectionneurs de papillons ou observateurs d’oiseaux.

Aujourd’hui, une nouvelle étude de long terme est disponible, réalisée par un groupe d’entomologistes qui ont suivi l’abondance des insectes dans des centaines de réserves naturelles en Europe de l’Ouest depuis plus de 30 ans. Au fil du temps, la Société d’entomologie de Krefeld, a en effet suivi les variations annuelles de ses prises d’insectes. Mais en 2013, ils ont repéré quelque chose d’alarmant. Lorsqu’ils sont retournés à l’un de leurs premiers sites de piégeage datant de 1989, ils ont constaté que la masse totale de leurs prises avait chuté de près de 80% ! Était-ce une année particulièrement mauvaise ? afin de le savoir ils ont mis en place les pièges l’année suivante en 2014. Les chiffres étaient tout aussi bas. L’équipe, qui a sauvegardé soigneusement des milliers d’échantillons sur 3 décennies, a fait des comparaisons plus complètes. Ils ont constaté des baisses spectaculaires dans plus d’une douzaine d’autres sites. Leurs observations soulèvent des questions sur la généralisation de ces pertes et sur leurs causes.


Science 12 mai 2017 ,  Vol. 356, numéro 6338, p. 576-579