L'objectif est ici de
vous tenir informé en matière de nouvelles descriptions ou changement de nomenclature.
Depuis 2018 environ, j'agrémente chaque info d'une photo de l'espèce concernée.
Les photos sont tirées de mon site ou, si je n'en ai pas, de la publication scientifique concernée.
Les infos sont classées
géographiquement :
Afrique hors grands lacs - Malawi
- Tanganyika - Victoria - Madagascar/Asie
- Amérique du Sud - Amérique
centrale
Afrique hors grands lacs
Novembre 2022
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Révision des Hemichromis. Le genre est divisé en deux, les grands Hemichromis à cinq taches (4 sp) et les "cichlidés joyaux" (9 sp + 4 non décrites) qui se voient attribuer le nouveau nom de genre Rubricatochromis (rubricatus = peint en rouge) avec pour espèce type Hemichromis guttatus. H. exsul ne fait pas partie de cette révision par manque de matériel d'étude mais doit être inclus dans le nouveau genre. De plus Hemichromis angolensis est revalidé.
Lamboj, Anton & Stephan Koblmüller. 2022. "Molecular phylogeny and taxonomic revision of the cichlid genus Hemichromis (Teleostei, Cichliformes, Cichlidae), with description of a new genus and revalidation of H. angolensis". Hydrobiologia. DOI: 10.1007/s10750-022-05060-y
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Octobre 2022
- Description d'une nouvelle espèce de Parananochromis, P. moutingae, du
bassin médian du Congo. Les autres espèces du genre se situant plus au
Nord dans les cours d'eau se jetant dans le golfe de Guinée. Le nom
d'espèce est donné en l'honneur de Anette Ngoma Moutinga (1978-2012), ancien membre de l'équipe de Congo
ichthyological research team, qui a participé à sa découverte en 2008.
Ibala Zamba, Armel & Tobit L.D. Liyandja, Anton Lamboj, Jos Snoeks, Emmanuel Vreven. 2022. "Parananochromis moutingae (Teleostei: Cichlidae): a new species from Central Africa, and the first record of the genus in the Congo River basin". Ichthyological Explorations of Freshwaters. (IEF-1074):1-14. DOI: 10.23788/IEF-1074
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Mai 2022
- Révision du genre Ctenochromis restreint à C. pectoralis et à une nouvelle espèce, C. scatebra originaires
de Tanzanie. Le nom "scatebra" vient du latin signifiant "source" en
référence à la localité, Chemka Springs en Tanzanie
C. horei du Tanganyika fait l'objet d'un nouveau genre, Shuja alors que trois espèces du bassin du Congo, C. polli, C. luluae, C. oligacanthus, sont déplacées, sans doute provisoirement, dans le genre Haplochromis
Genner, M.J., Hsu, L.-L., Collins, R.A., Smith, A.M., Saxon, A.D.,
Shechonge, A.H., Ngatunga, B.P. & Turner, G.F. (2022): Revision of
the African cichlid fish genus Ctenochromis (Teleostei, Cichliformes), including a description of the new genus Shuja from Lake Tanganyika and the new species Ctenochromis scatebra from northern Tanzania.
European Jounal of Taxonomy, 819: 23–54.
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Mars - Avril 2022
- Description de deux espèces nouvelles d'Afrique de l'Ouest :
Steatocranus masalamasoso Zamba, Weiss, Mamonekene, Schliewen, Vreven, 2022
est décrit des rapides Masala Ma Soso de la
rivière Lefiny, bassin du Congo. Malheureusement la construction d'un
barage mis en service en 2009 à 3 kms au-desssus de la localité type a
provoqé l'inondation des rapides ce qui semble avoir conduit à la disparition de l'espèce.
Zamba, Armel I & Juliane D. Weiss, Victor Mamonekene, Ulrich K. Schliewen, Emmanuel Vreven. 2022. "Steatocranus masalamasoso, a new species of lionhead cichlid from the Léfini River basin, Congo basin, Africa (Teleostei: Cichlidae)". Ichthyological Explorations of Freshwaters.
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Congochromis rotundicepsWingi,
Schedel & Schliewen, 2022 est décrit du bassin central du
Congo (Malebo Pool), il se distingue des
autres membres du genre par des caractères anatomiques. Les types ont
été déposés au MRAC en 1967 et aucun autre sujet n'est connu. Il se
pourrait que la localisation ne soit pas exacte à 100%.
Wingi, Nadine Usimesa & Frederic D.B Schedel, Ulrich Kurt Schliewen. 2022. "Congochromis rotundiceps sp. nov., a new cichlid species (Actinopterygii: Cichlidae) from the Congo Drainage". Zootaxa. 5124(3):296-320. DOI: 10.11646/ZOOTAXA.5124.3.2
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Janvier 2021
- Révision des Hemichromis à cinq taches : H. frempongi est mis en synonymie avec H.fasciatus, une nouvelle espèce, H. camerounensis,
est décrite des région côtières du Cameroun jusqu'au bassin du Tchad,
outre des données génétiques, elle se caractériserait par la présence
d'une tache operculaire noire encadrée de deux taches rouges. La
répartition de H. elongatus est plus au Sud que celle de H camerounensis. Des cartes de répartition sont données dans la publication.
Bitja-Nyom, A.R., Agnèse, J.F., Pariselle, A., Bilong-Bilong, C.F.,
Gilles, A. & Snoeks, J. (in press): A systematic revision of the
five-spotted Hemichromis complex (Cichliformes: Cichlidae) from West Africa and Lower Guinea, with the description of a new species from Cameroon.
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Janvier 2021
- Description de quatre espèces nouvelles de Serranochromis originaires d'Angola. Chacune semble avoir une répartition géographique limitée restreinte à leur localité type.
De haut en bas sur la photo :
Serranochromis alvum.
Nom dérivé du latin signifiant "Taches" en références à la pigmentation
des flancs. Cuito-Canavale à la confluence des rivières Cuito et
Canavale, affluents de la rivière Okavango
Serranochromis swartzi du nom de Ernst Swartz qui a récolté l'espèce pour la première fois. Rivière Cuanza en Angola entre Cimanga et Capunda
Serranochromis cuanza du nom de la rivière Cuanza en Angola. On le trouve dans cette rivière en dessous du barrage de Capanda.
Serranochromis cacuchi du
nom de la rivière Cacuchi, affluent de la rivière Cuchi-Cubango.
Endémique de cette rivière environ 15 km au sud-ouest du village de
Chitembo
Stauffer, Jay Richard Jr. & Roger Bills, Paul H. Skelton. 2021. "Four new species of SerranochromisZootaxa. v. 4908(n. 1), pp. 66–84. DOI: 10.11646/zootaxa.4908.1.4
(Teleostei: Cichlidae) from the Cuanza and Okavango river systems in Angola, including a preliminary key for the genus".
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- Octobre 2019
Quelques nouveautés chez les cichlidés d'Afrique de l'Ouest.
- Tout d'abord , une nouvelle espèce de Thysochromis, T. emili a été décrite. Elle est originaire des plaines côtières du Congo. Dans la même publication est validée la
synonymie de T. annectens avec T. ansorgii.
Walsh, Gina & Anton Lamboj & Melanie L.J. Stiassny. 2019. "Review of the cichlid genus Thysochromis
(Teleostei: Ovalentaria) with the description of a new species from the
Kouilou Province in the Republic of Congo, west–central Africa". Journal of Fish Biology .
- Une autre publication attribue l'espèce que nous connaissions sous le nom de Steatocranus irvinei a un nouveau genre, Paragobiocichla.
Weiss, J.D & F.D.B. Schedel, Zamba, A., Ibala, E.J.W.M.N. Vreven,& U.K. Schliewen. 2019. "Paragobiocichla, a new genus name for Gobiochromis irvinei Trewavas, 1943". Spixiana. v. 42(n. 1), pp. 133-139
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Paragobiocichla irvinei
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Aout 2018
- Description de cinq espèces nouvelles d'Orthochromis. Notons que le genre n'est pas vraiment homogène et pourrait être éclaté (voir par ex Haplochromis
vanheusdeni plus bas)
O. gecki
O. indermauri = O. sp Chomba
O. katumbii = O sp Mambilima
O. kimpala
O. mporokoso = O. sp Kakinsa
Je ne détaille pas (ça me gonfle) on pourra se reporter au site Cichlidae.com, la référence
Schedel, Frederic D. B & E.J.W.M.N. Vreven, B.K. Manda, E. Abwe, A. Manda, U.K. Schliewen. 2018. "Description of five new rheophilic Orthochromis species (Teleostei: Cichlidae) from the Upper Congo drainage in Zambia and the Democratic Republic of the Congo". Zootaxa. v. 4461(n. 3)
Octobre 2016
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Description de Astatotilapia tchadensis
Trape
2016, endémique d'un petit lac tchadien situé dans une région
très aride du Sahara et alimenté par une nappe phréatique.
Juillet 2016
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Un nouveau genre (Wallaceochromis)
de cichlidés d'Afrique de l'Ouest a été décrit
pour trois espèces auparavant classées dans le genre Pelvicachromis.
Il
s'agit des espèces du groupe humlilis (P. humilis, P. rubrolabiatus
et P. signatus). Le genre se distingue par une tête plus pointue,
la présence de barres verticales sur les flancs et d'autres caractères
anatomiques particuliers. Des études génétiques ont
également montré que les deux genres sont bien séparés.
Le genre Walaceochromis a; par ailleurs, une répartition géographique
distincte plus à l'Ouest (Guinée, Sierra Leone et ouest du
Liberia). Le nom de genre est donné en l'honneur de Alfred
Russel Wallace, qui établi la e théorie sur l'évolution
en même temps que Charles Darwin.
Lamboj, A., Trummer, F. & Metscher,
B.D. (2016): Wallaceochromis
gen. nov, a new chromidotilapiine cichlid
genus (Pisces: Perciformes) from West Africa.. Zootaxa, 4144 (1): 124-130.
Juin 2015
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Une nouvelle espèce de Teleogramma
: T. obamaorum Stiassny & Alter, 2015, dédiée à
Michelle et Barack Obama « En reconnaissance pour leur engagement
dans l’enseignement des sciences, le développement, l’égalité
des sexes et l’indépendance pour tous les peuples des nations africaines
et leur dévouement pour la conservation de l’environnement en Afrique
et au-delà ». L’espèce a été découverte
en 2011 en amont du Pool Malebo (RDC) à l’occasion d’une période
exceptionnelle de basses eaux, ce qui a permis l’exploration de zones rocheuses
mises à sec. Sa répartition semble très limitée.
L’espèce ne présente pas de dimorphisme sexuel contrairement
aux autres espèces du genre. Compte tenu de ses conditions naturelles,
il y a peu de chance de voir ces poissons dans nos aquariums.
Stiassny, Melanie & S.E. Alter.
2015. « Phylogenetics of Teleogramma, a riverine clade of African
cichlid fishes, with a description of the deepwater molluskivore — Teleogramma
obamaorum — from the lower reaches of the middle Congo River ». American
Museum Novitates. (n. 3831), pp. 1-18
Octobre 2014
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Publication importante pour les amateurs de
cichlidés d'Afrique de l'Ouest puisqu'elle concerne une espèce
bien connue : Pelvicachromis taeniatus. Cette espèce est
révisée et restreinte aux populations du Niger et Bénin.
Les populations camerounaises reprennent le nom de P. kribensis
(de la rivière Kribi) perdu il y a quelques années et souvent
attribué, à tort, à Pelvicachromis pulcher
dans le commerce aquariophile. Une nouvelle espèce est décrite
originaire du Wouri (Cameroun) : P. drachenfelsi, dédiée
à Drachenfels. Les populations de P. kribensis originaires
des rivières Nyong et Moliwe sont susceptibles d'appartenir à
une nouvelle espèce mais le matériel est actuellement insuffisant
pour effectuer des études.
Lamboj, Anton & D. Bartel &
E. dell'Ampio. 2014. "Revision of the Pelvicachromis taeniatus-group (Perciformes),
with revalidation of the taxon Pelvicachromis kribensis (Boulenger, 1911)
and description of a new species". Cybium. v. 38(n. 3), pp. 205-222
Septembre 2014
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Deux nouveaux Parananochromis viennent
d’être décrits par Anton Lamboj que nous connaissons bien
à l’AFC. Ils sont tous les deux issus des ruisseaux du Sud-Cameroun.
Le premier, Parananochromis elobatus,
était déjà connu dans la littérature sous le
nom commercial de Parananochromis sp. « Sanaga », notamment
dans le livre écrit par l’auteur. Le nom d’espèce signifie
« sans lobe » par référence aux lobes très
courts dans la nageoire dorsale. Cette espèce se rencontre uniquement
dans les affluents au Nord de la rivière Ntem et le bassin de la
Sanaga.
Le second était connu sous le nom
de Parananochromis sp. « Ntem » et doit maintenant porter le
nom de Parananochromis orsorum, dédié à Rose
et Tony Orso qui ont aidé l’auteur à importer de nouvelles
espèces durant plusieurs années. Espèce connue uniquement
du cour supérieur de la Lokounje et des affluents au Nord de la
rivière Stem.
La publication détaille bien évidemment
les caractéristiques de chacune des deux espèces en les comparant
aux espèces proches.
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Lamboj, Anton. 2014. « Two new species
of Parananochromis of Cameroon, Central Africa (Teleostei: Cichlidae) ».
Ichthyological Explorations of Freshwaters. v. 25(n. 1), pp. 49-57
Août 2014
Deux nouvelles espèces de fluviatiles
africains.
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La première espèce, Lamprologus
markerti, dédiée à Jeffrey Markert, est proche
de L .tigripictilis et L. werneri. La nouvelle
espèce est originaire du bas Congo, en dessous des chutes de Inga
(au-dessus pour L.tigripictilis). L’espèce fut auparavant incluse
dans L.tigripictilis. La publication présente donc les caractéristiques
distinctives de ces deux espèces.
Tougas, S. & Stiassny, M.L.J. (2014):
Lamprologus
markerti, a new lamprologine cichlid (Teleostei: Cichlidae) endemic
to the lower Congo River in the Democratic Republic of Congo, west-central
Africa. Zootaxa, 3852 (3): 391–400.
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La seconde espèce, Haplochromis
vanheusdeni est décrite en l’honneur de Hans van Heusden qui
a fourni des observations en milieu naturel et en aquarium sur cette espèce.
Ce poisson est originaire de rivières de Tanzanie. Il est connu
de quelques spécialistes sous le nom de Orthochromis sp.
« Sonjo ». Bien que proche de ce dernier genre il s’en distingue
par quelques traits qui font qu’il ne peut être inclus dans le genre
tel que celui-ci est actuellement défini. Par défaut les
auteurs ont donc placé l’espèce au sein du grand genre fourre-tout
Haplochromis tout en sachant qu’une révision des deux genres
est nécessaire.
Schedel, F.D.B., Friel, J.P. & Schliewen,
U.K. (2014): Haplochromis vanheusdeni, a new haplochromine cichlid
species from the Great Ruaha River drainage, Rufiji basin, Tanzania. Spixiana,
37 (1): 135-149.
Juin 2014
Bientôt du nouveau chez
les Chromidotilapiines ?
Une publication importante sur les chromidotilapiines
vient d’être faite. Elle se base à la fois sur des données
génétiques et des données géographiques. Plusieurs
changements taxinomiques devraient intervenir dans le futur :
Pour commencer, le genre Teleogramma
parfois
inclus dans les Lamprologine a bien sa place au sein des Chromidotilapiines.
Le genre Chromidotilapia est en
réalité constitué de trois groupes. Le premier comporte
l’espèce type (C. kingsleyae) et deux autres espèces
: C. melaniae et C. elongata. Deux autres espèces
sont pour l’instant en position incertaine (C nana, C. mrac) et
pourraient se voir attribuer chacune leur genre propre. Le genre Divandu
est proche des Chromidotilapia sensu stricto.
Il y a également deux autres groupes
actuellement inclus dans le genre Chromidotilapia et qui devraient
donc le quitter : Chromidotilapia schoutedeni placé dans
un groupe comportant également les genres Congochromis, Limbochromis
et
Nanochromis
Le groupe de C. guntheri/linkei/regani
est
placé dans un groupe proche de Benitochromis.
Le genre Pelvicachromis devrait
également être remanié avec la séparation de
P. signatus, P. humilis, et P. rubrolabiatus.
Notons également que P.
taeniatus du Niger (population type) semble bien séparé
des P. « taeniatus » du Cameroun qui devraient donc constituer
une espèce à part entière, P. kribensis pourrait
ainsi être réhabilité. On pourrait également
avoir la description d’une nouvelle espèce pour le « Wouri
».
Schwarzer, J., Lamboj, A., Langen, K.,
Misof, B. & Schliewen, U.K. (2014): Phylogeny and age of chromidotilapiine
cichlids (Teleostei: Cichlidae). Hydrobiologia Article first published
online: 11 JUN 2014.
07/2013
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Description sous le nom de Pelvicachromis
silviae Lamboj, 2013 du poisson précédemment connu sous
Pelvicachromis
sp aff subocelatus. Espèce originaire du bassin du fleuve Niger
(Nigeria) dédiée à la femme de Anton
- Lamboj, Anton. 2013. "A new dwarf cichlid
(Perciformes) from Nigeria". Cybium. v. 37(n. 3), pp. 149-157
04/2013
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Révision des Tilapia et
description d'un genre nouveau, Coelotilapia, pour le joka.
Les seules espèces restant en Tilapia sont : T. sparrmanii (espèce type),
T. baloni , T. ruweti et T. guinasana. Les sous-genres
Coptodon,
Heterotilapîa
sont
élevés au rang de genre. Notons également la description
de nouvelles tribus ne comportant qu'un seul genre, ce qui ne semble, de
toute évidence, pas réellement adéquat.
Dunz, A.R. & Schliewen, U.K. (2013):
Molecular phylogeny and revised classification of the haplotilapiine cichlid
fishes formerly referred to as “Tilapia”. Molecular Phylogenetics
and Evolution, Available online 29 March 2013 doi: 10.1016/j.ympev.2013.03.015
10/2012
- Description d'un genre nouveau, Congolapia, espèce type Tilapia bilineata, restreint au bassin central du Congo et comportant outre l'espèce type , C. crassa et C. louna
Dunz, Andreas R. & E. Vreven, U.K. Schliewen. 2012. "Congolapia, a new cichlid genus from the central Congo basin (Perciformes: Cichlidae)". Ichthyological Explorations of Freshwaters. 23(2):155-179
07/2012
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Description d'un nouveau Congochromis,
C. robustus, à partir de spécimens retrouvés
au MRAC. Certains taxinomistes mettent en doute la validité de l'espèce
qui pourrait n'être qu'un C. squamiceps
Lamboj, Anton. 2012. "A new species of
the genus Congochromis (Cichlidae) from the Central Congo basin". Cybium.
v. 36(n. 2), pp. 349-352
06/ 2012
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Dunz, A.R. & Schliewen, U.K. (2012):
Description of a rheophilic Tilapia species Smith, 1840 (Teleostei: Cichlidae)
from Guinea with comments on Tilapia rheophila Daget, 1962.
Zootaxa, 3314: 17–30.
Tilapia konkourensis Dunz & Schliewen,
2012 (maintenant rangé dans les Coptodon par les mêmes
auteurs.)
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Description de deux espèces nouvelles
de Sarotherodon du lac Ejagham au Cameroun
Sarotherodon knauerae Neumann,
Stiassny & Schliewen, 2011
Sarotherodon lamprechti Neumann,
Stiassny & Schliewen, 2011
Neumann, D., Stiassny, M.L.J. & Schliewen,
U.K. (2011): Two new sympatric Sarotherodon species (Pisces: Cichlidae)
endemic to Lake Ejagham, Cameroon, west-central Africa, with comments on
the Sarotherodon galilaeus species complex. Zootaxa, 2765: 1–20.
12/2010 :
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Dunz, A.R. & Schliewen, U.K. (2010): Description
of a Tilapia (Coptodon) species flock of Lake Ejagham (Cameroon), including
a redescription of Tilapia deckerti Thys van den Audenaerde, 1967 (Perciformes,
Cichlidae). Spixiana, 33(2): 251-280 : Tilapia ejagham
Dunz
& Schliewen, 2010 ; Tilapia fusiforme Dunz & Schliewen,
2010 ; Tilapia nigrans Dunz & Schliewen, 2010
11/2010 :
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Stiassny, M.L.J., de Marchii,
G. & Lamboj, A. (2010): A new species of Danakilia (Teleostei, Cichlidae)
from Lake Abaeded in the Danakil Depression of Eritrea (East Africa). Zootaxa,
2690: 43–52.
Danakilia dinicolai Stiassny,
de Marchii & Lamboj, 2010
10/2010
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Wamuini Lunkayilakio, S. & Vreven,
E. (2010): ‘Haplochromis’ snoeksi, a new species from the Inkisi River
basin, Lower Congo (Perciformes: Cichlidae) Ichthyological Exploration
of Freshwaters, 21 (3): 279-288.
Haplochromis snoeksi Wamuini Lunkayilakio
& Vreven, 2010
07/2010
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Dunz, A.R. & Schliewen, U.K. (2010): Description
of a new species of Tilapia Smith, 1840 (Teleostei: Cichlidae) from Ghana.
Zootaxa, 2548: 1–21.
Tilapia pra Dunz & Schliewen,
2010
08/2009
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Le poisson auparavant distribué sous
le nom de "Pelvicachromis blue fin" vient de se voir attribué un
nom scientifique, plus que cela il se voit attribué son propre genre
: Enbigmatochromis lucanusi Lamboj, 2009. L'espèce est dédiée
à Olivier Lucanus et le nom de gnere fait référence
à sa position systématqiue "énigmatique" parmi les
chromidotilapines, intermédiaire entre les Pelvicachromis
et les Parananochromis. Il se distingue de Pelvicachromis par
la présence de 12 écailles autour du pédoncule caudal
(16 chez Pelvicachromis). Des études génétiques
en cours sur les chromidotilapines devraient être publiées
dans l'avenir, les premiers résultats sembleraient montrer que Enigmatochromis
est un genre proche de Pelvicachromis.
Lamboj, A., 2009 : A new
dwarf cichlid genus and species (Teleostei, Cichlidae) from Guinea, West
Africa. Zootaxa, 2173: 41-48.
08/2007
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Description d'un nouveau genre, Congochromis
et d'une nouvelle espèce, C. pugnatus. Le nouveau genre correspond
au groupe 2 des Nanochromis dans le livre de Lamboj. Outre la nouvelle
espèce, le genre nouveau englobe également trois espèces
auparavant intégrées dans les Nanochromis : N.
squamiceps (espèce type), N. dimidiatus et N. sabinae.
Notons que les spécimens type de N. pugnatus, originaires
de Kisangani, ont été récoltés en 1915 ; l'espèce
ne semble pas connue vivante.
Stiassny, M.L.J. & Schliewen,
U.K. (2007): Congochromis, a new cichlid genus (Teleostei: Cichlidae)
from central Africa, with a description of a new species from the upper
Congo River, Democratic Republic of Congo. American Museum Novitates, 3576:
1-14.
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Description d'un nouveau Nanochromis, Nanochromis
wickleri originaire de Inongo, lac Mai Ndombe Congo. L'espèce
appartient au groupe nudiceps et se caractérise essentiellement
par les 2eme et 3 eme rayons durs de la nageoire dorale très allongés,
dépassant largement le 1er rayon. La dorsale présente également
un nombre élevé de rayons mous. L'espèce n'est pas
présentée dans le livre de Anton Lamboj, tout juste mentionnée;
Schliewen & Stiassny, 2006. A new species of Nanochromis
(Teleostei:
Cichlidae) from Lake Mai Ndombe, Central Congo Bassin, Democratic Republic
of Congo. Zootaxa 1169: 33-46 (200)
-
Anton Lamboj continue son travail sur
les Cichlidés fluviatiles d'Afrique de l'Ouest. L'espèce
présentée dans sont livre sous le nom de Nanochromis
"Makoua" et N. "Genema" porte maintenant le nom de Nanochromis
sabinae, nom donné en l'honneur de sa fille. La répartition
géographique se situe au Congo Brazzaville (centre Ouest), Nord
de la RDC et nord du Gabon
Lamboj, A., 2005. Nanochromis sabinae,
a
new cichlid species (Teleostei, Cichlidae) from the upper Congo River area
and North East Gabun. Zootaxa 827: 1-11 (2005)
10/2004 :
Grosse publication de Schelly et Stiassny
sur les Lamprologus du bassin du Congo. 40 pages ... ouf ! c'est la suite
de l'étude de 1997... prêt à parier qu'on devrait avoir
quelquechose sur les lamprologues du Tanga dans le futur... Cette publication
confirme la séparation entre les Lamprologus vrais du bassin
du Congo et les Lamprologiens (Neolamprologus, Alotolamprologus etc
du lac Tanganyika. Donc exit (mais on le savait déjà) les
Lamprologus
à
pectorales arrondies de Poll (1987). Le genre Lamprologus
doit donc bien être restreint aux fluviatiles.
Deux espèces nouvelles sont
décrites :
Lamprologus teugelsi de Malebo
Pool, nommé en l'honneur de Guy Teugels. Je vous fais grace de ce
qui le distingue des autres Lamprologus... mais si ça vous intéresse.......
Lamprologus trigripictilis de tigris
= tigre et pictilis = coloré ou peint fait référence
aux bandes sombres sur les flancs, uniques chez les Lamprologus.
Répartition : bassin inférieur du Congo du confluent de la
rivière Insiki à Matadi.
Notons que certaines publications font
mention de Lamprologus werneri rayés. C'est cette variété
qui est décrite sous L. trigripictilis
J'ai demandé à Anton Lamboj
si les deux espèces nouvelles correspondaient à des photos
de son livre mais il n'a pas d'information là-dessus pour l'instant
Schelly & Stiassny, 2004.
Revision of the Congo River Lamprologus Schiltuis, 1891 (Teleostei: Cichlidae),
with descriptions of Two New Species. American Museum Novitates. Number
3451
Pour ceux que ça intéresse,
c'est là : http://diglib1.amnh.org/novitates/i0003-0082-3451-01-0001.pdf
03/2004 :
-
Description de deux nouvelles espèces
du genre Pelvicachromis par Anton Lamboj. Il s'agit d'espèces
proches des P. humilis originaires de Guinée : P.
rubrolabiatus et P. signatus.
Pour ceux qui possèderont le nouveau
livre de Anton ils trouveront ces deux espèces sous ces noms (précédés
de "sp.") ce qui facilite grandement la tâche. Dans d'autres ouvrages
P. signatus est désigné sous P. sp "Guinea" ou sp "Bandi
I" - P. rubrolabiatus est désigné sous P. sp "Bandi
II"
Lamboj A. , 2004 : Pelvicacromis
signatus and Pelvicachromis rubrolineatus two new cichlid species (Teleostei,
Perciformes) from Guinea, West Africa Zootaxa 454: 1-12 (2004)
06/03 :
-
Description de trois nouvelles espèces
de Parananochromis originaires du système de l'Ivindo au
Gabon par Lamboj & Stiassny. P. axelrodi. P. brevirostris
était connu sous le nom de
Nanochromis cf dimidiatus (Géry)
et Parananochromis sp. "Makokou" (Lamboj, Staeck et Linke).
Enfin, P. ornatus était connu sous le nom de P. sp
"Belinga".
Lamboj, A. & M.L.J.
Stiassny. 2003. Three new Parananochromis species (Teleostei, Cichlidae)
from Gabon and Cameroon, Central Africa. Zootaxa 209: 1-19.
04/03 :
-
Description de Etia
nguti, (le chaînon manquant entre Tylochromis et Tilapia
?).
L'espèce était présentée ici depuis
longtemps sous le nom de Cichlidae sp "Cross River". Le nom de genre fait
référence à Ethelwyn Trewavas alors que le nom d'espèce
est celui du village où on été collectés la
majorité des types. On la trouve dans la rivière Mamfue dans
la partie supérieure du bassin de la Cross River au Cameroun. L'espèce
semble se rapprocher de Tylochromis et Heterochromis. Ce serait
un incubateur buccal larvophile.
Schliewen, U.K. & M.L.J.
Stiassny. 2003. Etia nguti, a new genus and species of cichlid fish from
the River Mamfue, Upper Cross River basin in Cameroon, West-Central Africa.
Ichthyological Exploration of Freshwaters, 14: 61-71.
02/2003
-
Description de deux nouveaux Chromidotilapia
originaires du Gabon par Anton Lamboj : C.
melaniae est dédié à Mélanie Stiassny,
il est connu des aquariophiles sous le nom de Chromidotilapia "Shiloango".
Il reste un doute quant au véritable "Shiloango" de Thys van den
Audenaerde originaire de Cabinda et qui pourrait être une autre espèce.
C.
nana fait référence à sa taille, il s'agit
de la plus petite espèce du genre, sa répartition semble
limitée à la rivière Mougalaba.
Lamboj A. 2003. Chromidotilapia
melaniae and C. nana, two new cichlid species (perciformes ,
Cichlidae) from Gabon, Central Africa. Zootaxa 143:1-15 (2003)
Dans cette même publication A. Lamboj
fait référence à C.
regani (Pellegrin, 1906), précédemment mis en synonymie
avec C. kingsleyae
Boulenger, 1898. Un travail (sous presse) va
en effet réhabiliter ce vieux taxon.
Lamboj A. 2003 (sous presse)
The species of the genus Chromidotilapia (Pisces : Cichlidae) in
Gabon, with a redescription of Chromidotilapia regani (Pellegrin,
1906).
Vehandlungen der Gesellshalft für Ichtyologie.
12/2002
-
Chromidotilapia
mrac Lamboj 2002, était
connu sous le nom de C. spec. Nguinie. Le nom d'espèce fait référence
au Musée Royal d'Afrique
Centrale...
il est originaire des régions côtières du Gabon au
nord de l'Oogoue ainsi qu'au centre, au nord de Lambarene dans le système
fluvial de lOogoue.
Lamboj, A. 2002. Chromidotilapia mrac,
a new species of Cichlidae (Teleostei: Perciformes) from Gabon. Ichthyological
Exploration of Freshwaters, 13: 251-256
Octobre 2001
-
Révision du complexe Chromidotilapia
batesii/finleyi par Anton Lamboj. Le nouveau genre Benitochromis
est décrit pour ces deux espèces ainsi que pour B. riomunensis
(=
Nanochromis
riomunensis Thys, 1981 ou "finleyi forme "Campo" mais j'ai du
mal à comprendre le texte !). Trois nouvelles espèces sont
décrites :
B. conjunctus (vient de la Mungo
dans le secteur de Muyuka),
B. nigrodorsalis (= Chromidotilapia
finleyi "Moliwe") et
B. ufermanni qui semble endémique
du Korup National Park au Cameroun. (Si j'ai bien compris le texte allemand
!!) Cette dernière espèce correspond au poisson présenté
par Roland Numrich sous le nom de Chromidotilapia sp "Mondemba"
dans le Cichlid Yearbook vol I.
Janvier 2001
-
Robert Allgayer me transmet l'info
suivante : Le seul Cichlidé décrit en l'an 2000 est Divandu
albimarginatus LAMBOJ, A & J. SNOEKS, 2000 Ichthyol. Explor. Freshwaters
Vol. 11 (4) : 355-360. Il s'agit d'un "pseudo-chromidotilapia" sans différenciation
sexuelle, ni chromatique. Les auteurs ont hésité entre
Chromidotilapia, Thysochromis et un genre nouveau. L'espèce
est originaire du Congo (Brazzaville) et du Gabon.
Octobre 2000
-
J'ai vu sur le site Cichlid
Press (reférence service) que Pelvicachromis
sacrimontis Paulo, 1977 est maintenant considéré
comme valide par A. Lamboj. Il correspond au Pelvicachromis aff pulcher,
ou "pulcher forme B".
11 mai 99
-
Encore de nouvelles espèces décrites
(Les systématiciens s'en donnent à coeur joie actuellement
!). Il s'agit de deux espèces originaires du lac Natron : Oreochromis
(Alcolapia) latilabris et
O.(Alcolapia) ndalalani décrits
par Seegers & Tichy. Ils forment avec
O. alcalicus un complexe
d'espèces. Ce sont des poissons vivant dans des conditions d'eau
absolument inimaginables.
25 avril 99
- Deux nouveaux Chromidotilapia sont
décrits par A. Lamboj : C. elongata, C. mamonekenei en provenance
de la réserve de Dimonika au Congo. Les deux espèces avaient
auparavant été confondues avec C. kingsleyae.
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Malawi
08/2024
- Description de deux nouveaux Mylochromis par Georges Turner (publication sous pressse donc les noms ne sont pas encore officiellement valides).
Mylochromis rotundus, connu précédemment sous le nom de Mylochromis "Mollis
North", est originaire de Mphanga rocks près de Chilumba. Le nom
spécifique fait référence à la forme arrondie du corps.
Mylochromis durophagus, connu précédemment sous le nom de Mylochromis "Mollis
Chitange", est connu de deux spécimens collectés à Nkhata bay et
Mphanga rocks.. Le nom spécifique fait référence au régime alimentaire
présumé constitué d'invertébrés à coque dure d'où la dentition
molariforme pharyngée.
Georges F. Turner, 2024 Two new species of Mylochromis species (Cichlidae) from Lake Malawi, Africa.
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01/2024
- Description de Pseudotropheus likomae, espèce initialement connue sous le nom de Pseudotropheus livingstonii "Likoma". Endémique de l'île de Likoma elle est caractérisée par des bandes latérales absentes chez P. livingstonii. Introduit à Thumbi West il ne s'ybride pas avec P. livinstonii
Konings, Ad
& T.A. Miller, J.R. Stauffer Jr. 2024. "Description of a
rock-dwelling cichlid that re-invaded the sand substrate in Lake Malaŵi,
Africa". Zootaxa. 5399(2):181–189. DOI: 10.11646/zootaxa.5399.2.7
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05/2023
- Description de Maylandia melissa (Décrit en Metriaclima)
par Stauffer et Konings, La nouvelle eespèce correspond à des poissons
bien connus en aquariophilie et originaires du Nord-Ouest du lac
(Région de Chilumba) : Maylandia "elongatus Chailosi" de Chitande (population type), M, "elongatus bee" et M. 'elongatus Chewere". Le nom vient du grec signifiant "abeille".
Stauffer, Jay Richard Jr.
& Adrianus F. Konings. 2023. "Description of a geographically
variable elongate rock-dwelling cichlid (Cichliformes: Cichlidae) from
Lake Malaŵi, Africa". Zootaxa. DOI: 10.11646/ZOOTAXA.5296.2.7
- Description de six nouvelles espèces de Labeotropheus. Ils sont contents les mecs, ils se font péter la rondelle parce qu'ils
ont trouvé 3 poils de cul de travers à des variétés géographiques de
Labeotropheus alors il nous pondent 6 nouvelles espèces bidon. Est-ce
qu'il y a un jour où les splitters feront des analyses génétiques
cohérentes pour évaluer leurs pseudo nouvelles espèces ? Est-ce qu'un
jour ils se diront que le rang subspécifique est largement plus cohérent
(et encore !) ? Mais, au moins, il satisfait leur ego en rentrant leur
nom dans le lexique des descripteurs.
Bon, les mecs ils bombent le
thorax parce que leur nom est à jamais inscrit dans l'histoire de la
nomenclature. Bravo !
En janvier 2024, dans un article paru dans Cichlid News Magazine, Ad
Konings remet les pendules à l''heure en justifiant la mise en
synonymie de toutes les espèces décrites (y compris celles de 2016 et
2017) avec L. trawavasae ou L. fuelleborni
𝐿𝑎𝑏𝑒𝑜𝑡𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒𝑢𝑠 𝑡𝑟𝑒𝑤𝑎𝑣𝑎𝑠𝑎𝑒 'Chitande Island' = 𝐿𝑎𝑏𝑒𝑜𝑡𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒𝑢𝑠 𝑐𝑎𝑛𝑑𝑖𝑝𝑦𝑔𝑖𝑎 𝐿𝑎𝑏𝑒𝑜𝑡𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒𝑢𝑠 𝑡𝑟𝑒𝑤𝑎𝑣𝑎𝑠𝑎𝑒 'Mphanga Rocks' = 𝐿𝑎𝑏𝑒𝑜𝑡𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒𝑢𝑠 𝑐ℎ𝑖𝑟𝑎𝑛𝑔𝑎𝑙𝑖 𝐿𝑎𝑏𝑒𝑜𝑡𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒𝑢𝑠 𝑡𝑟𝑒𝑤𝑎𝑣𝑎𝑠𝑎𝑒 'Maleri Island' = 𝐿𝑎𝑏𝑒𝑜𝑡𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒𝑢𝑠 𝑟𝑢𝑏𝑖𝑑𝑜𝑟𝑠𝑎𝑙𝑖𝑠 =>
𝐿𝑎𝑏𝑒𝑜𝑡𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒𝑢𝑠 𝑓𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒𝑏𝑜𝑟𝑛𝑖 'Chirwa Island' = 𝐿𝑎𝑏𝑒𝑜𝑡𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒𝑢𝑠 𝑎𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡𝑖𝑛𝑓𝑟𝑎 𝐿𝑎𝑏𝑒𝑜𝑡𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒𝑢𝑠 𝑓𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒𝑏𝑜𝑟𝑛𝑖 'Namalenje Island' = 𝐿𝑎𝑏𝑒𝑜𝑡𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒𝑢𝑠 𝑜𝑏𝑠𝑐𝑢𝑟𝑢𝑠 𝐿𝑎𝑏𝑒𝑜𝑡𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒𝑢𝑠 𝑓𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒𝑏𝑜𝑟𝑛𝑖 'Maleri Island' = 𝐿𝑎𝑏𝑒𝑜𝑡𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒𝑢𝑠 𝑎𝑙𝑡𝑖𝑐𝑜𝑑𝑖𝑎
Michael
J. Pauers and Titus B. Phiri "Six New Species of
𝐿𝑎𝑏𝑒𝑜𝑡𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒𝑢𝑠 (Cichliformes: Cichlidae) from the Malaŵian
Shore of Lake Malaŵi, Africa," Ichthyology & Herpetology 111(2),
264-292, (25 May 2023). https://doi.org/10.1643/i2021055
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03/2023
- Description de Lethrinops chilingali, un Lethrinops présumé
éteint dans la nature et originaire du lac Chilingali, petit lac
satellite du Lac Malawi (Photo ci-contre issue de "Animal.photo"
A new species of Lethrinops (Cichliformes:
Cichlidae) from lake Malawi satellite lake, believes to be extinct in
the wild. Turner, Crampton & Gebber, 2023
https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2023.03.17.533142v1.full
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09/2022
- Lethrinops atrilabris est décrit,
il s'agit de ce qui est présenté dans le livre de Turner
sous le nom de Lethinops "Black Chin". En fait on ne connaitrait que des
exemplaires pêchés au filet vers 90 m de profondeur en 1992 au Nord-Est
de Monkey Bay.
Turner, George. 2022. "A new species of deep-water Lethrinops (Cichlidae) from Lake Malawi". Journal of Fish Biology
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10/2021
- Description de deux nouveaux Maylandia (Décrits dans le genre Meltriaclima) qui sont issus de la division du "lanisticola north". Ils sont proches
de la population du sud du lac , M. lanisticola, qui se distingue
notamment par l'absence de bande marginales noires dans la dorsale et
l'anale.
M. ngarae se rencontre au Nord, vers Ngara, Mdoka et Chessese. Les mâles ont une coloration brun-ocre
M. gallireyae se rencontre 25 kms au Sud à Gallireya Reef, Chitimba Bay. Les mâles ont une coloration bleutée.
Voici une photo de M. ngarae fournie il y a longtemps par Saulosi84 pour mon site.
Miller, Torin A & Adrianus F. Konings, Jay R. Stauffer. 2021. "Descriptions of two new shell-dwelling species of Metriaclima (Cichlidae) from Lake Malaŵi, Africa". Zootaxa. v. 5052(n. 3), pp. 419–432. DOI: 10.11646/zootaxa.5052.3.7
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01/2021
- Description de Diplotaxodon dentatus, espèce proche de D. argenteus
dont il semble ne se différnecier que par la longueur de la gueule. Les
spécimens types ont été récoltés au filet en 1985 à 73 m de profondeur
près de Thumbi East Island
Stauffer. & A.F. Konings. 2021. "A new species of Diplotaxodon (Cichliformes: Cichlidae) from Lake Malaŵi". Zootaxa. v. 4903(n. 2), pp. 275–284. DOI
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10/2020
- Réélévation de Serranochromis jallae au rang spécifique. Il était auparavant considéré comme sous espèce de S. robustus
Stauffer, Jay Richard Jr. & R. Bills, P.H. Skelton, O.L.F. Weyl. 2020. "Re-elevation to species level and redescription of Serranochromis jallae and Serranochromis robustus (Teleostei: Cichlidae)". Zootaxa. v. 4858(n. 1), pp. 126-13
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06/2020
- Description de Protomelas krampus
Dierickx & Snoeks, 2020. Cette espèce est connue dans les livres de
Konings sous le nom de Hemitaeniochromis sp. "paedophage". Les auteurs
justifient le passage au genre Protomelas par la présence d'une ligne
médio-latérale continue alors qu'elle est en pointillée sur l'avant du
corps chez Hemitaeniochromis. C'est un peu faiblard quand même !!!
L'espèce se différencie de tous les autres Protomelas par la présence
d'une seule rangée interne de
dents contre deux. Rappelons que les genres décrits par Eccles et
Trewavas en 1989 étaient basés essentiellement sur le patron mélanique,
ce qui a conduit à des aberrations qui ne sont toujours pas corrigées !
Sur la fiche qu'il vient de faire sur CRC, Konings laisse la nouvelle
espèce au sein des Hemitaeniochromis. Voici une photo de l'holotype
issue de la description originale, on remarque la forme de la gueule
permettant aux poissons de voler les alevins dans la gueule des
femelles en incubation. C'est cela qui lui vaut son nom scientifique,
Krampus étant un démon qui emportait les enfants pas sages. (bon, je me
suis un peu inspiré de la nouvelle info de CRC mais vu que c'est moi
qui en ai fait la traduction, je m'autorise...)
Dierickx, K. & Snoeks, J. (2020):Protomelas krampus, a new paedophagous cichlid from Lake Malawi (Teleostei, Cichlidae) European Journal of Taxonomy, 672: 1–18.
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10/2018
- Description de six espèces nouvelles de Otopharynx d'eaux profondes :
Otopharynx alpha = Otopharynx "auromarginatus stripe"
Otopharynx mumboensis = Protomelas sp. "virgatus mumbo"
Otopharynx styrax = Otopharynx sp. "torpedo blue"
Otopharynx aletes = Otopharynx sp. "molariform striped"
Otopharynx panniculus
Otopharynx peridodeka = Trematocranus "brevirostris deep"
Oliver, Michael K.. 2018. "Six New Species of the Cichlid Genus Otopharynx from Lake Malaŵi (Teleostei: Cichlidae)". Bulletin of the Peabody Museum of Natural History. v. 59(n. 2), pp. 159–197
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Oopharynx alpha Oliver, 2018
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04/2018
- Description de deux nouveaux Diplotaxodon : D. longimaxilla et D altus
Stauffer, Jay Richard Jr. & T.B. Phiri, A.F. Konings. 2018. "Description of two deep-water fishes of the genus Diplotaxodon (Teleostei: Cichlidae) from Lake Malawi, Africa". Proceedings of the Biological Society of Washington. v. 131(n. 1), pp. 90-100
03/2018
- Description de Trematocranus pachychilus
Derieck et al 2018. Cette espèce se caractérise notamment par ses
lèvres épaisses, d'où l'éthymologie du nom. Il a été pêché en 1998 dans
la baie de Jafua au nord de Cobué au Mozambique. L'espèce ne semble pas
connue vivante.
Dierickx, K., Hanssens, M., Rusuwa, B., & Snoeks, J. (2018): Trematocranus pachychilus, a new endemic cichlid from Lake Malawi (Teleostei, Cichlidae). Zookey, 743 : 153-166
01/2018
- L'espèce connue précédemment sous le nom de Pseudotropheus Membe Deep" est décrite sous le nom de Metriaclima koningsi (Donc Maylandia koningsi), elle se différencie des autres Maylandia (sauf M. usisyae) par l'absence de barres verticales marquées et la présence d'une bande submarginale noire dans la dorsale, M. usisaye a des flancs dorés . L'espèce est décrite de Likoma et Maingano et est nommée en l'honneur de Ad Konings.
Stauffer, Jay Richard Jr.. 2018. "Description of Metriaclima koningsi, a new species (Teleostei: Cichlidae) from Lake Malaŵi, Malaŵi, Africa". Zootaxa
Juillet 2017
- Description d'une nouvelle espèce de Labeotropheus, L.artatorostris Pauers, 2017 originaire des îles de Mumbo et Thumbi West. Outre quelques différences morphologiques minimes avec la population type de L. fuelleborni, l'espèce nouvelle se caractérise par un "nez" plus court qui lui vaut son nom scientifique.
De toute évidence l'auteur voit de nouvelles espèce dans ce qui n'est, au plus, qu'une sous-espèce. Le genre Labeotropheus est
largement réparti dans tout le lac, il est donc logique que des petites
différences puissent se rencontrer d'une population à l'autre. Cela
justifie-t-il un statut spcifique ? Je ne le pense pas. Un rang
subspécifique serait plus approprié si on suhaite réellement baptiser
toutes ces formes.
Pauers, Michael J. 2017. "A New Species of Labeotropheus (Perciformes: Cichlidae) from Southern Lake Malaŵi, Africa". Copeia. v. 105(n. 2), pp. 399-414
Septembre 2016
-
Description d'un nouveau genre et de sept
espèces du lac Malawi affiliées au groupe "Pseudotropheus
elongatus". Il est regrettable que la description du genre nouveau
Chindongo
ne soit pas basée sur une étude génétique mais
uniquement sur des caractères anatomiques.
Cynotilapia sp. 'elongatus
taiwan' -> Cynotilapia chilundu
Metriaclima sp. 'elongatus usisya'
-> Metriaclima usisyae
Metriaclima sp. 'elongatus yellow
tail' -> Metriaclima flavicauda
Pseudotropheus sp. 'elongatus aggressive'
-> Chindongo bellicosus
Tropheops sp. 'elongatus boadzulu'
-> Tropheops kumwera
Tropheops sp. 'elongatus green
back' -> Tropheops biriwira
Tropheops sp. 'elongatus reef'
-> Tropheops kamtambo (Tropheops kamtambo Li et al., 2016 avait
été appelé auparavant T. mtambokuda dans une
publication de Li en 2014)
Chindongo comporte les espèces
décrites suivantes : C. ater, C. bellicosus (espèce
type) C. cyaneus, C. demasoni, C. elongatus, C. flavus, C. heteropictus,
C. longior, C. minutus, C. saulosi et C. socolofi
Selon Konings sur Cichlid Room Companion
(octobre 08, 2016), le genre comprendrait également les espèces
non décrites suivantes : 'aggressive brown', 'aggressive
yellow-fin', 'aggressive zebra likoma', 'aggressive zebra maleri', 'aggressive
zebra mbenji', 'burrower', 'elongatus brown', 'elongatus masimbwe', 'elongatus
mbenji brown', 'elongatus mozambique brown', 'elongatus mphanga', 'elongatus
nkhata blue', 'elongatus nkhata brown', 'elongatus ornatus, 'elongatus
ornatus tanzania', 'elongatus ruarwe', 'elongatus spot', 'elongatus thumbi',
'fuscus dwarf', 'minutus mozambique', and 'perspicax yellow breast'.Et
probablement encore d'autres espèces à étudier.
Li, S., Konings, A.F. & Stauffer, J.R.
Jr. (2016): A Revision of the Pseudotropheus elongatus species group (Teleostei:
Cichlidae) With Description of a New Genus and Seven New Species. Zootaxa,
4168 (2): 353–381.
Aout 2016
-
Description de deux espèces nouvelles
de Labeotropheus, ces deux "espèces" correspondent à
ce que l'on connait sous Labeotropheus fuelleborni " Katale" ( Labeotropheus
chlorosiglos Pauers, 2016) et Labeotropheus trewavasae "Chilumba"
(Labeotropheus simoneae Pauers, 2016). Il s'agit donc de deux formes
orange de la région de Chilumba. La description est plus que discutable
et les deux espèces nouvelles ne sont pas vraiment acceptées
par tous, surtout quand on connait la variabilité des deux taxons
anciens en ce qui concerne leurs proportions corporelles. C'est sur ce
critère, et la coloration, qu'elles sont décrites en ne comparant
qu'avec le matériel type de fuelleborni et trewavasae.
Ces descriptions risquent d'ouvrir grand la porte à d'autres "espèces"
décrites sur des caractères tout aussi ténus.
Pauers, M.J. (2016): Two New and Remarkably
Similarly Colored Species of Labeotropheus (Perciformes: Cichlidae)
from Lake Mala?i, Africa, Copeia, 104 (3): 628-638.
Mai 2013
Description de cinq nouveaux Maylandia
(décrits
sous le nom de genre Metriaclima)
Maylandia
lundoense (Stauffer et al., 2013) = Pseudotropheus 'Black Dorsal
Tanzania', Pseudotropheus sp. 'black dorsal shauri' Metriaclima sp. 'black
dorsal cobalt', Metriaclima sp. 'black dorsal lundo'
Maylandia
midomo (Stauffer et al., 2013) de Lundo
Maylandia
nigrodorsalis (Stauffer et al., 2013) = Pseudotropheus sp. 'black
dorsal nkolongwe' et autres "black dorsal"
Maylandia
pambazuko (Stauffer et al., 2013) = Metriaclima sp. 'red top londo',
Maylandia
tarakiki (Stauffer et al.,
2013) = Pseudotropheus 'Zebra Mbamba Bay Kompakt', Pseudotropheus sp. 'zebra
slim',
Stauffer, J.R. Jr., Black, K. & Konings,
A.F. (2013): Descriptions of five new species of Metriaclima (Teleostei:
Cichlidae) from Lake Malawi, Africa.
Zootaxa, 3647 (1): 101–136.
Juillet 2012
-
Le genre Hemitaeniochomis vient
de se voir attribuer une troisième espèce, H. brachyrhynchus,
cette
espèce était connue sous le nom de Hemitaeniochromis
sp 'insignis big eye"
Oliver, M. K.(2012): Hemitaeniochromis
brachyrhynchus, a new species of cichlid fish from Lake Malawi, with
comments on some other supposed members of the genus (Teleostei: Cichlidae).
Zootaxa 3410: 35-50 (2012)
Juin 2012
-
Révision du genre Melanochromis avec
description de Melanochromis mpoto (= sp "blue").
Konings, A.F. & Stauffer, J.R.Jr.
(2012): Review of the Lake Malawi genus Melanochromis (Teleostei: Cichlidae)
with a description of a new species. Zootaxa, 3258:
1–27.
-
Dans la revue Cybium, Patrick Tawil essaye
de mettre un peu d'ordre dans les Cynotilapia. Il démontre
que ce que nous connaisson sous le nom de Cynotilapia afra ne correspond
pas à cette espèce et que nos C. afra ne sont
que des Microchromis zebroides. Il décrit également
le Cynotilapia sp Mbamba sous le nom de Microchromis aurifrons
(Population type à Mpanga rock). Selon Patrick, le vrai C. afra
(espèce type du genre) étant inconnu, on ne peut donc pas
utiliser le nom de genre Cynotilapia et il utilise donc le nom valide
suivant Microchromis.
Tawil, P. (2011): Description of a new
cichlid species from Lake Malawi, with reexamination of Cynotilapia afra
(Günther, 1893) and Microchromis zebroides Johnson, 1975.
Cybium, 35 (3): 201-211.
La réplique de Konings ne s'est
pas faite attendre et dans un article publié sur le site internet
Cichlid Room Companion, il explique à partir de données historiques
quelle est, selon lui, la population type du vrai Cynotilapia afra
à savoir la population de Chisumulu du Cynotilapia
sp Mbamba. Il confirme que nos afra sont bien des
zebroides mais qu'il n'y a pas lieu de réhabiliter le genre
Microchromis.
De plus, comme il voit des différences entre le Mbamba de Chisumulu
(=afra) et le Mbamba de Mpanga rock (=aurifrons) il maintient
la validité de cette dernière espèce.
Some critical remarks on Cynotilapia
and
Microchromis,
Cichlidroom Companion
Octobre 2011
-
Description de deux nouvelles espèces
de Stigmatochromis : Stigmatochromis macrorhynchos Stauffer, Cleaver-Yoder
& Konings 2011, précédemment connu sous le nom
de Stigmatochromis sp "Guttatus" et Stigmatochromis melanchros
Stauffer, Cleaver-Yoder & Konings, 2011, précédemment
connu sous le nom de Stigmatochromis sp "Tolae".
Stauffer, Jay Richard Jr. & R.M. Cleaver-Yoder
& A. Konings; 2011; "Two new species of Stigmatochromis (Teleostei:
Cichlidae) from Lake Malawi, Africa"; Proceedings of the Biological Society
of Washington; v. 124(n. 3), pp. 212-222 .
Juin 2011
-
Description de cinq nouveaux
Petrotilapia
par
Lundeba, Stauffer & Konings, A.F. ):
Petrotilapia flaviventris Lundeba, Stauffer & Konings, 2011 (sp
"Yellow Ventral")
Petrotilapia
mumboensis Lundeba, Stauffer & Konings, 2011 (sp "Mumbo Blue")
Petrotilapia palingnathos Lundeba, Stauffer & Konings, 2011 (sp
"Retrognathus")
Petrotilapia pyroscelos Lundeba, Stauffer & Konings, 2011 (sp "Orange
Pelvics")
Petrotilapia
xanthos Lundeba, Stauffer & Konings, 2011 (sp "Hara")
Ichthyological Exploration of Freshwaters,
22 (2): 149-168.
Janvier 2011
:
-
Ciccotto, P.J., Konings, A. &
Stauffer, J.R. JR. (2011): Descriptions of five new species in the genus
Metriaclima (Teleostei: Cichlidae) from Lake Malawi, Africa. Zootaxa,
2738: 1–25.
o Maylandia glaucos (Ciccotto, Konings & Stauffer, 2011) = "aurora
blue"
o Maylandia mossambicus (Ciccotto, Konings & Stauffer, 2011)
= "aurora yellow", "Aurora black tail", "aurora Chinuni"
o Maylandia nkhunguensis (Ciccotto, Konings & Stauffer, 2011)
= "Blue Reef"
o Maylandia sciasma (Ciccotto, Konings & Stauffer, 2011) = "Aurora
North" , "Kinbgsizei North"
o Maylandia xanthos (Ciccotto, Konings & Stauffer, 2011) = "Aurora
Lumbaulo"
Octobre 2010 :
-
Oliver, M.K. & Arnegard, M.E. (2010):
A new genus for Melanochromis labrosus, a problematic Lake Malawi cichlid
with hypertrophied lips (Teleostei: Cichlidae). Ichthyological Exploration
of Freshwaters, 21 (3): 209-232.
Abactochromis n. g. Oliver &
Arnegard, 2010 ; Type species:
Melanochromis labrosus Trewavas,
1935
Aout 2009
Description de deux nouveaux Otopharynx
: O. spelaeotes (= O. sp "Cave") et O. antron (= Stigmatochromis
Modestus Eastern). Le problème du genre Stigmatochromis est
soulevé et necessitera clarification. Notons aussi que O. walteri
est
considéré comme variante géographique de O. lithobates.
Pour
ma part je considère toujours O. walteri
comme espèce
à part entière dans la mesure où les deux espèces
se reconnaissent au premier coup d'oeil sur la base de la hauteur du corps
et des proportions de la tête.
Cleaver, R.M., Konings, A.F. & Stauffer,
J.R. Jr. (2009): Two new cave-dwelling cichlids of Lake Malawi, Africa.,
Ichthyological Exploration of Freshwaters, 20 (2): 163-178.
Avril
2009
Konings-Dudin et
al. (2009) publient
une révision du genre Melanochromis
avec la description de trois nouvelles espèces toutes déjà
importées pour l'aquariophilie. Ces espèces sont les suivantes:
Melanochromis
kaskazini bien
connue en aquarium sous les noms Melanochromis
sp. "northern blue" ou M.
sp. "northern"
Melanochromis mossambiquensisanciennement Melanochromis
sp. “auratus elongate”
Melanochromis wochepa
d'abord consideré comme une simple variété bleue de M.
dialeptos. Cette
espèce appelée M. sp.
"blue dialeptos" était également connue sous le nom de "blue
dwarf auratus" ou " dwarf
auratus Lumessi"
De plus M.
benetos Bowers
and Stauffer 1997 que Konings considerait jusqu'a présent comme
synonyme de M. robustus
serait en fait un membre du genre Pseudotropheus.
Il est d'ailleurs intéressant de noter que ce poisson est bien connu
en aquariophilie sous le nom Pseudotropheus
sp. "tursiops Chitande".Les auteurs suivent également Tawil (2002)
quant à la position systématique du groupe johannii
qu'ils replacent (provisoirement) au sein du genre Peudotropheus.
Konings-Dudin, Gertrud, Ad Konings & Jay
Stauffer, 2009: Descriptions
of three new species of Melanochromis
(Teleostei: Cichlidae) and a redescription of M. vermivorus.
Zootaxa; 2076: 37–59.
Ce
texte est, honteusement, pompé sur le site le l'AFC, mais vu que
l'AFC m'avait, honteusement, pompé des textes sans m'en avertir
et, sans même citer leurs sources, j'en fais donc de même mais
avec respect puisque, MOI, je cite mes sources, et je préviens l'auteur.
(En fait ça me permet surtout de ne pas avoir à réécrire
quasiment la même chose !)
-
Description du Petrotilapia "Small
blue" sous le nom de Petrotilapia
microgalana.
Ruffing, Renea A. &
Angela Lambert & Jay R. Stauffer; 2006; Description of a new species
of Petrotilapia (teleostei: Cichlidae) from Lake malawi, Africa.;
Proceedings of the Biological Society of Washington; 119(4):534–539. 2006.
Octobre 2006
-
Redescription du genre Metriaclima (rappelons
que ce n'est qu'un synonyme junior de Maylandia !!) et description
de M. flavifemina,
espèce
originaire des îles Maleri, Thumbi West, Chidunga. L'espèce
est connue dans la littérature sous les noms de "Zebra Black dorsal",
"Black dorsal heteropictus". Attention de ne pas attribuer le nom d'espèce
à tous les ZBD, comme le "Nkolongwe" par exemple qui n'entrent pas
dans la répartition géographique. Les auteurs en profitent
pour valider M. pyrsonotos, considéré auparavant par
Konings comme synonyme de M. zebra.
Konings A. & Stauffer J., 2006. Revised
diagnosis of Metriaclima (Teleostei: Cichlidae) with description
of a new species from Lake malawi National Park, Africa. Ichthyol. Explor.Freshwaters,
Vol 17, N°3, pp. 233-246, sept. 2006
-
Redescription des Copadichromis, description
d'un genre nouveau et de 6 nouvelles espèces par Stauffer et Konings..
Résumé du
résumé : Le statut
du genre Copadichromis est discuté.
Copadichromis prostoma et
C.
boadzulu sont placés dans les Nyassachromis.
Copadichromis cyclinos (espèce
type), thinos, conophoros, flavimanus, inornatus et eucinostomus
sont placés dans le nouveau genre Mchenga (qui signifie "sable"
en Chichewa et fait référence à la façon de
construire les nids).
Trois groupes sont identifiés parmi
les Copadichromis :
-
Groupe quadrimaculatus : quadrimaculatus,
nkatae, cyaneus, trimaculatus, jacksoni, borleyi, chrysonotus, pleurostigmoides,
geertsi.
-
Groupe mbenjii : mbenjii, azureus, verduyni,
trewavasae, atripinnis,pleurostigma.
-
Groupe virginalis : virginalis, mloto,
ilesi
Six nouvelles espèces sont décrites
au sein du groupe C. mbenjii :
Voici quelques infos sur les nouvelles
espèces :
Nom (nom commercial) référence
dans Konings 2001 (3eme ed de MCITNH), localité type, étymologie.
C. melas (midnight mloto) Konings
2001 -318 Mara Point. Du grec "melas" (sombre) en raison de la coloration
des mâles reproducteurs.
C. chizumuluensis (Chiumulu blue)
K 2001 - 319 Chizumulu oùil est endémique, d'où le
nom d'espèce.
C. diplostigma (Likoma Blue) K.
2001-319 . Likoma (Maingano) du grec diplo (double) et du latin stigma
(tache)
C. insularis (C. azureus part)
K. 2001 318 . Chinyamkwazi. Insularis = des îles car les seules populations
connues sont insulaires.
C. cyanocephalus (verduyni blue
face) K 2001-315. Charley's Bay Mozambique. Du grec kyanos (bleu-vert)
et Kephalo "tête")
C. parvus (verduyni dwarf) K. 2001
315. Lumessi Mozambique. latin parvus = petit en raison de la taille réduite
de l'espèce.
Stauffer & Konings, 2006.
Review of Copadichromis
(Teleostei: Cichlidae) with the description
of a new genus and six new species. Ichtyol. Explor. Freshwaters,
Vol 17, N°. 1, pp 9-42
Octobre 2004
-
Grosse publication de Jos Snoeks sur
les Non-Bunas du malawi chez Cichlid Press. Je vous en fais le résumé
ici.
-
Description de Aulonocara
koningsi par Patrick Tawil. L'espèce est dédiée
à Ad Konings. Il s'agit du poisson précédemment connu
sous Aulonocara "Mbenji" ou " Blue Regal". Il appartient au
complexe stuartgranti dont il se distingue par le nombre moins important
de barres verticales et l'absence de taches anales. Partick en profite
pour donner son avis sur le statut d'espèces du complexe stuartgranti
(A. steveni, A. hansbaenschi) qu'il considère comme espèces
valides. Les arguments qu'il donnent valent bien ceux de Konings qui considère
ces espèces comme synonymes de A. stuartgranti.
Tawil
P., 2003. Aulonocara koningsi n.sp., un cichlidé nouveau
du lac Malawi apparenté à Aulonocara stuartgranti
(Pisces,
Teleostei, Cichlidae). An Cichlidé vol. 3, 89-98. AFC Ed.
Avril 2003 :
-
description de Lethrinops turneri dédié
à Georges F. Turner dans le livre duquel (Offshore Cichlids of Lake
Malawi) on trouve l'espèce sous le nom de Lethrinops
"Pink Head". Cette espèce se rencontre dans le bras sud-est du lac
mais surtout dans le lac Malombe où il constitue une source alimentaire
importante.
Ngatunga, B.P. & J.
Snoeks. 2003. Lethrinops turneri, a new shallow-water haplochromine cichlid
(Teleostei: Cichlidae) from the Lake Malawi basin. Ichthyological Exploration
of Freshwaters, 14: 127-136
Octobre 2002
:
On lira avec beaucoup d'intérêt
les deux publications de Patrick Tawil dans l'An
Cichlidé vol 2.
-
Tout d'abord la "note sur le genre
Melanochromis...."
dans laquelle il nous montre que les espèces du complexe johannii
ne sont très certainement pas des Melanochromis au sens strict
et il recommande donc le retour au genre de description, à savoir
Pseudotropheus
en
attendant des éclaircissements sur le genre Pseudotropheus
lui-même.
-
Ensuite la description du poisson connu sous
"Pseudotropheus Likoma Kingsizei". L'espèce a reçu le nom
de Cynotilapia pulpican.
Patrick
profite de cette publication pour faire le point sur l'utilisation des
noms Cynotilapia, Microchromis, Maylandia et Metriaclima.
L'utilisation de la denture n'étant pas un caractère générique
valable, les genres Maylandia
(valide) et Cynotilapia seraient
synonymes.
Cynotilapia aurait donc la priorité. Toutefois
la descritption de Hemichromis afer
et son dessin original (présenté
dans le texte) laissent planer un doute sur l'identité réelle
de Cynotilapia afra, il se pourrait qu'il ne corresponde absolument
pas à ce que nous connaissons sous ce nom. Un examen des types déposés
au British Museum sera nécessaire pour élucider le problème.
Si
Cynotilapia n'est pas ce qu'on pense alors ce serait Microchromis
qui aurait la priorité sur Maylandia.
Juin 2002 :
-
Description de Copadichromis atripinnis
Stauffer
& Sato, 2002. La nouvelle espèce semble être endémique
de la région de Cape Mclear au sud du Malawi. Le nom d'espèce
(= nageoires noires) fait référence à la coloration
noire très marquée sur les nageoires pelviennes, anale et
dorsale.
Pour avoir des renseignements très complets, ainsi qu'une photo
de l'espèce, on pourra se référer au "Reference
Service" du site de Ad Konings.
Mars 2002 :
-
Description de Pseudotropheus galanos Stauffer
& Kellogg, 2002. Il s'agit d'un membre du complexe
Pseudotropheus
williamsi (donc un Pseudotropheus S.S.) originaire de Mbenji.
Je n'ai pas trouvé de photo dans les bouquins. Pour avoir des renseignements
très complets, ainsi qu'une photo de l'espèce, on pourra
se référer au "Reference
Service" du site de Ad Konings et photo dans le Malawi Cichlids III
page 40 (red dorsal Mbenji)
Décembre 2001 :
-
Description par Turner et Howarth de Mylochromis
chekopae et M. ensatus.
Selon les informations obtenues via
M.K.Oliver, on pourra avoir quelques renseignements sur ces deux espèces
dans le livre de G.F.Turner "Offshore Cichlids of Lake Malawi" (Ed.
Cichlid Press). M. chekopae est présenté à
la page 142 et M. ensatus page 143 (photos pp 166 & 167) sous
le nom de Mylochromis "Torpedo". Il s'agit d'espèces pêchées
au filet dans le bras sud-est du lac. Leur importance aquariophile est
probablement mineure. Pour M. ensatus voir texte
et photo dans le site de E. Schraml.
Sept 2001 :
-
Description par Arnegard et Snoek de Otopharynx
pachycheilus. Il s'agit d'une espèce proche de O. heterodon
présentant une hypertrophie des lèvres (son nom provisoire
était "Rubber Lips"). Elle vit à grande profondeur. Voir
texte et photos sur le site
de M.K. Oliver.
2 mai 99
-
Ad Konings me signale la description (par
lui même) de trois nouveaux Copadichromis : C. geertsi (ex"Virginalis
Blotch"), C. Ilesi (ex "Virginalis Kasoje"), C. trewavasae
(Ex "Mloto Likoma"). Je vous conseille sérieusement d'aller faire
un tour sur son site à la page Copadichromis vous aurez tout
sur ces espèces (Photo, référence dans les bouquins
de Ad etc..) : Cichlid Press .
1997 :
-
le fait marquant est certainement la description
par Stauffer et al. d'un nouveau genre, Metriaclima, pour un certain
nombre d'espèces du complexe "Pseudotropheus Zebra" pour lesquelles
un sous-genre avait déjà été "décrit"
(Maylandia). Contrairement à ce qu'on a parfois pu voir Maylandia
est
bien valide (Voir Rev Franç. d'aquariologie décembre 1999).
Dix espèces nouvelles sont décrites au sein du "nouveau"
genre, toutefois guère plus de 3 (éventuellement 4)( M.
mbenjii, M. cyneusmarginata et peut-être M. chrysomallos,
M. phaeos) de ces espèces seraient valides.
Dans la mesure où le "complexe
zebra" est élevé au rang de genre ont peut penser que le
sous-genre
Tropheops décrit par Trewavas en 1984 en
même temps que Maylandia peut être élevé
au rang de genre.
-
Huit Melanochromis ont également
été décrits en 1997 par Stauffer. Je vous donne le
nom commercial et/ou la synonymie.
M. dialeptos = "Dwarf auratus"
M. cyaneorhabdos = "Maingano"
M. elastodema = "Chisumulu johanni"
probablement synonyme deM. interruptus.
M. perileucos= "Black & White
Johanni".
M. lepidiadaptes = "Lepidophage".
M. benetos = "Northern Blue" =
? M. robustus
M. baliodigma = "Blotch" (M.
xanthodigma est un synonyme)
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Tanganyika
11/2024
-
Quittons
un peu le monde des cichlidés mais restons dans le lac Tanganyika
avec une révision des Synodontis
du lac, ce qui ne nous laisse pas indifférents. Jusque là 13
espèces étaient reconnues, il n'en resterait que 10 (dans une
période où l'inflation du nombre d'espèces est grande, on saluera
l'effort). Ainsi Synodontis
grandiops, S. ilebrevis
et S.
lucipinnis sont
considérés comme synonymes juniors de
S
multipunctatus, S. polli
et
S petricola.
De plus il est indiqué que aucun matériel récent de
S. dhonti
et S.
tanganyicae (avec
S. lacustricolus comme
synonyme) n’était disponible. Les données
morphométriques/méristiques suggèrent leur relation étroite avec
S.
granulosus.
Gernot
K Englmaier &
al.
Revised taxonomy of Synodontis catfishes (Siluriformes: Mochokidae)
from the Lake Tanganyika basin reveals lower species diversity than
expected. Zoological Journal of the Linnean Society, Volume 202,
Issue 3, November 2024, zlae130,
|
S. grandiops devient synonyme de S. multipunctatus
|
02/2024
- Et
bien voilà ! les splitters fous ont encore frappé puisque le pfefferi
vient de se voir attribuer un nouveau nom de genre : Jabarichromis.(Jabari = « brave » ou « empereur », « dirigeant » en Swahili.
Je
viens de lire la publication, 17 pages sans intérêt puisque
essentiellement utiles pour montrer que l'espèce est un peu à part des
autres cichlidés du Tanga (ça fait quand même des années qu'on le sait).
J’espérais quand même des arguments cohérents pour séparer pfefferi de
horei.
C'est un peu minable voilà les deux seuls caractères distinctifs que j'ai trouvés :
1/ Further, it - S. horei- differs in their relative premaxilla height (PMH) from its sister species Jabarichromis gen. nov.
2/Further,
it is distinguishable from Shuja by the number of scales between the
upper lateral line and the last dorsal fin spine (2 in Shuja and 3 in
Jabarichromis gen. nov.). (On se souviendra de l'histoire du nombre d'écailles entre les lignes latérales chez les Cyphos !!!!!)
Bref
ça fait pas beaucoup pour séparer deux genres génétiquement proches,
j'ai vraiment l'impression que ça ne tient pas la route.
Haefeli, Anja & Frederic D.B. Schedel, Fabrizia Ronco, Adrian Indermaur, Walter Salzburger. 2024. "Revision of the cichlid fish genus Gnathochromis (Teleostei: Cichlidae) from Lake Tanganyika with the description of a new genus Jabarichromis gen. nov". Zootaxa. 5410(3):434-450. DO
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09/2023
- Suite à un article de Konings (Cichlid News Magazine, juillet 2023) faisant lui-même suite à la publication de Ronco & al (2021) plaçant "Gnatochromis" pfefferi en espèce soeur de Shuja horei, j'ai décidé de suivre cet avis et donc d'inclure l'espèce dans le genre Shuja.
Toutefois, Konings termine ainsi son article : "I
propose to place pfefferi in Shuja and refer to it as Shuja pfefferi
untill a splitter comes along and also places that species in another
monotypic genus"
Drivers and dynamics of a massive adaptive radiation in cichlid fishes, Nature 2021
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05/2022
- Révision du genre Ctenochromis C. horei du Tanganyika fait l'objet d'un nouveau genre, Shuja. Le nom de genre vient du Swahili et signifie "personne brave" ou "combattant"
Genner, M.J., Hsu, L.-L., Collins, R.A., Smith, A.M., Saxon, A.D.,
Shechonge, A.H., Ngatunga, B.P. & Turner, G.F. (2022): Revision of
the African cichlid fish genus Ctenochromis (Teleostei, Cichliformes), including a description of the new genus Shuja from Lake Tanganyika and the new species Ctenochromis scatebra from northern Tanzania.
European Jounal of Taxonomy, 819: 23–54.
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12/2019
- Une petite info :
DCG Informationen a publié un article de H. Büscher sur Neolamprologus cancellatus Aibara, Takahashi & Nakaya, 2005.
Il est avéré que cette "espèce" est en fait un hybride naturel entre Altolamprologus fasciatus femelle et Telmatochromis vittatus mâle.
Cela signifie, selon Büscher, que le nom d'espèce, d'après le Code, est
invalide.
Büscher, Heinz H.. 2019. "Neolamprologus cancellatus, eine Chimäre aus dem Tanganjikasee". Deutsche Cichliden Gesellschaft- Informationen. v. 50(n. 12), pp. 282-288
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08/2017
- Près
de trois ans qu'une espèce nouvelle du Tanganyika n'avait pas été
dcrite. Le compteur est remis à zéro avec la description de Hemibathes koningsi auparavant connu sous Hemichromis "stenosoma Zambia". Il est originaire des eaux profondes du sud du lac où il vit en compagnie de H stenosoma.
Son museau est plus long et plus abrupt, sa taille adulte plus
importante mais surtout il se caractérise par des barres verticales sur
l'avant du corps alors que H. stenosoma présente, à cet endroit un patron mélanique composé de taches irrégulièrement réparties.
Schedel, Frederic D.B & U.K. Schliewen. 2017. "Hemibates koningsi spec. nov: a new deep-water cichlid (Teleostei: Cichlidae) from Lake Tanganyika". Zootaxa. v. 4312(n. 1), pp. 92-112
12/2014
-
Une nouvelle espèce de Julidochromis
vient d’être décrite. Il s’agit d’une espèce que nous
connaissons bien puisqu’elle est distribuée sous le nom de Julidochromis
regani Kipili » ou Julidochromis sp. « Kipili ».
Cette description ne doit pas constituer une surprise puisque, dès
2009, Patrick Tawil dans un article de la revue américaine Cichlid
News (The Graceful Julidochromis of the regani group: highly desired but
at risk), repris dans la RFC 315 (2012) avait déjà suggéré
que cette forme constituait vraisemblablement une espèce non décrite.
La publication vient donc d’être faite dans une revue aquariophile
polonaise par le Professeur Burgess. L’espèce dédiée
à Mark Smith qui a fourni les types porte le nom de Julidochromis
marksmithi Burgess, 2014. On notera trois similitudes avec un
Eretmodus récemment décrit : même auteur,
même nom d’espèce, même revue !!!!
La nouvelle espèce se distingue
des J. regani classiques notamment par une bande supérieure
s’arrêtant au milieu de la base de la nageoire dorsale. Bien évidemment
il existe d’autres éléments exposés dans la description.
Les types proviennent de Tanzanie et plus
particulièrement de l’île de Kerenge (région de Kipili).
Il existe également des populations plus au Nord au Cap Mpimbwe.
La répartition complète restant à étudier.
Comme l’avait déjà souligné
Patrick dans divers articles, le problème du genre Julidochromis
est
relevé et reste à élucider puisque selon des études,
les Julidochromis
comporteraient les espèces suivantes :
J.
ornatus (esp. type), J. transcriptus, J. dickfeldi
ainsi que
les Chalinochromis.
J. regani et marlieri
devant
être donc être attribués à un nouveau genre à
décrire. Le problème étant que J. marsmithi semble
constituer un pont entre ces deux groupes…. A suivre donc certainement.
|
- Burgess, W.E. (2014): Julidochromis marksmithi,
A New Species of Julidochromis from the Tanzanian Coast of Lake Tanganyika.
Tanganika Magazyn, 15: 40-49.
-
Tawil, Patrick. 2009. « The Graceful
Julidochromis of the regani group: highly desired but at risk ».
Cichlid News Magazine. v. 18 (no. 3) pp. 23-34.
-
Tawil, Patrick. 2012. « Les élégants
Julidochromis du groupe regani: des ‘girelles’ populaires mais menacées
». Revue Française des Cichlidophiles. (n. 315), pp. 7-22
|
04/2014
-
Description d'un nouveau Chalinochromis,
C; cyanophleps (= veiné de bleu, en référence
à la ligne bleue sous l'oeil). Le statut de l'espèce est
disutable puisqu'il ne semble pas vraiment avoir les caractéristiques
des Chalinochromis et il pourrait n'être qu'un hybride naturel
entre C. bifrenatus et un Neolamprologus (N. christyi par
exemple)
Kullander S., M. Karlsson, M. Karlsson,
& M. Norén 2014. Chalinochromis cyanophleps, a new species of
cichlid fish (Teleostei: Cichlidae) from Lake Tanganyika. Zootaxa. (n.
3), pp. 425–438.
-
Description d’un nouveau Petrochromis,
Petrochromis horii Takahashi & Koblmüller, 2014 originaire
du sud du lac Tanganyka.
L’espèce est décrite de
Kasenga au Sud du lac, elle semble conspécifique de deux autres
formes non décrites (P « Katete » et P »
Flame Tail », voire même du "Kipili Brown"). Toutefois, vu
que la répartition géographique n’est donnée que de
la localité type il me semble prématuré, sans étude
conséquente, d’attribuer le nom à d’autres formes sans y
mettre des réserves comme par exemple P. sp aff horii « Flametail
» ou, plus probablement, P cf horii « Flametail ». Restons
prudent.
Elle est dédiée à
son découvreur M. Hori.
La description fournit également
une clé des 7 espèces de Petrochromis (notons que certaines
« formes » sont fusionnées (trewawasae, ephippium et
Moshi Yellow par exemple)
Takahashi, T. & Koblmüller, S.
(2014): A new species of Petrochromis (Perciformes: Cichlidae) from Lake
Tanganyika.
-
Description d’un nouveau Neolamprologus,
N. timidus Kullander et al., 2014 , proche de N. furcifer.
L’espèce dont le nom scientifique vient du latin signifiant «
timide » en raison de son comportement, provient de la côte
tanzanienne entre Utinta et Hinde. La localité type est Musi Point
sur l’île d’Ulwile. Il se distingue de N. furcifer par : la présence
d’écailles sur la plus grande partie de la joue, de grandes
nageoires pectorales et les pelviennes avec le second rayon plus
long que le premier, une tête plus longue, un corps plus effilé
ainsi que d’autres caractères anatomiques.
La publication fait également état
d’une re-description de
N. furcifer dont deux formes sont reconnues
dans la zone de N. timidus :
a/ La forme classique (dite Udachi) avec
une caudale fortement échancrée et à lobes pointus
b/ la forme dite Ulwile à lobes
arrondis.
Toutefois les études actuelles
ne semblent pas aboutir à la description de cette forme en tant
qu’espèce individualisée bien que l’idée soit évoquée.
Kullander, S.O., Norén, M., Karlsson,
M. & Karlsson, M., 2014. Description of Neolamprologus timidus, new
species, and review of N. furcifer from Lake Tanganyika (Teleostei: Cichlidae).
Ichthyological Exploration of Freshwaters, 24 (4) [2013]: 301-328.
-
Dans CichlidNews Magazine Konings fait
enfin la lumière sur un problème que je me pose depuis des
lustres : Ophthalmotilapia heterodonta.
On sait que la localité type se
trouve à Mboko au nord de la côte Ouest alors que les poissons
exportés sous ce nom proviennent de Kigoma, au nord de la côte
Est.
Depuis longtemps je me posais la question
de savoir à quoi ressemblaient les vrais O. ventralis heterodontus
décrits par Poll et Mattes.
D'autant plus que, ayant maintenu et fait
reproduire cette espèce à la fin des années 80 j'avais
remarqué de grandes différences avec O. ventralis ventralis
notamment
dans le mode de reproduction. Il semblait donc peu probable que O. v.
heterodontus soit une sous-espèce mais plutôt une espèce.
Alors comment expliquer que Poll et Mattes n'aient pas vu ces différences.
Hansen et al avaient déjà
ouvert une brèche en estimant que ce que nous connaissons sous O.
heterodonta ne correspondait pas à cette espèce.
Contrairement à ce que dit Konings
"This erroneous identification is mine (Konings, 1998)" l'erreur d'identification
ne date pas de 1998 mais est bien antérieure (mon article date de
1988 ou 89 dans la RFC et je devais déjà reprendre cette
erreur dans le livre de Brichard).
Nous disposons maintenant de photos des
populations proches de Mboko (Kiriza et Caramba), il s'agit d'un ventralis
bleu avec une grande tache noire triangulaire sur le flanc.
Ce que nous connaissons sous O. heterodonta
est
donc une espèce non décrite que Konings, sur avis de Patrick
Tawil, baptise provisoirement O. sp "Paranasuta" afin de bien mettre l'accent
sur la parenté avec O. nasuta
02/2014
-
Pas de nom nouveau mais de nouvelles combinaisons.
Takahashi met la tribu des Greenwoodochromini en synonymie avec Limnochromini.
Par la même occasion deux espèces changent de genre, passant
de Limnochromis à Greenwoodochromis : G. abeelei
et G. staneri. Le genre Limnochromis ne conserve donc que
son espèce type : L. auritus et le genre Greenwoodochromis
compte donc quatre espèces (G. christyi-espèce type-,
G. bellcrossi et les deux pré-citées)
Cette étude confirme une autre
étude récente de Kirchberger & al. qui n'était
pas allé jusqu'au changement de genre. Il y a fort à parier
que la nomenclature de ce groupe verra encore des modifications dans le
futur...
- T. Takahashi, Greenwoodochromini Takahashi
from Lake Tanganyika is a junior synonym of Limnochromini Poll (Perciformes:
Cichlidae). Journal of fish biology
- Paul C. Kirchberger, Kristina
M. Sefc, Christian Sturmbauer, Stephan Koblmüller. 2014.
Outgroup effects on root position and tree topology in the AFLP phylogeny
of a rapidly radiating lineage of cichlid fish. Molecular Phylogenetics
and Evolution, Volume 70, January 2014, Pages 57–62
10/2012
-
L'Eretmodus sp "Nord" vient de se voir
attribuer un nom officiel : Eretmodus marksmithi Burgess,
2012. Dans cette description, l'auteur indique que l'Eretmodus
sp "Ubwari" est probablement une espèce distincte. Toutefois la
photo présentée est celle d'un Ubwari de Makombe (localité
type de la nouvelle espèce également). Il est donc possible
que des spécimens des deux espèces aient été
mélangés et que donc la série type contienne ces deux
espèces. Il semble assez difficile de résoudre le problème
car cette série comporte de jeunes sujets or les deux espèces
se reconnaissent plus facilement un fois adultes.
Burgess, W.E. (2012): A New Species of
Goby Cichlid of the Genus Eretmodus, E. marksmithi, (Pisces: Cichlidae)
from the Northern Part of Lake Tanganyika / Nowy gatunek pielegnicy "babki"
z rodzaju Eretmodus, E. marksmithi, (Pisces: Cichlidae) z pólnocnej
czesci jeziora Tanganika. Tanganika Magazyn, 12: 59-67.
-
Une nouvelle espèce de Lepidiolamprologus,
L.
kamambae, endémique de l'île de Kamamba (Sud-Tanzanie),
a été décrite. Il semble proche de L. kendallimais
également de L. elongatus. Les auteurs profitent de cette
publication pour confirmer la synonymie de L. nkambae
avec
L.
kendalli
Kullander, Sven & M. Karlsson &
M. Karlsson. 2012. "Lepidiolamprologus kamambae, a new species of cichlid
fish (Teleostei: Cichlidae) from Lake Tanganyika". Zootaxa. (n. 3492),
pp. 30–48
Notons que cette espèce est maintenant
considérée comme une sous-espèce de Kendalli :
Tawil,
Patrick. (décembre 20, 2013). "About the taxonomic status of Lepidiolamprologus
kendalli, nkambae and kamambae". The Cichlid Room Companion.
02/2008
-
Description de Benthochromis horii
originaire de Zambie (Mutondwe). La nouvelle espèce se différencierait
de B. tricoti par des pelviennes plus longues chez les mâles
adultes. Les caractéristiques anatomiques peuvent se chevaucher.
De plus l'espèce possède une ligne bleutée horizontale
traversant la partie supérieure de la base des pectorales, ligne
qui serait absente chez B. tricoti. Or tous les "tricoti"
que nous voyons, qu'ils soient originaires du Sud ou du Nord (voir les
photos de sp. Nord), possèdent cette ligne, on peut donc se demander
si on a jamais vu le vrai B. trictoti correspondant à la
population type ! La validité de cette espèce semble donc
très douteuse et ne pourrait représenter qu'une simple variation
au sein de l'espèce B. tricoti. Tout cela mérite approfondissement.
Une fois de plus le travail de cet auteur
me semble répondre à un seul besoin, celui de publier pour
publier même si le travail est non fini et mal ficelé.
- Takahashi, T. (2008): Description
of a new cichlid fish species of the genus Benthochromis (Perciformes:
Cichlidae) from Lake Tanganyika. Journal of Fish Biology, 72 (3): 603-613.
11/2007
:
-
Description de Lepidiolamprologus mimicus
originaire
des côtes zambiennes du lac. L'espèce se caractérise
par un patron de coloration à nageoires jaunes. Ce patron associé
à la perte des taches latérales lors de l'action de chasse
assure un certain mimétisme de ce poisson au sein des bancs de cyprichromini
(notamment
P. brieni) dont il semble exclusivement se nourrir. Le
nom d'espèce fait référence à ce mimétisme.
L'espèce est également présente en Tanzanie et on
la trouve dans les livres de Konings sous le nom de L. "profundicola Tanzania".
C'est ce poisson qui était dans ma galerie sous le nom de "profundicola"
SCHELLY, TAKAHASHI, BILLS
& HORI, 2007. The first case of aggressive mimicry among lamprologines
in a new species of Lepidiolamprologus
(Perciformes: Cichlidae)
from Lake Tanganyika. Zootaxa 1638: 39-49
11/2007
:
-
Description de deux nouvelles espèces
du complexe N.. savoryi : NL walteri et Nl chitambwewai de
la région de Tembwe. Il n'est pas certain que les deux formes justifient
une séparation spécifique. NL. walteri est bien connu
des cichlidophiles. PIET VERBURG (USA) & ROGER BILLS,
2007, Two new cichild species Neolamprologus (Teleostei: Cichlidae) from
Lake Tanganyika, East AfricaZootaxa 1612: 25-44 (10 Oct. 2007)
-
Dans le même temps, une étude
basée sur l'ADN des lamprologini permet de réaliser un "arbre"
parfois assez curieux mais dont certaines conclusion restent toutefois
intéressantes. Phylogenetic relationships of the Lake Tanganyika
cichlid tribe Lamprologini: The story from mitochondrial DNA Julia J. Daya,
b, , , Simona Santinic and Jaime Garcia-Moreno
-
Enfin, une 3eme étude génétique
semble montrer que Nl. brichardi et Nl. pulcher
ne forment qu'une seule espèce. NL. pulcher aurait alors
la priorité.Parallel evolution of facial stripe patterns
in the Neolamprologus brichardi/pulcher species complex endemic to Lake
Tanganyika Pages 706-715 Nina Duftner, Kristina M. Sefc, Stephan Koblmüller,
Walter Salzburger, Michael Taborsky and Christian Sturmbauer
10/2007
:
-
Dans le dernier Cichlid news 10/07, Thomas
Andersen tente de démontrer que ce que l'on connait sous Xenotilapia
sp "Ochrogenys Ndole" correspond bien à une espèce différente
de X. ochrogenys et que cette espèce fut décrite par
Boulenger en 1914 sous le nom de Stappersia singularis. En conséquence,
si cela s'avère exact, l'ochrogenys Ndole devrait donc porter le
nom de Xenotilapia singularis
(Boulenger, 1914)
-
Description de Cyprichromis coloratus.
La
nouvelle espèce originaire de Zambie (région de Kumbula isl
et Wonzye Point) correspond au poisson connu des aquariophiles sous les
noms de Cyprichromis "Jumbo Mbita", "Leptosoma Gold Fin" ou encore
Cyprichromis"Grandiosus".
L'appartenance à la nouvelle espèce
des poissons connus sous
Cyprichromis "Jumbo" ne semble pas évidente,
et il est donc préférable pour l'instant de leur garder leur
appellation ancienne.
Description of a new Lake
Tanganyikan cichlid fish of the genus Cyprichromis(Perciformes: Cichlidae)
with a note on sexual dimorphism
T. Takahashi and M. Hori.
Journal of Fish Biology Volume 68 Page 174 - June 2006
Description complète
ici : http://www.blackwell-synergy.com/doi/full/10.1111/j.0022-1112.2006.001055.x?cookieSet=1
03/2006 :
-
Mise en synonymie de Trematochromis schreyeni,
uniquement
connu du spécimen type, avec "Ctenonochromis" benthicola.
Sur Cichlidforum, Patrick Tawil fait remarquer
que le genre Trematochromis reste disponible pour le benthicola
pour lequel le genre Ctenochromis
est peu approprié. D'autant
plus que le même auteur (Takahashi) avait estimé dans une
publication de 12/2003 (voir plus bas) que "Ctenochromis" benthicola
était clairement écarté de l'autre espèce ("C".
horei) et constituait une tribu à lui tout seul. On peut s'étonner
que le statut générique ne soit pas discuté dans cette
publication, même s'il est très vaguement soulevé.
Le genre Trematochromis pourrait donc être parfaitement
valide pour cette espèce au statut générique actuellement
incertain.
Trematochromis schreyeni
Poll,
1987, a junior synonym of "Ctenochromis"benthicola (Matthes, 1962)
(Perciformes: Cichlidae) from Lake Tanganyika. T. Takahashi, J. Snoeks
and K. Nakaya . Journal of Fish Biology. Volume 68 Page 56 - March 2006
-
Description d'une espèce nouvelle du
genre Neolamprologus originaire de Wonzye Point en Zambie. Il s'agit
d'une espèce longiligne de coloration beige marquée de noir.
Selon Patrick Tawil, il pourrait s'agir du Telmatochromis
de Zambie.
Résumé ici
S'il s'agit effectivement d'un Telmatochromis
et
non d'un Neolamprologus on pourra se poser la question de la validité
de l'espèce qui n'a été comparée qu'à
des Neolamprologus et non à des Telmatochromis. Un
des auteurs me fait savoir que l'espèce n'est pas formellement mise
en Neolamprologus, seulement "à l'essai". Le genre Telmatochromis
ne lui conviendrait pas en raison de la denture, mais on sait ce que l'on
peut penser de ce genre de critère, il serait intermédiaire
entre Neol fasciatus et Telmatochromis vittatus ce qui est
assez hilarant quand on connaît ces deux espèces. La description
souffre également de bizarreries diverses. Bref, un travail mal
fait.
Neolamprologus cancellatus,
a new cichlid fish from Lake Tanganyika, Africa. Mitsuto Aibara, Tetsumi
Takahashi and Kazuhiro Nakaya
Ichthyological Research
Volume 52, Number 4, November 2005.Pages: 354 - 359
-
Ce n'est pas vraiment neuf mais je viens seulement
de recevoir la publication : Les genres Asprotilapia , Enantiopus,
Microdontochromis sont mis en synonymie avec Xenotilapia. J'étais
au premier abord un peu sceptique sur les conclusions mais, à la
lecture un peu plus approfondie du texte, ça tient la route.
Takahashi, T. 2003. Systematics
of Xenotilapia Boulenger, 1899 (Perciformes: Cichlidae) from Lake Tanganyika,
Africa. Ichthyological Research, 50:36-47.
-
Nouvelle classification des Cichlidés
du lac Tanganyika sur la base revue et corrigée de la classification
de Max Poll (1986). De nouvelles tribus sont établies alors que
celle des Trematocarini est mise en synonymie avec Bathybatini. Quelques
points d'interrogation sont relevés sur l'attribution générique
de certaines espèces ("Ctenochromis" horei, "Gnathochromis" pfefferi
2 espèces incluses dans la tribu des Tropheini et "Ctenochromis"
benticola attribué à une nouvelle tribu, non nommée.
Pour expliquer simplement, voici le nouveautableau
de classification.
Tetsumi Takahashi, 2003.
Systematic of Tanganyikan Cichlid Fishes (Teleostei: Perciformes).
Ichthyological Research (2003) 50; 367-382
12/2003:
-
Description de Neolamprologus
devosi dédié
à Luc de Vos. Cette espèce semble endémique du bassin
inférieur de la Malagarazi ; elle ressemble à Lamprologus
mocquardi mais possède des pectorales pointues (au sens de Poll,
1986) l'incluant dans le genre Neolamprologus.
Toutefois ce genre
devant être réétudié, l'appartenance aux Neolamprologus
semble provisoire.
R. Schelly, M. Stiassy &
L. Seeger, 2003 Neolamprologus devosi sp.n., a new riverine lamprologine
cichlid (Teleostei, Cichlidae) from the lower Malagarasi River, tanzania.
Zootaxa 373: 1-11 (2003)
-
Description de Cyphotilapia
gibberosa par Takahashi
et Nakaya. Il s'agit des cyphos du sud (sud Tanzanie, Zambie et sud Congo).
Les descripteurs se basent sur la présence de trois rangées
d’écailles entre les lignes latérales au lieu de deux chez
les formes du nord. D’autres caractères sont reconnus : plus grand
nombre d’écailles sur la ligne longitudinale, peu de dents
externes sur la mâchoire supérieure etc..
New
Species of Cyphotilapia (Perciformes: Cichlidae) from Lake Tanganyika,
Africa. Tetsumi Takahashi and Kazuhiro Nakaya, Copeia: Vol. 2003, numéro
4, pp 824-832.quelques points sont à relever dans la description
:
Tout d’abord la nouvelle
espèce est comparée non pas uniquement au Cyphotilapia
frontosa type (un seul spécimen - Holotype - étudié)
mais à l’ensemble des populations du nord, incluant des sujets du
Burundi, du nord Congo et de Tembwe qui sont donc considérés
comme appartenant à l’espèce C. frontosa. Il me semble
qu’une étude plus approfondie essayant de scinder les formes du
nord en deux espèces distinctes aurait permis de trouver des caractères
spécifiques à chacune d’elle. Donc, même si pour
l’instant tous devraient être appelés C. frontosa,
je prends le parti de distinguer les deux formes en restreignant C.
frontosa à la forme de Kigoma et en appelant provisoirement
l’autre groupe Cyphotilapia sp « Nord »
Un autre point m’interpelle
dans la description. Un sujet étudié et provenant de Myako
(Tanzanie) zone du Cyphotilapia « Nord » (Karilani/Bulu
Point) s’est révélé posséder trois rangées
d’écailles et donc est inclus dans la nouvelle espèce alors
que la forme de la barre céphalique le rapproche incontestablement
des formes nordiques… affaire à suivre donc…
-
Description de Telmatochromis brachygnathus,
espèce
apparentée à T. temporalis. Il s'en dsitingue par
une bouche plus petite et retrognathe. Sa répartition géographique
semble couvrir la moitié sud du lac. Il peut correspondre à
la photo de Konings 1998 p 100 (Telmatochromis
"Tanzania") ; toutefois,
Konings semble inclure cette espèce dans le complexe "brichardi"
(formes élancées) alors que Snoeks et Hanssens l'incluent
dans le complexe "temporalis" (formes trapues)
Hanssens & Snoeks,
2003. A new species and geographical variation in the Telmatochromis
temporalis complex (Teleostei, Cichlidae) from Lake Tankanyika. Journal
of Fish Biology (2003) 63, 593-616.
12/2002 :
-
Description d'un nouveau Cyprichromis :
C. zonatus originaire de Kasenga en Zambie. Il s'agit de l'espèce
bien connue des aquariophiles sous le nom de Cyprichromis
sp "Zebra".
Takahashi, T., M. Hori &
K. Nakaya. 2992. New species of Cyprichromis (Perciformes: Cichlidae) from
Lake Tanganyika, Africa. Copeia, 2002 : 1029-1036.
01/2001
-
Une discussion avec Joss Snoeks à
propos de "Lamprologus" boulengeri sur Cichlid-L (site de Kullander)
m'apprend que "L" hecqui est à oublier et que donc tous les
poissons connus autrefois sous
L. meelisont bien des meeli
et
non des hecqui comme Konings le pense. Il y aurait L. boulengeri
sur la côte Est,
L. meeli sur la côte Ouest et un groupe
qu'il appelle boulengeri-meeli
au Sud. Le poisson identifié
par Konings comme meeli étant sans doute un pleuromaculatus.
-
* Konings ressort Cyathopharynx foai pour
le "Dark furcifer". Ses explications dans son bouquin sont claires comme
de l'eau de roche (!) et, à mon avis, rien ne prouve que le type
de C. foai soit le "dark furcifer" puisqu'il compare le vrai furcifer
à Tilapia grandoculis, mis en synonymie avec foai. Or, comme les
3 espèces ont été mises en synonymie, rien ne prouve
que foai soit identique à grandoculis et différent de furcifer.
Il conviendrait d'examiner l'holotype de foai pour se faire une idée
plus juste et de connaître la localité type, ce qui n'est
pas le cas. Donc, pour l'instant, je veux bien admettre C. grandoculis
pour le "furcifer dark", mais pas au-delà. J'attends aussi une copie
du TFH 3/99 pour me faire une idée un peu plus précise. De
plus la situation de certaines autres variantes (Resha, Rutunga, Kigoma)
semble pouvoir encore réserver des surprises.
1997 :
Stiassny a publié un travail préliminaire
(ça promet du plaisir pour la suite !) sur les Lamprologues (Prière
de fournir l'aspirine !). Il semble que les Teleogramma du Zaïre
puissent être intégrés à la tribu des lamprologini.
Le genre Lamprologus est à nouveau restreint aux espèces
fluviatiles du Zaïre. Les Neolamprologus retrouvent donc les
quelques espèces conchylicoles que M. Poll avait attribuées
au genre Lamprologus. "Lepidiolamprologus" cunningtoni est
également intégré au genre.
En contrepartie les Lepidiolamprologus
gagnent
L.
lemairii, L. pleuromaculatus, L. hecqui, L. boulengeri, L. meeli
Variabilichromis (V. moorii) serait
valable.
N. fasciatus pourrait être
intégré aux Altolamprologus (Stiassny, comm. Pers.)
mais dans ce cas le genre devrait être redécrit (Ça
fait un bout de temps qu'on l'a écrit dans la RFC : Tawil, Burnel..).
Enfin notons que Stiassny parle d'un "groupe
ossifié" dont le caractère est la présence d'un os
sésamoïde dans le ligament labial (puisqu'on vous le dit !).
Ce "groupe ossifié" comprendrait des espèces aussi différentes
que les Altolamprologus
(Y compris "A." fasciatus), les Lepidiolamprologus
(au sens défini précédemment), N. leloupi etN.
caudopunctatus, N. speciosus, N. meleagris, N. similis, N. callipterus,
N. ocellatus, N. stappersii, N. hecqui, N. brevis, N. calliurus, N. multifasciatus.
Réunir ces espèces au sein
d'un nouveau genre semble assez délicat et pourtant Konings (sur
son site Internet) les a déjà retirées des Neolamprologus
pour
les mettre en "Lamprologus", du moins pour celles d'entre elles
n'appartenant ni aux Altolamprologus ni aux Lepidiolamprologus
!
C'est peut-être aller un peu vite en besogne.
Stiassny M, 1997. A phylogenetic overview of the lamprologine
cichlids of Africa (teleostei,Cichlidae): a morphological persperctive.
South african Journal of Science vol 93 November/December 1997
Signalons encore la description de Neolamprologus
laparogramma (Bills, 1997) il ne s'agirait que d'une variété
de
N. signatus en provenance de Mpulungu et chez laquelle les mâles
ne présenteraient que peu de barres verticales (Konings. Comm. Pers.),
les barres du N. signatus s'estompant au fur et à mesure
qu'on va vers l'Est.
Konings finit par admettre que les Tropheus
"rouges"
ne sont pas des T. moorii. (satisfaction personnelle !)
Victoria et autres lacs
Mai 2023
- Description de Haplochromis pelagicus et Haplochromis aureus, deux espèces pélagiques du lac Edward
Vranken,
N., Van Steenberge, M., Mbalassa, M. et al. Just below the surface, the
pelagic haplochromine cichlids from the Lake Edward system.
Hydrobiologia (2023). https://doi.org/10.1007/s10750-023-05246-y
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Avril 2022
Description de dix nouveaux Haplochromis prédateurs du lac Edward. (voir liste dans l'image ci-contre, il s'agit des espèces marquées "sp".
H. mentatus et H. squamipinnis étant décrit antérieurement par Regan en 1925 et 1922
La publication complète est disponible en ligne à cette adresse :
https://europeanjournaloftaxonomy.eu/index.php/ejt/article/view/1749/6615
Vranken, N., Van Steenberge, M., Heylen, A., Decru, E. & Snoeks, J.
(2022): From a pair to a dozen: the piscivorous species of Haplochromis (Cichlidae) from the Lake Edward system.
European Journal of Taxonomy, 815: 1–94.
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Janvier 2020
Deux
genres montypiques viennent d'être décrits, leurs espèces types sont
également nouvelles. Elles proviennent de la région Est-Sud-Est du lac
Mweru et du sud du lac Tanganyika et sont affiliées à Pseudocrenilabrus..
Le première espèce Palaeoplex palimpsest (en haut) a été connue sous le nom commercial de Orthochromis sp. “New Kalungwishi” ; elle provient des rivières Luongo et Kalungwishi.
Lufubuchromis relictus (en bas) connu sous le nom de Orthochromis sp. “New Lufubu” vient de la zone supérieure de la Lufubu qui se jette au sud du lac Tanganyika
Schedel, Frederic D. B & V.M.S. Kupriyanov, C. Katongo, U.K. Schliewen. 2020. "Palaeoplex gen. nov. and Lufubuchromis gen. non, two new monotypic cichlid genera (Teleostei: Cichlidae) from northern Zambia". Zootaxa. v. 4718(n. 2), pp. 191–229
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2019
- Plusieurs espèces du lac Edouard ont été décrites.
Octobre :
Vranken, N., Van Steenberge, M. & Snoeks, J. : Similar
ecology, different morphology: three new species of oral‐mollusc
shellers from Lake Edward. Journal of Fish Biology [1-16]
Haplochromis concilians Vranken et al.
Haplochromis erutus Vranken et al.
Haplochromis planus Vranken et al.
- Mai :
Vranken, N., Van Steenberge, M., Kayenberg, A. & Snoeks, J: The lobed-lipped species of Haplochromis (Teleostei, Cichlidae) from Lake Edward, two instead of one. Journal of Great Lakes Research
Haplochromis lobatus Vranken et al.
Cette dernière espèce
n'est pas encore valide en raison de l'absence d'enregistrement zoobank
dans la publication internet, il faut donc attendre la plublication
papier
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Septembre 2018
- Description de trois nouvelles espèces d'Haplochromis paedophages du bassin du lac Edouard : H. gracilifur., H. molossus. et H. relictidens
Vranken, Nathan & M. Van Steenberge, J. Snoeks. 2018. "Grasping ecological opportunities: not one but five paedophagous species of Haplochromis (Teleostei: Cichlidae) in the Lake Edward system". Hydrobiologia. pp. 1–30
Il n'y a pas eu d'enregistrement dans zoobank pour la version
numérique, la date de publication à retenir est donc celle de la
publication sur papier soit 2019
Fevrier 2017:
-
Description d'une nouvelle espèce de
Pseudocrenilabrus,
P. pyrrhocaudalis, dont le nom fait référence à
la coloration rouge-orangé de l'anale et de la caudale. L'espèce
semble endémique du lac Mweru à la frontière entre
la RDC et la Zambie dans lequel elle est sympatrique de P. philander..
Elle était connue sous le nom de Pseudocrenilabrus "Orange".
Le nom commun Pseudocrenilabrus "Fire-tailed" est proposé.
Elle se distingue d'une part par sa coloration et aussi par sa caudale
tronquée.
Katongo, Cyprian & O. Seehausen, J.
Snoeks. 2017. "A new species of Pseudocrenilabrus (Perciformes: Cichlidae)
from Lake Mweru in the Upper Congo River System". Zootaxa. v. 4237(n. 1).
Janvier 2013 :
-
Descriptions de deux nouveaux Haplochromis
(à
rattacher au genre Yssichromis) : H argens de Zeeuw, Westbroek
& Witte, 2013 et H goldschmidti Witte, Westbroek &
de Zeeuw, 2013
De Zeeuw, M.P., Westbroek, I., van Oijen,
M.J.P. & Witte, F. (2013): Two new species of zooplanktivorous haplochromine
cichlids from Lake Victoria, Tanzania. ZooKeys,
256: 1–34.
Novembre 2010 :
-
de Zeeuw, M.P., Mietes, M., Niemantsverdriet,
P., ter Huurne, S. & Witte, F. (2010): Seven new species of detritivorous
and phytoplanktivorous haplochromines from Lake Victoria. Zoologische Medelingen
Leiden, 84: 201-250.
Haplochromis antleter Mietes &
Witte, 2010 ; Haplochromis bwathondii Niemantsverdriet & Witte,
2010, Haplochromis coprologus Niemantsverdriet & Witte,
2010 ; Haplochromis katunzii ter Huurne & Witte, 2010
; Haplochromis pancitrinus
Mietes & Witte, 2010 ; Haplochromis
sphex ter Huurne & Witte, 2010 ; Haplochromis vanoijeni de
Zeeuw & Witte, 2010
Juillet 2010
-
Schraml, E. & Tichy, H. (2010): A new
species of Haplochromis, Haplochromis katonga n. sp. (Perciformes: Cichlidae)
from the Katonga River, Uganda. aqua, International Journal of Ichthyology,
16 (3): 81-92.
Haplochromis katonga Schraml &
Tichy, 2010
Octobre
2008 :
-
Suite à un imbroglio systématique,
Seegers démontre que l'espèce décrite sous Haplochromis
sauvagei ne correspond pas à ce que l'on connait sous ce nom.
Le vrai H. sauvagei est un Paralabidochromis. Certaines photos
montrées dans Seehausen (1996 ; pp 160 161) sous P. "rock kribensis"
représentant même des populations de H. sauvagei. Certains
de nos "Rock Kribensis" pourrait donc être de véritables sauvagei.
L'espèce que l'on connaissait sous
H. sauvagei devenant non décrite, une description formelle est
faite sous le nom de Haplochromis (Ptyochromis) fischeri Seegers,
2008.
Quant à Haplochromis obliquidens,
il pourrait correspondre à nos "Red Back Scrapper" mais des études
complémentaires semblent nécessaires.
Seegers, L. (2008): The fishes collected
by G. A. Fischer in East Africa in 1883 and 1885/86. Zoosystematics and
Evolution, 84 (2): 149–195.
-
La première espèce décrite
en 2008 semble être un haplochrominien prédateur du Victoria
: Haplochromis vonlinnei, décrit en l'honneur de C.Von Linné
à l'occasion du 250eme anniversaire de la nomenclature linnéenne.
(Sourc : I. Schindler sur le forum de CRC)
M.J.P. van Oijen, M.P. de
Zeeuw (2008): Haplochromis vonlinnei spec. nov., a piscivorous haplochromine
cichlid (Teleostei, Perciformes) from the Mwanza Gulf area of Lake Victoria,
Tanzania. Zoologische Mededelingen 82: 167-175. Disponible
ici
Septembre 2004
:
Description de trois nouvelles espèces
du bassin du lac Victoria (lacs Koki, à l'ouest du Victoria) par
Erwin Schraml dans un numéro spécial de la DCG (l'AFC des
allemands !)
- Haplochromis expectatus un zooplanctophage
qui vient du lac Kijanebalola en Ouganda.
- Haplochromis ampullarostratus
serait un insectivore du lac Kachira toujours en Ouganda.
- Haplochromis commutabilis vient
également du lac Kachira et est connu des aquariophiles sous le
nom de Haplochromis sp. "Kachira Blue". Le nom d'espèce
vient du latin "commutabilis" signifiant "changeant et fait référence
au fait que l'écaillure et la dentition de cette espèce évoluent
durant la croissance (E.Schraml - Com. Pers.) ce qui confirme qu'il est
parfaitement logique de remettre en cause ce type de caractère pour
la définition des genres sinon un poisson pourrait appartenir à
un genre durant sa jeunesse et à un autre une fois adulte. Voir
les photos dans la gallerie.
La publication est assez consistante (48
pages en allemand !) et complète, Il y est abordé la notion
de genre, bien difficile à définir en ce qui concerne les
espèces victoriennes ainsi qu'une description géographique
assez complète des lacs Koki Plusieurs espèces, non décrites
des lacs Kijanebalola et Kachira sont également présentées.
Cette publication ayant été
faite dans une revue aquariophile, il y a malheureusement de forte chances
pour que les scientifiques n'en tiennent pas compte et ceci même
si elle répond aux règles actuelles du code ! Il y a ainsi
un certain boycott de ces publications clairement affirmé par exemple
par Kullander sur son site. (dans fishbase par ex essayez de trouver les
publications de l'an cichlid des 3 dernières années....)
Novembre 2003 :
-
Description d'un nouveau Pyxichromis (P.
paradoxus) du lac Edward. La description du genre Pyxichromis est
actualisée en fonction de la nouvelle espèce et de spécimens
supplémentaires de P. orthostoma ; la justification de nom
de genre attribué par Greenwood au lieu de "Haplochromis"
est donnée pour ce genre très particulier et assez bien différencié
. Le nom d'espèce fait référence à l'aspect
"paradoxal" de l'espèce mais également à sa répartition
géographique étonnante pour ce genre. Il se distingue des
autres espèces du genre par son corps moins haut et sa dentition.
La partie "discussion" est très intéressante dans la mesure
où elle évoque les couloirs de liaisons possibles entre les
bassins abritant les trois espèces du genre : Victoria pour P.
parorthostoma (espèce vraisemblablement éteinte), Kyoga
pour P. orthostoma
et Lac Edward pour P. paradoxus.
Lippitsch, E. & L. Kaufman.
2003.
Pyxichromis paradoxus (Perciformes: Cichlidae), a new haplochromine
species from Lake Edward, East Africa, and reassessment of the genus Pyxichromis
Greenwood, 1980. Zeitschrift für Fischkunde, 6: 87-98.
-
Redescription de "Haplochromis" nubilus
et description de deux nouvelles espèces. Pour résumer :
de nombreux poissons ont été identifiés comme appartenant
à l'espèce
nubilus.
Il existe une grande variation
au sein de l'espèce et il a donc semblé utile de la scinder.
Voilà pourquoi l'espèce est redécrite, une nouvelle
espèce (oligolepis) est décrite à partir de
spécimens issus des types de nubilus mais ayant des caractères
distincts. Les deux espèces proviennent donc de Entebe. Enfin, la
troisième espèce (akika) provient du lac Georges.
Il est vraisemblable que d'autres taxa seront décrits pour des populations
antérieurement attribuées à H. nubilus.
'Haplochromis' oligolepis
Lippitsch, 2003: 89, fig. 2 (Uganda: Lake Victoria, near Entebbe. Holotype
BMNH 1906.5.30:286)
'Haplochromis' akika Lippitsch,
2003: 91, fig. 3 (Uganda: Lake George, "close inshore, near reeds, in a
bay of Akuka Island". Holotype BMNH 1972.6.2:786)
Lippitsch, E. 2003. Redescription
of 'Haplochromis' nubilus (Teleostei: Cichlidae), with description of two
new species. Ichthyological Exploration of Freshwaters, 14: 85-95.
Trois nouveaux genres et quinze nouvelles
espèces ont été décrits dans le lac Victoria
(Ole Seehausen, Elisabeth Lippitsch, Niels Bouton et Helen Zwennes, 1998.).
Je vous livre donc ces nouveaux noms avec
leurs anciens noms commerciaux ce qui vous permettra de les retrouver dans
le livre de Seehausen (Lake Victoria Rock Cichlids).
Le genre Neochromis est redécrit
(espèce type N. simotes). N. nigricans ne correspond
pas à ce que nous maintenons sous ce nom. Les poissons originaires
du golfe de Mwanza et maintenus sous "nigricans" portent maintenant le
nom de Neochromis rufocaudalis. Le véritable N. nigricans,
originaire de Entebe, ne semble pas connu.
Les autres nouveaux Neochromis sont
: Neochromis gigas (Haplochromis "Giant Scraper"), Neochromis
greenwoodi (Haplochromis "Velvet Black"), Neochromis omnicaeruleus
(Haplochromis "BlueScraper")
Mbipia est un nouveau genre dont
l'espèce type est Mbipia mbipi (Haplochromis "Velvet Black",
Haplochromis
"Yellow Velvet Black", Haplochromis "CopperBlack"). Autre espèce
: M. lutea
(Haplochromis "Carp")
Pundamilia, deuxième nouveau
genre, auquel appartient "Haplochromis" nyererei. Autres espèces
: Pundamilia azurea
(Haplochromis "Blue Nyererei"),
Pundamilia
igneopinnis (Haplochromis "Black & Orange", "Haplochromis nyererei
Black & Orange", Haplochromis "Black & Orange Nyererei").
Pundamilia
macrocephala (Haplochromis "Deepwater", "Haplochromis "Deep Blue").
Pundamilia
pundamilia, espèce type du genre (Haplochromis nyererei Zebra,
Haplochromis "Zebra Nyererei", "Haplochromis "Black Nyererei")
Troisième nouveau genre : Lithochromis
dont l''espèce type est Lithochromis rubripinnis (Haplochromis
"Blue Pseudonigricans", Haplochromis "Black & Yellow Pseudonigricans",
Haplochromis "Yellow Blue"). Autres espèces :
Lithochromis rufus
(Haplochromis "Red Pseudonigricans"). Lithochromis xanthopteryx
(Haplochromis "Black Pseudonigricans", Haplochromis "Black & Yellow
Pseudonigricans").
Enfin deux nouvelles espèces classées
parmi les Haplochromis : "Haplochromis" cyaneus (Haplochromis
"Blue Rockpicker"), "Haplochromis" flavus (Haplochromis "Yellow
Rockpicker")
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Novembre 2016
Une nouvelle espèce du genre Iranocichla
a été décrite. L'espèce type (I. hormuzenzis)
est originaire du bassin de la rivière Mehran à l'ouest du
pays alors que la nouvelle espèce, Iranocichla persa, est
originaire des rivières Shur, Hasanlangi et Minab, plus à
l'Est. Elle se distingue notamment chez les mâles par une coloration
orange de la poitrine et de la partie inférieure de la tête
ainsi que par des lignes de points blancs dans la caudale. Un troisième
groupe occupant le bassin de la rivière Kol, situé entre
les deux autres bassins, semble présenter des caractères
intermédiaires et semble également polyphilétique.
Cette population est provisoirement nommé Iranocichla sp.
"Kol". Notons que dans l'atlas présenté sur ce site, les
photos de Ted Papenfuss représentent peut-être la nouvelle
espèce.
Esmaeili, H.R., Sayyadzadeh, G. & Seehausen,
O. (2016): Iranocichla persa, a new cichlid species from southern
Iran (Teleostei, Cichlidae).
ZooKeys, 636: 141-161.
- Ptychochromis mainty
Martinez,
Arroyave & Sparks, 2015. (mainty = noir en malgache) est décrit
de l’extrême sud de la côte Est de Madagascar dans la région
de Fort-Dauphin. Le problème est que la localité type est
très peu précise puisque « Taolagnaro » serait
le nom malgache de Fort-Dauphin, aucun nom de rivière n’est donné.
Or dans cette région les Ptychochromis seraient des P.
grandidieri. Au sud de Fort-Dauphin, il existe bien un Ptychochromis
noir différent. Il fut pêché en 1998 par Jean-Claude
Nourissat et Patrick de Rham dans la rivière Tarantsy. Le lac Tarantsy
lui-même abritant une autre forme. Le « Tarantsy » a
été reproduit en Angleterre par Sonia Guinane et largement
distribué. Mais la publication indique : « Une autre population,
présumée différente de Ptychochromis, connue
comme P. sp. “Tarantsy”, est connue dans le lac Tarantsy, environ 45 km
au sud-ouest de Fort Dauphin, mais sa relation avec P. mainty et
les autres membres du genre est actuellement inconnue (de Rham & Nourissat,
2004). ». Il semble donc exister une certaine confusion avec cette
nouvelle espèce, s’agit-il de la population de la rivière
Tarantsy ? Selon Patrick de Rham cela semble correspondre, d’autant que
Alex Saunders qui a fourni la photo pour la publication, l’avait légendée
« Tarantsy », une espèce qu’il a fait reproduire. Le
mystère s’épaissit encore quand on apprend que les types,
récoltés par Loiselle et Saunders, n’ont été
récoltés ni par l’un ni par l’autre !!! On ne sait donc rien
de l’origine de ces types. Viennent-ils de la collecte de 1998, en sont-ils
des descendants ???
Je remercie Patrick de Rham pour les informations
fournies.
Martinez, Christopher M & Jairo Arroyave,
John S. Sparks. 2015. « A new species of Ptychochromis from southeastern
Madagascar (Teleostei: Cichlidae) ». Zootaxa. v. 4044(n. 1), pp.
79-92
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Du nouveau chez les
Etroplines :
Etroplus maculatus va-t-il changer
de genre ? Une publication récente va dans ce sens. Il semble qu’il
y ait deux groupes distincts au sein des Etroplus, l’un comporte
E. suratensis (espèce type) et E. canarensis. L’autre
« groupe », monotypique avec E. maculatus, semble assez
différent, selon les auteurs, pour constituer un genre à
part. Or un nom est disponible pour ce « nouveau » genre :
Pseudetroplus, Bleeker 1862.
Notons également que les auteurs
signalent qu’il existe des différences morphologiques significatives
entre les maculatus types de la région de Tamil Nadu et ceux de
la région du Sud Karnataka. Le nom de Pseudetroplus coruchi Cuvier,
in Cuvier & Valenciennes, 1830 pourrait donc ainsi également
être réhabilité.
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Le Paretroplus
"ventitry"
vient d'être baptisé Paretroplus loisellei.
Sparks, J.S. & Schelly, R.C.
(2011): A new species of Paretroplus (Teleostei: Cichlidae: Etroplinae)
from northeastern Madagascar, with a phylogeny and revised diagnosis for
the P. damii clade. Zootaxa, 2768: 55–68.
Janvier 2010
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Une nouvelle espèce de Ptychochromisest
décrite par Sparks et Stiassny sous le nom de Ptychochromis ernestmagnusi.
L'espèce
est originaire de la Mananara du Nord donc juste au nord de la répartition
de P. grandidieri. Elle présente une multitude de petits
points irisés sur les flancs la rendant très atractive.
Sparks, John S. & Melanie
L.J. Stiassny; 2010; "A new species of Ptychochromis from northeastern
Madagascar (Teleostei: Cichlidae), with an updated phylogeny and revised
diagnosis for the genus"; Zootaxa; 2341: 33–51 (2010).
-
Grosse publication de Sparks sur la révision
complète des Etroplinae avec description de deux espèces
nouvelles : Paretroplus gymnopreopercularis une espèce proche
de P. kieneri originaire de la rivière Amboaboa. On trouve
l'espèce sous le nom de "kieneri géant" dans le livre de
P.de Rham et J.C. Nourissat. Paretroplus lamenabe espèce
proche de P. nourissati et originaire de la Mahajamba (P.d R et
JC N page 128). Publi complète
ici
Sparks, J., 2008 : Phylogeny
of the cichlid subfamily Etroplinae and taxonomic revision of the malagasy
cichlid genus Paretroplus (Teleostei: Cichlidae). Bulletin of the
American museum of Natural history, 314: 1-151.
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Description de cinq nouveaux Ptychochromis.
Ptychochromis onilahy (P. sp "South
west)- espèce probablement éteinte en milieu naturel
P. makira (P. sp "Makira")n'est
pas mentionné dans l'ouvrage sur les Cichlidés malgaches
édité par l'AFC. Originaire du Nord-Est, au nord de Maroansetra,
Rivière Antainambalana.
P. loisellei (sp "Nord est", Green
Garaka, Garaka)
P. curvidens (sp "Montagne d'Ambre")
P.
insolitus (sp Mandrisara or Mangarahara)
Le genre Katria est décrit
pour Ptychochromoides katria qui doit donc maintenant s'appeler
Katria
katria
MELANIE L.J STIASSNY, JOHN
S SPARKS, 2006 , Phylogeny and Taxonomic Revision of the Endemic Malagasy
Genus Ptychochromis (Teleostei: Cichlidae), with the Description of Five
New Species and a Diagnosis for Katria, New Genus. American Museum Novitates
Number 3535 (2006), pp. 1–55
Juin 2004
-
Description d'un nouveau Ptychochromoides
( P. itasy). L'espèce est décrite à partir
de 4 spécimens conservés (en effet elle est éteinte
depuis qques décennies) dont un seul provient à coup sur
du lac Itasy. Les 3 autres spécimens sont supposés provenir
de la même région.
L'espèce se distingue de Ptychochromoides
betsileanus par la présence d'une gibbosité frontale
chez les sujets jeunes et les femelles, contrairement à P.b qui
n'en a que chez les mâles adultes.
Quelques caractères anatomiques
les différencient également : épines dorsale et longueur
prédorsale.
Malheureusement une espèce qu'on
a fort peu de chance de trouver dans nos bacs alors qu'elle était
très abondante autrefois (c'était une importante source de
nourriture pour les populations locales)
Sa disparition est liée à
la modification du milieu : turbidité de l'eau due à la deforestation,
surpêche et introduction d'espèces exotiques.
Il a été traité dans
le livre de de Rham et Nourissat (ed. française) comme variante
de P. betsileanus mais avec un statut plus ou moins incertain.
Sparks J.S., 2004. A new
and presumably extinct species of
Ptychochromoides (Teleostei: Perciformes:
Cichlidae) from central Madagascara. Zootaxa 524: 1-15 (2004)
-
Publication de J. Sparks sur le statut de
Ptychochromis
grandidieri et étude du genre Ptychochromis.
Pas de long
discours...c'est
ici !
Octobre 2002
:
Description de Paretroplus
dambabe par John Sparks. Cette espèce correspond à
ce que nous avons connu sous "Paretroplus petiti" puis Paretroplus
sp
"Kinkony". Le vrai petiti reste à redécouvrir mais
semble assez proche de P. menarambo Allgayer, 1996 et non pas de
la nouvelle espèce. Le nouveau nom d'espèce est tiré
du malgache Damba Bay, signifiant "grand Damba" (Damba = Paretroplus)
et faisant donc référence à la taille de l'espèce
par rapport aux autres.
Sparks J., 2002. Paretroplus
dambabe, a new cichlid fish (Teleostei: Cichlidae) from northwestren
Madagascar, with a discussion on the status of P. petiti. Proceeding
of the biological society of Washington. 115 (3) : 546-563. 2002
Mars 2002 :
Le Ptychochromis sp
de l'Anjingo vient de recevoir un nom officiel : P. inornatus Sparks,
2002. Cette espèce avait été découverte par
Patrick de Rham et Jean-Claude Nourissat en 1992. Sa photo est sur le site
depuis longtemps : P. inornatus , Jean-Claude
a eu la gentilesse de me fournir une
nouvelle photo. Il est également discuté de l'identité
réelle de P. oligacanthus, et le problème semble loin
d'être résolu. Quant aux populations sud-est de Ptychochromis
elles semblent devoir être rattachées à P. grandidieri
qui pourrait ainsi être réabilité (mis en synonymie
avec P. oligacanthus par Pellegrin en 1904)
Juillet 2001 : Description de deux
nouvelles espèces de Madagascar :
- Ptychochromoides
vondrozoSparks & Reinthal, 2001. L'espèce ressemblerait
à un gros Oxylapia, genre apparenté à Ptychochromoides.
(Davantage d'infos à venir)
- Paretroplus
tsimolyStiassny, Chakrabarty & Loiselle, 2001 (Note
tsimoly
se prononce "tsimoulle"). Ce poisson est connu en France sous le nom de
"Lamena à lèvres bleues". Il avait été ramené
par Nourissat et de Rham. Le genre Lamena Allgayer, 1998 est mis
en synonymie avec Paretroplus
Bleeker, 1868 ; le joli nom de "Lamena"
disparait donc de la nomenclature, c'est dommage... pas dans nos coeurs,
c'est tant mieux. En gros le genre Paretroplus
serait composé
de deux groupes. Le premier comprend l'espèce type (P. damii)
et P. nourissati, P. tsimoly et peut-être
P. polyactis.
Les autres espèces constituant un deuxième groupe qui, sait-on
jamais, pourrait constituer dans le futur un nouveau genre.
- 1999 - Un nouveau Paretroplus, P.
maromandia, est décrit par Sparks & Reinthal (source site
Kullander). D'après Jean-Claude Nourissat il doit s'agir du Paretroplus
affinis petiti à barres verticales sombres et taches rouges.
Cette info m'est confirmée par P. Reinthal lui-même. On pourra
trouver la description à l'adresse suivante: http://ummz1.ummz.lsa.umich.edu/fishdiv/
(Cliquer sur "Publications").
- 1998 - le "Lamena" est décrit sous
Lamena
nourissati Allgayer, 1998 ; un nouveau genre, pour cet Etroplinae
dédié à son découvreur, Jean-Claude Nourissat
qui a également découvert une autre espèce appartenant
au genre dans la Grande Ile.
Amérique
du sud
Juin 2024
- Description d'un Aequidens originaire du Mato-Grosso, Aequidens pirilampo, Olivira et al, 2024. Le
nom d'espèce « pirilampo » signifie luciole en portugais
populaire de la région ou vit la nouvelle espèce. C’est un coleoptere
bioluminescent très commun dans cette région. Ces insectes émettent une
lumière verte intense, qui fait allusion aux motifs de couleur de la
nouvelle espèce vivante.
Oliveira, R.C., Tencatt, L.F.C., Deprá, G.C., Britzke, R., Oliveira, C. & Graça, W.J. (2024): A new species of Aequidens (Cichliformes: Cichlidae) from the rio Paraguai basin, Brazil . Neotropical Ichthyology, 22 (2): e230106.
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Juillet 2023
- Description de deux nouveaux Crenicichla du complexe mandelburgeri et qui doivent être placés dans le nouveau sous-genre Lacustria. Ils sont originaires du bassin du Piray Guazu (Argentine)
Crenicichla ama (C sp "Piray Guazu"). Le nom "ama" vient du
Guarani signifiant "pluie" en référence aux points sous la ligne de
taches médianes donnant l'impression de pluie tombant des nuages.
Crenicichla aravera (C sp "Piray Guazu Line). ’Le
nom « aravera » vient du guarani pour « flash » en
allusion au long corps, à la tête pointue et à une coloration dominante
d’une bande médiane noire et d’une stratégie de chasse rapide, toutes faisant allusion à un flash
Říčan, Oldřich
& Lubomír Piálek, Adriana Almirón, & Jorge Casciotta. 2023.
"Description of two new species forming a sympatric species pair of Crenicichla (Teleostei: Cichlidae) endemic to the Piray Guazú River in the Paraná River Basin, Misiones, Argentina and belonging to the C. mandelburgeri species complex". European Journal of Taxonomy. (879):38-63. DOI: 10.5852/ejt.2023.879.2159
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Juillet 2023
- Les Bujurquina semblent à la mode. Description de deux nouvelles espèces boliviennes ;
Bujurquina beniensis originaire du Rio Beni en Bolivie et B. mabelae à la répartition plus grande dans le basssin du Mamoré
Careaga, Matias & Guido Miranda, Fernando M. Carvajal-Vallejos. 2023. "Description of two new species of Bujurquina (Teleostei: Cichlidae) from the Bolivian Amazon". Neotropical Ichthyology. 21(2):e220093. DOI: 10.1590/1982-0224-2022-009
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Juin 2023
- Très grosse révision des Crenicichla. Je vais essayer de résumer.
Crenicichla et Teleocichla forment la nouvelle sous-tribu des Crenicichlina
Le genre Crenicichla est éclaté :
Crenicichla (Crenicichla) monotypique avec C. macrophthalma
Crenicichla (Batrachops) espèce type Batrachops reticulatus
Crenicichla (Lacustria) espèce type C. lacustris
Wallaciia espèce type C. wallacii
Hemeraia espèce type C. hemera
Saxatilia espèce type C. saxatilis
Lugubria espèce type C. lugubris
Varella, Henrique Rosa
& Sven O. Kullander, Naércio A. Menezes, Claudio Oliveira, Hernán
López-Fernández. 2023. "Revision of the generic classification of pike
cichlids using an integrative phylogenetic approach (Cichlidae: tribe
Geophagini: subtribe Crenicichlina)". Zoological Journal of the Linnean Society. 2023(20):1-43. DOI: 10.1093/zoolinnean/zlad021
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Juin 2023
- Description d'une nouvelle espèce de Bujurquina du Pérou, Bujurquina omagua,
du nom du peuple Omagua. L'article inclut une clé d'identification des
espèces du gnene, lui-même divisé en deux groupes : le groupe Nord avec
une dorsale ornementée et le groupe Sud avec une dorsale non ornementée
Ríčan, Oldřich & Štepánka Říčanová. 2023. "A new highly apomorphic species of Bujurquina (Teleostei: Cichlidae) from a reverse flowing river in the Peruvian Amazon, with a key to the species in the genus". European Journal of Taxonomy. 870(1):167–201. DOI: 10.5852/ejt.2023.870.2127
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Mai 2023
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Etude intéressante sur les Bujurquina. De
nombreuses espèces non décrites semblent exister dans l'Ouest du bassin
amazonien, le genre semble donc particulièrement important.
Repeated ecomorphological divergence in Bujurquina (Teleostei: Cichlidae) body shape
Oldřich Říčan,
Anežka Pangrácová,
Cecilia E. Rodriguez Haro,
Štěpánka Říčanová
https://doi.org/10.25225/jvb.23004
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Décembre 2022
- Très grosse publication sur le genre Australoheros, dont je mets le résumé :
Les analyses morphologiques et génétiques des espèces d’Australoheros
axées sur celles distribuées dans les rivières côtières du Rio de La
Plata nord au Rio Buranhém, appuient la reconnaissance de 17 espèces
valides dans le genre. Huit espèces sont représentées dans les rivières
côtières : A acaroides, A. facetus, A. ipatinguensis, A. oblongus, A. ribeirae et A. sanguineus sont validées à partir de descriptions antérieures. Australoheros mboapari est une nouvelle espèce du Rio Taquari dans le drainage du Rio Jacuí. Australoheros ricani
est une nouvelle espèce du haut Rio Jacuí. Des spécimens du Rio
Yaguarón et du Rio Tacuary, affluents de Laguna Merín, et affluents du
Rio Negro, affluent du Rio Uruguay sont assignés à A. minuano en attendant des données critiques sur des spécimens de la localité type d’A. minuano. Australoheros taura est un synonyme junior d’A. acaroides. Australoheros autrani, A. saquarema, A. capixaba, A. macaensis, A. perdi et A. muriae sont des synonymes juniors d’A. ipatinguensis. Heros autochthon, A. mattosi, A. macacuensis, A. montanus, A. tavaresi, A. paraibae et A. barbosae, sont des synonymes juniors d’A. oblongus. Heros jenynsii est un synonyme junior de A. facetus "
Santos de Lucena, Carlos A
& Sven Kullander, Michael Norén, Bárbara Calegari. 2022.
"Conjectures and refutations: Species diversity and phylogeny of
Australoheros from coastal rivers of southern South America (Teleostei:
Cichlidae)". Plos One. 17(12):e0261027. DOI: 10.1371/journal.pone.0261027
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Septembre 2022
- Description d'un nouveau Mikrogeophagus, M. maculicauda, originaire du Rio Pindaituba, bassin Est du haut Rio Guaporé. La nouvelle espèce se distingue de M. altispinosus par la présence d'une grande tache sombre sur le pédoncule caudal.
Pas certain que la sous-espèce, voire seulement la variété géographique, n'aurait pas été plus appropriée.
Staeck, Wolfgang & Felipe Polivanov Ottoni, Ingo Schindler. 2022. "Mikrogeophagus maculicauda, a new dwarf cichlid (Teleostei: Cichlidae) from the eastern drainage of the upper Rio Guaporé, Brazil". Fishtaxa. (24):49-58
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Description d'une espèce bien connue des aquariophiles c'est notre ancien Geophagus sp "red head Tapajos" qui doit donc maintenant porter le nom de Geophagus pyrocephalus (on remarque que le nom d'espèce est tout a fait en rapport avec le nom commercial. (Photo faite chez moi en 2006)
Chuctaya, J., Nitschke, P., Andrade, M.C., Wingert, J. & Malabarba, L.R. (in press): A new species of Geophagus (Teleostei: Cichlidae): naming a cichlid species widely known in the Aquarium hobby as Geophagus sp. Tapajos Red head”.Journal of Fish Biology,
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Juillet 2022
- Description d'une nouvelle espèce d'Astronotus, Astronotus mikoljii, originaire de l'Orenoque et Venezuela
Lozano, A.P., Lasso-Alcalá, O.M., Bittencourt, P.S., Taphorn, D.C., Perez, N. & Farias, I.P. (2022): A new species of Astronotus (Teleostei, Cichlidae) from the Orinoco River and Gulf of Paria basins, northern South America.ZooKeys, 1113: 111–152.
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- Description de Geophagus pyrineusi Depra et al,
2022, une espèce du Rio Teles Pires, bassin du Tapajos. L'espèce se
caractérise par une barre infra-occulaire complète et les barres
latérales 5 et 6-7 très marquées.
Deprá, G.C., Ohara, W.M. & Silva, H.P. (2022): Geophagus pyrineusi: a new species from the rio Teles Pires, rio Tapajós basin, Brazil (Cichliformes: Cichlidae: Geophagini) Zootaxa, 5162 (1): 37-53.
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Décembre 2021
Description de Satanoperca setepele, nouvelle espèce de Satanoperca du groupe jurupari. L'espèce
est originaire des bassins des Rios Tocantins, Araguaia et haut Parana
(introduit) . Le nom vient de "sete-pele" sept peaux en portuguais,
désignation brésilienne de "démon". Après Satanoperca (= perche de Satan) puis Satanoperca daemon, S. lilith (femelle démon), voici S. setepele.
Ota, Renata Rúbia & Gabriel de Carvalho Deprá, Sven Kullander, Weferson Júnio da Graça, Carla Simone Pavanelli. 2021. "A new species of Satanoperca (Teleostei: Cichlidae) from the Rio Tocantins basin, Brazil". Neotropical Ichthyology. 19(4). DOI: 10.1590/1982-0224-2021-0116
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Mars 2020
Description d'une nouvelle espèce de Cichla originaire de l'Essequibo et des rivières situées à l'Ouest (Rupunini, cuyuni etc) : Cichla cataractae (Le nom vient de "cataracte" en référence à l'habitat de l'espèce. On la trouve avec C. ocellaris qui, lui, occupe des zones plus calmes. Il se caractérise notamment par deux taches latérales bordées de blanc.
Photo ci-contre (issues de la publication) - paratypes :
B : femelle gravide probable.
C : Mâle avec bosse
Sabaj Pérez, Mark H & Hernán López-Fernández, Stuart C.Willis, Devya D. Hemraj, Donald C. Taphorn, Kirk O. Winemiller. 2020. "Cichla cataractae (Cichliformes: Cichlidae), new species of peacock bass from the Essequibo Basin, Guyana and Venezuela". Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia. v. 167(n. 1), pp. 69-86
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Février 2019
Apistogramma psammophila (du grec signifiant "qui aime le sable") est décrit du cours inférieur de l'Atabapo en Colombie. L'espèce est proche de A. diplotaenia.
Staeck, W. & Schindler, I. (2019): Apistogramma psammophila – a new geophagine dwarf cichlid (Teleostei: Cichlidae) from the Rio Atabapo drainage in Colombia and Venezuela. Vertebrate Zoology, 69 (1): 103-110.
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Gymnogeophagus jaryi est décrit du Parana à Misiones en Argentine. Espèce soeur de Gymnogeophagus caaguazuensis.
Son nom veut dire "Grand-mère" dans la langue Guarani et il est dédié
aux "grands-mères de la Place de mai" une ONG dont le but est de
retrouver la trace des enfants disparus lors de la dictature argentine.
Alonso F, Terán GE, Aguilera G, Říčan O, Casciotta J,
Serra WS, et al. (2019) Description of a new species of the Neotropical
cichlid genus Gymnogeophagus.
Miranda Ribeiro, 1918 (Teleostei: Cichliformes) from the Middle Paraná basin, Misiones, Argentina. PLoS ONE 14(2)
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Gymnogeophagus jaryi Alonso et al. 2019
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- Décembre 2018
Description de Gymnogeophagus peliochelynion nouvelle espèce de Gymnogeophagus de l'Uruguay possèdant des lèvres hypertrophiées Le nom peliochelynion vient du grec signifiant "lèvres noires et
bleues". L'espèce se rencontre dans le bassin du Rio Arapey
Grande, affluent du bassin inférieur du Rio Uruguay.
Turcati, Andréia & W.S. Serra Alanis, L.R. Malabarba. 2018. "A new mouth brooder species of Gymnogeophagus with hypertrophied lips (Cichliformes: Cichlidae)". Neotropical Ichthyology. v. 16(n. 4), pp. Epu
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Gynogeophagus peliochelynion
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Octobre 2018
- Description de Crenicichla yjhui originaire du bassin de l'Urugay en Argentine. L'espèce appartient au complece de Crenicichla mandelburgeri.
Piálek, Lubomír & Jorge Casciotta, Adriana Almirón, Oldřich Říčan. 2018. "A new pelagic predatory pike cichlid (Teleostei: Cichlidae: Crenicichla) from the C. mandelburgeri species complex with parallel and reticulate evolution". Hydrobiologia. pp. 1–19
Il n'y a pas eu d'enregistrement dans
zoobank pour la version numérique, la date de publication à retenir est
donc celle de la publication sur papier soit 2019
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Crenicichla yjhui
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Juillet 2018
- Desription de trois nouveaux Geophagus du groupe de G. brasiliensis
G. rufomarginatus (en référence à la coloration du bord de la dorsale), état de Bahia, bassin du moyen et inférieurdu Rio Buranhen.
G. multiocellus (en référence aux nombreux points bleutés sur la nageoire caudale), état de Bahia, cours médian du Rio Contas.
G. santosi (en l'honneur de Alexandre Clistenes Alcântara Santos), état de Bahia, Rio Mariana - petit fleuve côtier isolé.
Notons que les descriptions
sont basées non seulement sur des caractères anatomiques mais également
sur des études ADN. Cela laisserait-il entrevoir la description
prochaine d'un nouveau genre pour les espèces du groupe brasiliensis ?
Matto, José L& W.J.E.M. Costa. 2018. "Three new species of the ‘Geophagus’ brasiliensis species group from the northeast Brazil (Cichlidae, Geophagini)". Zoosystematics and Evolution. v. 94(n. 2), pp. 325-337
- Une autre piublication intéressante concerne les Gymnogeophagus : Říčan, Oldřich & Š. Říčanová, K. Dragová, L. Piálek, A. Almirón, J. Casciotta. 2018. "Species diversity in Gymnogeophagus
(Teleostei: Cichlidae) and comparative biogeography of cichlids in the
Middle Paraná basin, an emerging hotspot of fish endemism". Hydrobiologia. pp. 1–24
avril 2018 :
- Description de Crenicichla dandara du groupe lugubris. Espèce connue antérieurement comme "Xingu III"
Varella, Henrique Rosa & P.M.M. Ito. 2018. "Crenicichla dandara, new species: the black jacundá from the Rio Xingu (Teleostei: Cichlidae)". Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia. v. 166(n. 1), pp. 1-12
Février 2018
-
Description d'une nouvelle espèce de
Satanoperca apparentée à S. jurupari. Satanoperca
curupira se distingue par la présence de 3 à 7 bandes
obliques sous l’œil, il est originaire du bassin du Rio Madeira au
Brésil. L'espèce a autrefois été présentée sous le nom de S.
jurupari "Rio Jaru" (Werner & Stawikowski) ou
Satanoperca sp. "Jaru" (Weidner). Le nom d'espèce
fait référence à la mythologie brésilienne, ce personnage
protégeait la forêt et ses habitants et punissait ceux qui
chassaient pour le plaisir ou tuaient des femelles en gestation ou
des jeunes.
Ota, Renata R & S.O. Kullander, G.C. Deprá, W.J. da Graça, C.A. Pavanelli. 2018. "Satanoperca curupira, a new cichlid species from the rio Madeira basin in Brazil (Teleostei: Cichlidae)". Zootaxa. v. 4379(n. 1), pp. 103–112.
- Description de Crenicichla ploegi nouvelle espèce de Crenicichla du groupe de C. saxatilis.
L'espèce est nommé en l'honneur de Alex Ploeg décédé en compagnie de sa
femme et de son fils lors de l'attentat contre le vol MH17 de Malaysian
Airlaines au-dessus de l'Ukraine le 17 juillet 2014. A. Ploeg avait
beaucoup travaillé sur le genre Crenicichla
dont il avait décrit de nombreuses espèces. La nouvelle espèce se
distingue des autres espèces du groupe notamment par une bande
latérale plus large et des points ou vermiculures sur la tête chez de
nombreux sujets adultes. Elle se rencontre dans le Mato Grosso dans le
bassin de l'Amazone (Rio Juruena supérieur) mais également dans le
bassin du Parana (Cours supérieur du Rio Paraguai)
Varella, H.R., Loeb, M.V., Lima, F.C.T. & Kullander, S.O. (2018): Crenicichla ploegi, a new species of pike-cichlid of the C. saxatilis
group from the Rio Juruena and upper Rio Paraguai basins in Brazil,
with an updated diagnosis and biogeographical comments on the group
(Teleostei: Cichlidae). Zootaxa 4377 (3) 361-386
Décembre 2017
- Description de Gymnogeophagus taroba Casciotta, Almirón, Piálek & Říčan, 2017. L'espèce appartient à un groupe défini dans la publication, le groupe de G setequedas comportant également G. che. Les
trois espèces occupent le bassin du Rio Parana. La nouvelle espèce est
restreinte à l'Iguazu au -dessus des chutes. Chaque espèce est séparée
des autres par des chutes ou des rapides. Outre des caractéristiques
anatomiques, G taroba se
distingue par des critères chromatiques notamment dans les nageoires.
Le nom provient d'un guerrier d'une légende des indiens Kaingang.
Casciotta, Jorge & A. Almirón, L. Piálek, O. Říčan. 2017. "Gymnogeophagus taroba (Teleostei: cichlidae), a new species from the Río Iguazú basin, Misiones, Argentina". Historia Natural - Tercera Serie. v. 7(n. 2), pp. 5-22
Mai 2017
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Description d'un nouvel Apistogramma incubateur
buccal larvophile (Apistogramma megastoma Römer et al.
2017) dont le nom fait référence à la taille de la
bouche. La nouvelle espèce, proche de Apistogramma barlowi,
a été distibruée sous le nom de sp. "jutai", sp. "diamondface",
"Diamante". Il n'est actuellement pas encore très clair de savoir
si le "kelleri" fait également partie de l'espèce mais je
pense que les probabilités sont fortes.
Römer, U., Römer, C.I., Estivals, G., Díaz, A.V., Duponchelle,
F., Dávila, C.R.G., Hahn, I. & Renno, J.-F. (2017): Description
of a new maternal larvophilic mouth-brooding cichlid species, Apistogramma
megastoma sp. n. (Teleostei: Perciformes: Geophaginae), from Loreto, Peru.
Vertebrate Zoology, Published online:
15.05.2017.
-
Description de Apistogramma sororcula (=
petite soeur en référence à sa parenté avec
A.
staecki), connu précédemment sous le nom de Apistogramma
"Guaporé"
ou cf. staecki "Guaporé"
Staeck, Wolfgang & I. Schindler.
2016. "Apistogramma sororcula, a new dwarf cichlid (Teleostei: Cichlidae)
from the drainage of the rio Guaporé in Bolivia and Brazil". Vertebrate
Zoology. v. 66(n. 22), pp. 141-150
Mai 2016
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Nouveau Teleocichla, Teleocichla preta
est décrit du Rio Xingu et Cachoeira Chadasinho entre São
Félix do Xingu et Cachoeira do Jericoá en aval d'Altamira,
Pará State ainsi que la partie basse du Rio Iriri. Le nom d'espèce
fait référence à la coloration (preta = noir en portugais).
Il se distingue par cette coloration sombre estompant les autres marques
corporelles. C'est aussi le plus grand des Teleocichla (121 mm LS).
Il était connu dans diverses publications sous les noms de T. sp
"Xingu II" ou sp. "Preta"
Varella, H.R., Zuanon, J., Kullander,
S.O. & López-Fernández, H. (in press): Teleocichla preta,
a new species of cichlid from the Rio Xingu Basin in Brazil (Teleostei:
Cichlidae). Journal of Fish Biology.
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Un nouvel Aequidens a été
décrit dans la région de l'Orénoque supérieur,
le Rio Negro et le canal Casiquiare au Venezuela. Il était
connu auparavant sous les noms de Aequidens sp. 'Uaupes/São
Gabriel' et Aequidens cf. pallidus „Sao Gabriel“. Il semble apparenté
à Aequidens pallidus et s'en distingue par une bande médio-latérale
continue ainsi que par la tache latérale située au-dessus
de la ligne latérale au niveau des rayons mous postérieurs
de la nageoire dorsale. Le nom d'espèce fait référence
à la position haute de cette tache.
Hernández-Acevedo, Jaime H &
J.A. Machado-Allison, C.A. Lasso. 2015. "Aequidens superomaculatum
(Teleostei: Cichlidae) una nueva especie del alto Orinoco y Río
Negro, Venezuela". Biota Colombiana. v. 16(n. 2), pp. 96-106 (crc07314).
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Deux nouveaux Apistogramma du groupe
regani,
Apistogramma eleutheria et A. flavipedunculata originaires du Rio Cuaura
sont décrits.
Varella, Henrique R & R. Britzke.
2016. "Apistogramma eleutheria and A. flavipedunculata, two new species
of dwarf cichlids from the rio Curuá on Serra do Cachimbo, Brazil
(Teleostei: Cichlidae)". Ichthyological Bulletin of the J.L.B. Smith Institute
of Ichthyology. v. 27(n. 1), pp. 81-95
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Encore une nouvelle espèce de Gymnogeophagus.
Décrite dans le bassin inférieur du rio Uruguay en Uruguay
; auparavant conue sous les noms de Gymnogeophagus sp
"north" elle fut aussi consiédérée comme étant
G.
meridionalis dans plusieurs publications. Gymnogeophagus terrapurpura
est
décrit sur la base de différences mineures dans la couleur
de la nageoire dorsale par rapport à G. meridionalis
Le nom d'espèce, terrapurpura, fait référence a au
roman de G.E. Hudson “La Tierra Purpúrea”. Compte-tenu des critères,
le statut spécifique semble discutable.
Loureiro, Marcelo & M. Zarucki, L.R.
Malabarba, I. González-Bergonzoni. 2016. "A new species of Gymnogeophagus
Miranda Ribeiro from Uruguay (Teleostei: Cichliformes)". Neotropical Ichthyology.
v. 14(n. 1),
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Decembre 2015
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Cinq nouveaux Gymnogeophagus. J'ai
eu la flemme de faire le résumé et j'ai trouvé celui
de Juan Miguel Artigas Azas excellent sur CRC. Je l'ai donc traduit :
Cinq espèces nouvelles de Gymnogeophagus
du Brésil et de l’Uruguay rencontrées dans les Rio Uruguay
et Rio Negro dans le bassin de la Plata en Amérique du Sud ont été
décrites par les ichtyologistes Luis Malabarba, Maria Claudia Malabarba
et Roberto Reiss. Toutes les espèces nouvelles sont proches parentes
de Gymnogeophagus gymnogenys et ont une distribution allopatrique (géographiquement
séparée). Les nouvelles espèces sont :
Gymnogeophagus pseudolabiatus du
Rio Quaraí et ses affluents dans le centre du basin du Rio Uruguay.
Le nom est donné en référence aux lèvres très
développées identiques à celles de G. labiatus. Il
se distingue entre autre par la présence d’une profonde entaille
au milieu de la lèvre inférieure.
Gymnogeophagus mekinos du Rio Negro
et des rivières côtières de l’Uruguay et du sud du
Brésil. Le nom fait référence au corps comparativement
allongé de l’espèce. Il se distingue de tous les autres Gymnogeophagus
par une barre oblique sombre allant de l’œil au bord antérieur de
la tête chez les mâles adultes.
Gymnogeophagus constellatus du Rio
Ijui et ses affluents dans le centre du basin du Rio Paraguay. Le nom fait
référence au patron de points blanc brillant dans la partie
supérieure centrale des flancs. Il se distingue des autres Gymnogeophagus
par une tache médio-latérale très large sur laquelle
chaque écaille formant la tache porte un large point blanc.
Gymnogeophagus missioneiro du Rio
Piratini et ses affluents dans le centre du bassin de l’Uruguay. Le nom
fait référence à la zone où étaient
installées les missions jésuites au 18 ème siècle
au sud du Brésil et en Argentine, identique à la distribution
de l’espèce. Il se différencie du reste des espèces
du genre par une combinaison de caractères, incluant l’absence d’une
barre oblique allant de l’œil à la naissance de la nageoire dorsale,
l’absence d’une barre oblique de l’œil au bord antérieur de la tête
chez les mâles matures, les nageoires impaires colorées de
rouge et les rayons mous de la dorsale rarement écaillés.
Gymnogeophagus lipokareno de la
partie supérieure du bassin de l’Uruguay. Le nom est donné
en référence à la très grosse bosse adipeuse
des mâles adultes. Il se distingue principalement de tous les autres
Gymnogeophagus par la coloration jaune clair des nageoires impaires couvertes
de points blancs alignés entre les rayons.
Avec ces descriptions le genre Gymnogeophagus
compte 16 espèces décrites et généralement
acceptées.
Malabarba, Luis R & M.C. Malabarba
& R.E. Reis. 2015. « Descriptions of five new species of the
Neotropical cichlid genus Gymnogeophagus Miranda Ribeiro, 1918 (Teleostei:
Cichliformes) from the rio Uruguay drainage ». Neotropical Ichthyology.
v. 13(n. 4), pp. 637-662.
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Un nouveau Geophagus du groupe brasiliensis
Description d’un nouveau « Geophagus
» du groupe brasiliensis. G. diamantinensis originaire du
haut bassin du Paraguacu, Chapada Diamentina, Nord-Est du Brésil.
On va se passer des caractères discriminants mais si certains y
tiennent vraiment je leur laisserai le plaisir des analyses. Evidemment
ce groupe de géophages nécessite la description d’un genre
nouveau.
Le groupe « brasiliensis »
compte maintenant 5 espèces décrites : G. brasiliensis,
G. iporangensis, G. itapicuruensis, G. obscurus et G. diamantinensis.
Il est fort probable que d’autres descriptions viendront, pour le «
Bahia Red » notamment.
Mattos, José L & Wilson J.E.M.
Costa & Alexandre C.A. Santos. 2015. « Geophagus diamantinensis,
a new species of the G. brasiliensis species group from Chapada Diamantina,
north-eastern Brazil (Cichlidae: Geophagini) ». Ichthyological Explorations
of Freshwaters. v. 26(n. 3), pp. 209-220
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Novembre 2015
Deux nouveaux Apistogramma.
Une étude sur les Apistogramma
du
Pérou a vu la redescription de A. payaminonis et la description
de deux espèces apparentées.
Apistogramma wolli Römer, Soares,
García Dávila, Duponchelle, Renno & Hahn, 2015. Espèce
dédiée à Wolfgang “Wolli” Friedrich, aquariophile
allemand. Originaire de la région de Cabo Pontoja au nord-ouest
du Pérou
Apistogramma feconat Römer,
Soares, García Dávila, Duponchelle, Renno & Hahn, 2015
a été connu sous le nom de Apistogramma sp. « Swilling
». Originaire de la partie basse di Rio Pucacuro, nord-ouest de Intuto,
nord du Pérou. Le nom vient de « Federation of the Native
Communities of the Tigre» (FECONAT ).
La publication présente une carte
de répartition des espèces du groupe nijseni au nord du Pérou
ainsi qu’un dessin comparatif intéressant des patrons mélaniques
des femelles du groupe.
Römer, Uwe & D.P. Soares , C.R.
García Dávila, F. Duponchelle, J.-F. Renno, I. Hahn. 2015.
« Re-description of Apistogramma payaminonis Kullander, 1986, with
descriptions of two new cichlid species of the genus Apistogramma (Teleostei,
Perciformes, Geophaginae) from northern Peru ». Vertebrate Zoology.
v. 65(n. 3), pp. 287-314
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Octobre 2015
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Les espèces de Crenicichla du
Rio Iguazu ont été
étudiées récemment. Cinq espèces y sont rencontrées
dont deux nouvelles décrites du bas Iguazu, au-dessus des chutes.
Une (C. lepidota) n’est pas endémique.
La première décrite, Crenicichla
tuca a été popularisée notamment par Oliver Lucanus
sous le nom provisoire de sp. « Botox », il était également
connu sous le nom de « Iguazú biglips 2 ». Il s’agit
comme les noms provisoires l’indiquent d’une espèce présentant
une forte hypertrophie labiale, permettant au poisson de « sucer
» les roches et crevasses pour en extraire les divers animalcules.
Le nom spécifique venant de la langue Guarani signifiant toucan
et fait donc également référence aux lèvres
en parallèle avec le grand bec de l’oiseau.
La seconde espèce décrite,
Crenicichla
tapii est une espèce qui vit en groupe et est herbivore, il
est rencontré sur les grandes dalles couvertes d’algues qu’il broute.
La tête est très concave et la bouche terminale. Le nom spécifique
vient également du Guarani et signifie tapir par comparaison avec
la formes céphalique du mammifère et du poisson.
Les autres espèces étudiées
sont C. iguassuensis (redécrit). Toutefois, la population
type est éloignée et semble différer des sujets du
bas Iguazu, ces derniers pourraient donc constituer une espèce nouvelle
(ils furent également mal déterminés comme C. tesay)
Il semble y avoir un imbroglio avec la
dernière espèce, C. tesay, dont la série type
comprendrait deux espèces : C. tesay (forme à petite
bouche) également parfois appelé C. aff. yaha « Iguazú
2 » et le « faux iguassuensis » (grande bouche). La série
type de C. yaha comprendrait d’ailleurs également un exemplaire
de l’Iguazu, donc un C. tesay (c’est clair non ???).
Il est remarqué également
un parallèle évolutif entre ces espèces de l’Iguazu
et des espèces similaires du Paraguay : C. iguassuensis vs. C.
missioneira et C. celidochilus ; C. tapii vs. C. hadrostigma ; C. tesay
vs. C. minuano ; C. tuca vs. C. tendybaguassu
*Piálek, L., Dragová, K.,
Casciotta, J., Almirón, A. & ?í?an, O. (2015): Description
of two new species of Crenicichla (Teleostei: Cichlidae) from the Lower
Iguazú River with a taxonomic reappraisal of C. iguassuensis, C.
tesay and C. yaha. Historia Natural, 5 (2)
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Nouvelle espèce de Crenicichla nain
Un nouveau Crenicichla nain vient
de se voir attribuer un nouveau nom scientifique : Crenicichla anamiri
Ito
& Py-Daniel, 2015. Il est originaire du bassin du Rio Xingu et avait
été récolté vers le début des années
90. Il avait été présenté en 1992 par Franz
Warzel dans le Cichlid Yearbook vol 2 p.82 sous le nom de « Crenicichla
sp. cf. regani ». Il est apparenté à C. regani
mais s’en distingue par sa taille inférieure (6 cm pour les mâles),
une gueule plus courte, un corps plus haut et des marques sur la caudale.
*Ito, Priscila Madoka M & L.H.R. Py-Daniel.
2015. « A small new species of Crenicichla Heckel, 1840 from middle
rio Xingu, Brazil (Teleostei: Cichlidae) ». Neotropical Ichthyology.
v. 13(n. 3), pp. 471-47
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Septembre 2015
Description de l'espèce connue
sous le nom de Heros sp. "Incubateur". Voici le résumé
:
Heros liberifer sp. n. est décrit
dans le bassin du Rio Orenoque supérieur et médian au Venezuela.
La nouvelle espèce se distingue de toutes les autres espèces
de Heros par son patron mélanique unique composé de plusieurs
séries horizontales de petits points rouges lumineux sur la partie
inférieure des flancs et par son comportement reproducteur unique.
Heros
liberifer sp. n. peut être différencié de Heros
severus Heckel, 1840 par une tache caudale différente, des lèvres
plus fines, un iris rouge lumineux et la 4ème barre verticale non
raccourcie mais s’étendant de la base de l’anale à la base
de la dorsale. De plus des commentaires sont faits sur la coloration de
sujets vivants de Heros severus, sa distribution et son écologie.
Staeck, Wolfgang & I. Schindler. 2015.
"Description of a new Heros species (Teleostei, Cichlidae) from the Rio
Orinoco drainage and notes on Heros severus Heckel, 1840". Bulletin of
Fish Biology. v. 15(n. 1-2), pp. 121-136
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Crenicichla monicae, Kullander
et Varella 2015 a été décrit un peu avant l’été.
L’espèce avait été récoltée en 1852
(Wallace) puis en 1923-1925 (expédition suédoise) pour les
spécimens ayant servi à la description ; elle ne semble pas
connue vivante. Il s’agit d’un membre du groupe lugubris originaire
du haut Rio Negro et plus particulièrement des cours inférieurs
de ses affluents, le Rio Uaupès et le Rio Içana. Il se caractérise
par des écailles cycloides (comme quelques autres espèces
dont C. johanna). Les femelles présentent des séries
de taches noires sur la partie supérieure des flancs, la dorsale
et la caudale.
L’espèce est dédiée
à Mônica Toledo-Piza Ragazzo qui a publié les dessins
originaux de Wallace.
Kullander, Sven & H.R. Varella. 2015.
« Wallace’s pike cichlid gets a name after 160 years: A new species
of cichlid fish (Teleostei: Cichlidae) from the upper Rio Negro in Brazil
». Copeia. v. 103(n. 3), pp. 512-519
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Un nouveau genre, Rondonacara Ottoni
& Mattos, 2015, est décrit pour un poisson initialement placé
dans les Nannacara puis déplacé dans les Aequidens
: Rondonacara hoehnei. Le genre est proche des Laetacara. Le
nom de genre vient du Marechal Cândido Rondon qui a conduit l’expédition
scientifique ayant permis de récolter les spécimens types.
L’espèce est redécrite dans la publication. Elle est très
gravement menacée car elle semble restreinte à une très
petite zone d’un affluent du Rio Das Mortes, bassin de l’Araguaia or cette
zone est menacée par l’agriculture intensive.
Ottoni, F.P. & Mattos, J.L.O. (2015):
Phylogenetic position and re-description of the endangered cichlid Nannacara
hoehnei, and description of a new genus from Brazilian Cerrado (Teleostei,
Cichlidae, Cichlasomatini).
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Un nouveau Retroculus , Retroculus acherontos
Landim et al., 2015 est décrit du haut Rio Tocantins. Il se distingue
des autres espèces par la présence d’une bosse sur la nuque
des vieux sujets, une tache noire irrégulière au milieu des
rayons mous antérieurs de la nageoire dorsale, moins de rayons aux
nageoires pectorales, un corps plus haut au profil ventral convexe et des
écailles sur les joues identiques en taille à celles des
flancs. Le nom d’espèce vient du Grec Acherontos signifiant «
d’Acheron » en référence à la rivière
de mythologie grecque coulant vers Hades, pays des âmes. C’est une
référence au Rio das Almas qui signifie « rivière
des âmes » en portugais. L’espèce a été
présentée dans la littérature sous le nom Retroculus
sp. « alto tocantins », (Lucanus, 2011). Une nouvelle diagnose
du genre Retroculus est également proposée.
Landim, María Isabel & C.R.
Moreira & C.A. Figueiredo. 2015. « Retroculus acherontos, a new
species of cichlid fish (Teleostei) from the Rio Tocantins basin ».
Zootaxa. v. 3973(n. 2), pp. 369-380
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Le 31 décembre nous avons appris la
description d’un nouvel Apistogramma dédié à Sven
Kullander : Apistogramma kullanderi. Cette nouvelle espèce était
auparavant connue sous le nom de Apistogramma sp « Gigas »
faisant référence à sa grande taille. L’holotype mesure
en effet 8 cm de longueur standard, ce qui est considérable pour
un Apisto. Il provient du haut Rio Curua (Brésil / Para / Altamira)
a titan among dwarfs: Apistogramma
kullanderi, new species (Teleostei: Cichlidae)
Varella, H.R. & Sabaj Pérez,
M.H. (2014)
Ichthyol. Explor. Freshwaters, Vol. 25,
No. 3, pp. 243-258
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Description d'une nouvelle espèce de
Geophagus
connue sous le nom de Geophagus sp. « Aripuana » (Gottwald,
2011) mais qui devra porter maintenant le nom de Geophagus mirabilis.
Le nom d’espèce vient du latin
et signifie extraordinaire, merveilleux, admirable. Il est originaire du
Rio Aripuana en amont des chutes Dardanelos dans le Mato-Grosso.
Il se distingue notamment par la présence
de 2 à 6 taches sombres sur les flancs chez les spécimens
de plus de 8 cm mais aussi par un patron mélanique unique constitué
de vermiculures ou points bleu-iridescent sur le côté de la
tête. D’autres traits, moins visibles pour l’aquariophile, sont également
indiqués dans la description.
Gabriel C. Deprá & Sven O. Kullander,
Carla S. Pavanelli and Weferson J. da Graça. 2014. "A new colorful
species of Geophagus
(Teleostei: Cichlidae), endemic to the rio
Aripuanã in the Amazon basin of Brazil". Neotropical Ichthyology.
v. 12(n. 4), pp. 737-746
Octobre 2014
Un nouvel Apistogramma de
l’Amazonie péruvienne vient d’être décrit. Il était
connu sous deux noms commerciaux : « Papagei » et « Pebas
» (Koslowski, 2002) séparés uniquement par la forme
de la tache sur le pédoncule caudal. Koslowski avait signalé
que ces deux formes pouvaient n’être que des variantes d’une seule
et même espèce. C’est donc fait, les deux formes géographiques
sont maintenant réunies sous le nom de Apistogramma ortegai
Britzke et al., 2014 qu’il ne faudra pas confondre avec Apistogramma
urteagai Kullander, 1983. Dédié au professeur Hernán
Ortega Torres, ichtyologue au Muséum d’Histoire Naturelle de Lima,
il est originaire de petits affluents de la rivière Ampyiacu. C’est
une espèce appartenant au groupe A. regani.
Les auteurs évoquent également
le cas d’une autre espèce de la région, A. amoena (Cope,
1872) dont les types ont été perdus et qui se caractériserait
notamment par une tache au bout de la queue. Son statut semble loin d’être
clair
Une polémique semble naître
concernant cette nouvelle espèce. Le mieux est de vous traduire
une intervention de Mike Wise, spécialiste des Apisto, sur le forum
de Cichlid Room Companion :
« Il y a eu des discussions sur divers
forums concernant la synonymie des formes Pebas et Papagei. Les aquariophiles
ayant une expérience importante avec ces deux formes ont été
surpris qu’ils soient regroupés en une seule espèce. Les
auteurs écrivent que ces deux formes ont été pêchées
ensemble. C’est la première fois que j’entends parler de cela. Tous
ceux que je connais et qui ont fait des collectes de ces deux formes (y
compris moi-même) ne les ont jamais trouvés ensemble. Chaque
forme est isolée de l’autre par des dizaines de kilomètres,
dans différents affluents du Rion Ampiyacu. Ajoutons à cela
que le patron mélanique de reproduction des femelles des deux formes
est unique à chacune. Je pense que cela indique une séparation
spécifique. Je ne comprends pas non plus pourquoi le matériel
a été examiné uniquement d’un seul quebrada (ruisseau)
alors que ces formes ont des sites de collectes connus sur le bas et le
moyen Ampiyacu. Je ne serais pas surpris si, dans le futur, les deux
formes étaient séparées en deux espèces. »
Les échos lus ici et là sur
d’autres forums vont dans le même sens. Cela pose évidemment
le problème de savoir lequel (specimen type) est le vrai A. ortegai.
Il semble qu’il s’agit du « Papagai », alors que c’est le «
Pebas » qui se rencontre dans la zone étudiée !! L’explication
viendrait du fait que les « papagei » auraient été
introduits dans ce biotope afin d’en faciliter la pêche aquariophile
puisque la localité du « Papagei » est plus éloignée.
M. Wise propose donc de parler de A. cf. ortegai « Pebas »
pour la deuxième forme.
Mai 2014
-
Un nouveau Bujurquina
Peu connu des aquariophiles et pourtant
fort intéressant pour son comportement reproducteur, le genre Bujurquina
vient
de se voir attribuer une nouvelle espèce, Bujurquina pardus
(du grec « pardos » signifiant « léopard »
par référence au patron mélanique marqué de
petits points noirs). Espèce originaire du Rio Danta, affluent du
Rio Shionoyacu au Pérou. L’espèce est caractérisée
par ses petits points sur les flancs mais également par les extrémités
blanches des rayons de la dorsale (vs noires) et par une bande latérale
atteignant le pédoncule caudal alors qu’elle atteint usuellement
la partie molle de la dorsale. D’autre part, une clé d’identification
des espèces actuellement décrites au sein du genre est donnée
avec un graphique présentant les patrons mélaniques des différentes
espèces. Il faut toutefois garder à l’esprit que les patrons
à bases de lignes et barres ne sont pas toujours faciles à
observer tant ils sont variables selon l’humeur des poissons.
Arbour, J.H., Barriga Salazar, R.E. &
López-Fernández, H. (2014): A New Species of Bujurquina (Teleostei:
Cichlidae) from the Río Danta, Ecuador, with a Key to the Species
in the Genus. Copeia, 2014 (1): 79-86.
-
Crenicichla lucenai sp. n. du haut bassin
du Rio das Antas, sytème de la lagune dos Patos, Sud du Brazil
est décrit ici. La nouvelle espèce est similaire à
C. punctata et C. maculata. Elle se distingue des deux espèces par
un patron remarquable de lignes irrégulières brun-sombres
s'étendant de la ligne longitudinale au ventre (contre des lignes
irrégulières absentes. De plus C. lucenai peut se distinguer
de C punctata par l'absence de points sur le côté de la tête.
Espèce dédiée à Carlos Lucena
José L. Mattos , Ingo Schindler,
Felipe P. Ottoni 1 & Morevy M. Cheffe, 2014. A new species of
Crenicichla from the upper Rio das Antas basin, dos Patos lagoon system,
southern Brazil (Teleostei: Cichlidae). Vertebrate Zoology 64 (1) 2014
12/2013
-
Description d'un nouvel Apistogramma,
A. helkeri, appartenant au groupe d'A. hongsloi et originaire
du Venezuela (Rio Cuao). Il se distingue de barlowi notamment par une caudale
arrondie et exempte de marques mélaniques :<< caudal fin rounded,
hyaline and immaculate; dorsal fin lappets short, truncate, without extension
or prolongation; caudal spot large, vertically extended; lateral band chainlike
or running in a zigzag to 7th bar, not reaching caudal fin or caudal spot;
upper pectoral spot present; three distinct abdominal stripes.>>
Schindler, I. & Staeck, W. (2013):
Description of Apistogramma helkeri sp. n., a new geophagine dwarf cichlid
(Teleostei: Cichlidae) from the lower río Cuao (Orinoco drainage)
in Venezuela. Vertebrate Zoology, 63 (3): 301-306.
11/2013
-
Description d'une nouvelle espèce de
Geophagus,
G. crocatus, originaire de la Brebice River au Guyana. L'espèce
se distingue des autres Geo du groupe surinamensis par la présence
d'une barre suborbitale incomplète et par la présence de
6 barres sur les flancs, la 2 et la 3 se rejoignant à la base de
la dorsale
Hauser, F.E. & López-Fernández,
H. (2013): Geophagus crocatus, a new species of geophagine cichlid from
the Berbice River, Guyana, South America (Teleostei: Cichlidae).
Zootaxa, 3731 (2): 279–286.
10/2013
-
Un nouveau Crenicichla, C. taikyra, originaire
du bassin du Rio Parana (Argentine- Paraguay). vient d'être décrit.
Il ne semble pas connu en aquariophilie. Le nom d'espèce vient du
Guarani et signifie "grosses dents". L'espèce apparentée
la plus proche semble être C. yaha.
asciotta, J., Almirón, A., Aichino,
D., Gómez, S., Piálek, L. & Rícan, O. (2013):
Crenicichla
taikyra (Teleostei: Cichlidae), a new species of pike cichlid from
the middle río Paraná, Argentina. Zootaxa, 3721 (4):
379–386.
-
Deux nouvelles espèces d'Amérique
du Sud décrites en ce mois de septembre : un Apistogramma
et un Australoheros (encore !!!). Ni l'une ni l'autre ne semble
connue en aquariophilie. Pour ce qui est de l'Australoheros, on
peut se poser des questions sur sa validité (et celle d'autres "espèces"
du genre) car il pourrait, une fois de plus ne s'agir que d'une variété
géographique.
- Australoheros sanguineus Ottoni,
2013 :
Ottoni, F.P. (2013): Australoheros
sanguineus sp. n. – a new cichlid species from the rio Cubatão
basin, southern Brazil (Cichlidae: Heroini). Vertebrate Zoology,
63 (2): 161-169.
- Apistogramma aguarico Römer
& Hahn, 2013
Römer, U. & Hahn, I. (2013):
Apistogramma aguarico sp. n.: A new species of geophagine cichlid fish
(Teleostei: Perciformes) from the Ecuadorian and Peruvian río Napo
system. Vertebrate Zoology, 63 (2): 171-181.
-
Krobia petitella est décrit
du Guyana. Cette nouvelle espèce ne semble pas connue en aquariophilie.
La publication discute également
le statut de Aequidens potaroensis et A. paloemeuensis
qui avaient été déplacés dans le genre Krobia
par
Musivola, remis en Aequidens par Kullander. Les deux espèces
semblent bien intermédiaires entre les deux genres et les auteurs
préconisent donc, provisoirement, d'utiliser "Aequidens"
(entre guillemets)
-Steele, Sarah E & E. Liverpool &
H. López-Hernández. 2013. "Krobia petitella, a new species
of cichlid fish from the Berbice River in Guyana (Teleostei: Cichlidae)".
Zootaxa. v. 3693(n. 2), pp. 152 – 162
Mai 2013
Description
de Apistogramma paulmuelleri originaire du Sud d'Iquitos
(Perou) connu sous le nom de "Masken/Masked" ou "A52". Souvent identifié
comme A. cruzi.
Römer, U., Beninde, J., Duponchelle,
F., Dávila, C.R.G., Díaz, A.V. & Renno, J.-F. (2013):
Description of Apistogramma paulmuelleri sp. n., a new geophagine
cichlid species (Teleostei: Perciformes) from the Amazon river basin in
Loreto, Peru.
Description de Crenicichla gillmorlisi
originaire du rio Acaray (Paraguay)
Kullander, S.O. & Lucena, C.A.S.d.
(2013): Crenicichla gillmorlisi, a new species of cichlid fish (Teleostei:
Cichlidae) from the Paraná river drainage in Paraguay.
Zootaxa, 3641 (2): 149–164.
Description de Teleocichla wajapi originaire
du Rio Jari, connu précédemment sous T. sp "Jari"
Varella, H.R. & Moreira, C.R. (2013):
Teleocichla wajapi, a new species of cichlid from the rio Jari, Brazil,
with comments on T. centrarchus Kullander, 1988 (Teleostei: Cichlidae).
Zootaxa, 3641 (2): 177–187.
Décembre 2012
-
Une nouvelle espèce de Andinoacara
(A. blombergi) a été
décrite dans le Rio Esmeralda (Equateur). Cette nouvelle espèce
n'est pas inconnue des aquariophiles puisque auparavant consiédérée
comme A rivulatus voire même comme étant le véritable
A
rivulatus. Ce dernier ayant un liseré orange alors qu'il est
blanc chez la nouvelle espèce
lement sous Andinoacara blombergi:
Wijkmark, Nicklas & S. Kullander &
R.E. Barriga Salazar. 2012. "Andinoacara blombergi, a new species
from the río Esmeraldas basin in Ecuador and a review of A. rivulatus
(Teleostei: Cichlidae)". Ichthyological Explorations of Freshwaters. v.
23(n. 2), pp. 117-137
Septembre 2012
-
Description de deux nouveaux Mazarunia.
L'une des nouvelles espèces (M. charadrica était connue
sous le nom de "Red Patwa" (voir notamment le livre de Werner & Stawikoski.
La seconde espèce, M. pala, ne semble pas connue. Les espèces
proviennent du haut Mazaruni. Le genre semble endémique dans cette
région.
López-Fernández, Hernán
& Donald C. Taphorn & Elford A. Liverpool. 2012. "Phylogenetic
diagnosis and expanded description of the genus Mazarunia Kullander, 1990
(Teleostei: Cichlidae) from the upper Mazaruni River, Guyana, with description
of two new species". Neotropical Ichthyology. v. 10(n. 3), pp. 465-486
Juillet 2012
-
Encore deux nouvelles espèces décrites
d'Amérique du Sud.
Un Apistogramma du Pérou
appartenant au complexe cacatuoides.
Décrit par 11
auteurs !!!! : Apistogramma allpahuayo Römer et al., 2012
Römer, U., Beninde, J., Duponchelle,
F., Vela Díaz, A., Ortega, H., Hahn, I., Soares, D.P., Cachay, C.D.,
Dávila, C.R.G., Cornejo, S.S. & Renno, J.-F. (2012): Description
of Apistogramma allpahuayo sp. n., a new dwarf cichlid species (Teleostei:
Perciformes: Geophaginae) from in and around the Reserva Nacional Allpahuayo
Mishana, Loreto, Peru.. Vertebrate Zoology, 62 (2): 189–212.
-
Un Laetacara proche de L.
curviceps et originaire de la région côtière de
l'Amapa (Brésil) : Laetacara flamannellus Ottoni et al.,
2012
Ottoni, F.P., Bragança, P.H.N.,
Amorim,P.F. & Gama, C.S. (2012): A new species of Laetacara from
the northern Brazil coastal floodplains (Teleostei: Cichlidae). Vertebrate
Zoology, 62 (2): 181–188.
Juin 2012
-
Plusieurs espèces sudaméricaines
ont été décrites ces derniers mois, je mets tout ensemble
:
-
Encore trois nouveaux Australoheros, ce qui
en fait un des genres les plus riches d'Amérique du Sud. Toutefois
la validité de nombreux nouveaux taxa est mise en doute, certaines
nouvelles espèces pouvant être des synonymes junior de plus
anciennes
Ottoni, F.P. (2012): Three new species
of Australoheros from southeastern Brazil, with taxonomic notes on Chromys
oblonga, Heros autochton and H. jenynsii (Teleostei: Labroidei: Cichlidae).
Vertebrate Zoology, 62 (1): 83–96.
Australoheros mattosi Ottoni, 2012
Australoheros montanus Ottoni, 2012
Australoheros tavaresi Ottoni, 2012
-
Satanoperca rhynchistis est le nouveau nom
d'espèce pour notre Satanoperca français (Red Lips)
Kullander, Sven. 2012. "A taxonomic review
of Satanoperca (Teleostei: Cichlidae) from French Guiana, South America,
with description of a new species". Cybium. v. 36(n. 1), pp. 247-262.
-
Mesa Salazar, L. M. &
Lasso, C. A. (2011): Apistogramma megaptera (Perciformes:Cichlidae),
una nueva especie para la cuenca del Orinoco. Biota Colombiana, 12 (1):
19-30
Apistogramma megaptera =
A 166 A. cf. sp. Breitbinden (Kurzlappen)
-
Mesa Salazar, L. M. & Lasso, C. A. (2011):
III. Revisión del género Apistogramma Regan 1913 (Perciformes,
Cichlidae) en la cuenca del río Orinoco. Les noms commerciaux suivent
les nouveaux noms (Source Mike Wise sur CRC)
Apistogramma caudomaculata Mesa Salazar & Lasso, 2011 = peut-être
“A. hoignei (Uracoa)"
Apistogramma flabellicauda Mesa Salazar & Lasso, 2011 = A 156 ( photo
dans le "Bork"); précédemment considéré
comme forme de A. uaupesi
Apistogramma intermedia Mesa Salazar & Lasso, 2011 = nouvelle espèce
proche de A. hoignei
Apistogramma lineata Mesa Salazar & Lasso, 2011 = nouvelle espèce
proche de A. iniridae & A. sp. Blutkehl
Apistogramma minima Mesa Salazar & Lasso, 2011 = A 141 A. sp. Weißsaum
/ A. sp. Tavi
Apistogramma nororientalis Mesa Salazar & Lasso, 2011 =
nouvelle espèce proche de A. hoignei
Apistogramma pedunculata Mesa Salazar & Lasso, 2011 = A. sp. Caura
Apistogramma piaroa Mesa Salazar & Lasso, 2011 = A 151 A. Breitbinden
(Sao Gabriel)
Février
2012
-
Description par Kullander
du Krobia connu sous le nom de sp "Xingu" sous le nom de Krobia
xinguensis, ce qui est facile à retenir. Par la même
occasion, l'auteur replace, provisoirement, K. potaroensis et
K. paloemeuensis dans le genre Aequidens. En fait il semblerait
que ces deux espèces soient intermédiaires entre Aequidens
et Krobia et pourraient donc justifier un nom de genre particulier
(ou bien la redéfinition d'un des deux genres pour pouvoir les y
intégrer réellement).
Kullander, S.O. (2012): Krobia xinguensis,
a new species of cichlid fish from the Xingu River drainage in Brazil (Teleostei:
Cichlidae). Zootaxa, 3197: 43–54.
Décembre
2011
-
Deux nouvelles espèces décrites
: Apistogramma playayacu Römer, Beninde & Hahn, 2011, semble
avoir été connu sous Apistogramma sp "Rio Caqueta“
( Staeck & Linke 2006).
Römer, U., Beninde, J. & Hahn,
I. (2011): Apistogramma playayacu
sp. nov.: Description of a new
cichlid species (Teleostei: Perciformes: Geophaginae) from the Rio Napo
system, Ecuador. Vertebrate Zoology, 61 (3): 321–333.
-
Et un nouveau Cichlasoma du nord-est
du Brésil : Cichlasoma zarskei Ottoni, 2011 connu sous le
nom de Cichlasoma sp. "Maranhao“
Ottoni, F.P. (2011): Cichlasoma zarskei,
a new cichlid fish from northern Brazil (Teleostei: Labroidei: Cichlidae).
Vertebrate Zoology, 61 (3): 335–342.
-
Encore deux nouveaux Australoheros décrits
: Australoheros ykeregua et A. angiru.
Rican Oldrich & L. Piálek,
A. Almirón & J.E. Casciotta; 2011; "Two new species of Australoheros
(Teleostei: Cichlidae), with notes on diversity of the genus and biogeography
of the Río de la Plata basin"; Zootaxa; (n. 2982), pp. 1-26 (crc03530)
(résumé).
-
Australoheros perdi Ottoni,
Lezama, Triques, Fragoso-Moura, Lucas & Barbosa, 2011
Ottoni, F.P., Lezama, A.Q., Triques, M.L.,
Fragoso-Moura, E.N., Lucas, C.C.T. & Barbosa, F.A.R. (2011): Australoheros
perdi, new species (Teleostei: Labroidei: Cichlidae) from the lacustrine
region of the Doce River Valley, southeastern Brazil, with biological information.
Vertebrate Zoology, 61 (1): 137-145.
Avril 2011
-
Apistogramma cinilabra Römer,
Duponchelle, Diaz, Davilla, Sirvas, Catchay & Renno, 2011
Römer, U., Duponchelle, F., Diaz,
A.V., Davilla, C.D., Sirvas, S., Catchay, C.D. & Renno, J.-F. (2011):
Apistogramma cinilabra sp. n.: Description of a potentially endangered
endemic cichlid species (Teleostei: Perciformes: Cichlidae) from the Departamento
Loreto, Peru.
Vertebrate Zoology, 61 (1): 3–23.
Mars 2011
-
Guianacara dacrya
Arbour & López-Fernández, 2011 originaire du Gyuana et
nord du Brésil. Voir dans l'Atlas des cichlidés
Arbour, J.H. & López-Fernández,
H. (2011): Guianacara dacrya, a new species from the rio Branco and Essequibo
River drainages of the Guiana Shield (Perciformes: Cichlidae). Neotropical
Ichthyology, 9 (1): 87-96.
Septembre 2010
-
Casciotta, J., Almirón,
A., Piálek, L., Gómez, S. & Rícan, O. (2010):
Crenicichla ypo (Teleostei: Cichlidae), a new species from the middle Paraná
basin in Misiones, Argentina. Neotropical Ichthyology, 8 (3): 643-648.
Crenicichla ypo Casciotta, Almirón,
Piálek, Gómez & Rícan, 2010
-
Römer, U., Hahn, I.J. & Vergara,
P.M. (2010): Description of Dicrossus foirni sp. n. and Dicrossus warzeli
sp. n. (Teleostei: Perciformes: Cichlidae), two new cichlid species from
the Rio Negro and the Rio Tapajós, Amazonas drainage, Brazil. Vertebrate
Zoology, 60 (2): 123-138.
Dicrossus foirni Römer,
Hahn & Vergara, 2010
Dicrossus warzeli Römer,
Hahn & Vergara, 2010
Juillet 2010
-
Piálek, L., Rican, O., Casciotta,
J. & Almirón, A. (2010): Crenicichla hu, a new species of cichlid
fish (Teleostei: Cichlidae) from the Paraná basin in Misiones, Argentina.
Zootaxa, 2537: 33–46.
Crenicichla hu Piálek, Rican,
Casciotta & Almirón, 2010
Mai 2010
-
Deux nouveaux Geophagus ont été
décrits récemment : Geophagus sveni et Geophagus
neambi originaires du Rio Tocantins. Les espèces ne semblent
pas connues en aquariophilie. Voir le sujet de discussion sur le forum
de CRC.
Lucinda, P.H.F., Lucena,
C.A.S. & Assis, N.C. (2010): Two new species of cichlid fish genus
Geophagus
Heckel from the Rio Tocantins drainage (Perciformes: Cichlidae).
-
Un nouveau Australoheros, A. capixaba,
est décrit de l'état de Espirito Sancto au sud-est du Brésil.
Ottoni, F.P. (2010): Australoheros
capixaba, a new species of Australoheros from south-eastern Brazil (Labroidei:
Cichlidae: Cichlasomatinae).
-
Description de Andinoacara stalsbergi
Musilová, Schindler & Staeck, 2009. Cette espèce du complexe
rivulatus
est
connue sous le nom de "silbersaum" ou "Green terror" mais, attention, il
existe apparement deux "silbersaum"; l'un apparenté au "goldsaum"
bien connu et qui serait le vrai A. rivulatus et l'autre,
A.
stalsbergi, originaire du Pérou. Les deux espèces se
distinguent "facilement" par un patron de coloration inversé sur
les écailles ; A. rivulatus ayant le centre des écailles
sombre et le pourtour plus clair ce qui forme des lignes de points sombres
sur les flancs. Une publication complète sur le complexe rivulatus
serait en cours avec, peut-être, la description formelle de Andinoacarasp.
"Goldsaum".
Musilová, Z., Schindler, I. &
Staeck, W. (2009): Description of Andinoacara stalsbergi sp. n.
(Teleostei: Cichlidae: Cichlasomatini) from Pacific coastal rivers in Peru,
and annotations on the phylogeny of the genus.
-
Encore un nouveau Australoheros : Australoheros
taura Ottoni & Cheffe, 2009 du haut Rio das Santas au sud-ouest
du Brésil. Tout comme lors de la publication de novembre 2008, la
description ne compare pas la nouvelle espèce avec une espèce
ancienne
Australoheros autochton pas plus qu'avec Heros acaroides.
Ottoni, F.P. & Cheffe, M.M. (2009):
A new species of Australoheros from the upper rio das Antas, laguna dos
Patos System, southern Brazil. Ottoni & Cheffe, 2009. Spixiana, 32
(1): 153-159.
-
Les espèces du groupe d'Aequidens pulcher/rivulatus
viennent de se voir attribuer un nom de genre, Andinoacara. Voilà
une étape supplémentaire dans la nomenclature des espèces
en position incertaine. Deux espèces d'Aequidens sont transférées
dans le genre Krobia : K. potaroensis et K. paloemeuensis. "Aequidens"
hoehnei semble appartenir à un genre (monospécifique)
qui reste à décrire. Notons toutefois que les auteurs envisagent
la disparition de Aequidens au profit de Cichlasoma ce qui
n'est peut-être pas une idée géniale !
Musilová, Z, O. Rican and J. Novák
: Phylogeny of the Neotropical cichlid fish tribe Cichlasomatini (Teleostei:
Cichlidae) based on morphological and molecular data, with the description
of a new genus. J.Zool. Syst. Evol. R.
Mai 09
-
Les cichlidés sudaméricains
semblent à la mode en ce moment chez les systématiciens.
Un nouveau Laetacara vient
d'être décrit, c'est l'espèce connue des aquariophiles
sous les noms de "buckelkopf" ,
"humphead" . Il faudra donc s'habituer maintenant au nom de Laetacara
araguaiae. Notons que la description mentionne également
une autre espèce nouvelle (L.
minutacara) mais sans en présenter la description, ce qui
pourrait poser des problèmes au niveau de la validité ultérieure
du nom. La publication présente également une clé
d'identification des espèces du genre, ce qui n'est pas inutile.
Ottoni, F.P. &
Costa, W.J.E.M. (2009): Description of a new species of Laetacara
KULLANDER, 1986 from central Brazil and re-description of Laetacara
dorsigera (HECKEL, 1840) (Labroidei:
Cichlidae: Cichlasomatinae).
-
Le sud de l'Amérique du sud nous offre
encore une nouvelle espèce, le Gymnogeophapgus "San Borja" porte
maintenant le nom de Gymnogeophagus tiraparae González-Bergonzoni,
Loureiro & Oviedo, 2009
González-Bergonzoni, I., Loureiro,
M. & Oviedo, S. (2009): A new species of Gymnogeophagus from the río
Negro and río Tacuarí basins, Uruguay (Teleostei: Perciformes).
Neotropical Ichthyology, 7 (1): 19-24.
janvier 09
-
Le première espèce décrite
en 2009 est un Crenicichla du Parana au Paraguay : C. mandelburgeri
Crenicichla mandelburgeri, a new
species of cichlid fish (Teleostei: Cichlidae) from the Paraná river
drainage in Paraguay. SVEN O. KULLANDER (Sweden) Zootaxa 2006: 41-50 (9
Feb. 2009) 7 plates; 9 references Accepted: 6 Jan. 2009
Novembre 08
-
Description de Crenicichla tesay originaire
du Rio Iguazu (Argentine)
Casciotta, J & A Almiron, 2008. Crenicichla
tesay, a new species of cichlid (Perciformes: Labroidei) from the rio Iguazu
basin in Argentina. Revue Suisse de Zoologie 115: 651–659.
Novembre 08
-
Description de Crenicichla zebrina,
originaire de l'Orénoque. L'espèce ne semble pas connue en
aquariophilie.
Montana, C.G., López-Fernández,
H. & Taphorn, D.C. (2008): A new species of Crenicichla (Perciformes:
Cichlidae) from the Ventuari River, Upper Orinoco River Basin, Amazonas
State, Venezuela. Zootaxa, 1856: 33–40.
Mai 2008
Encore trois espèces nouvelles
décrites d'Amérique du Sud :
-
Australoheros
ribeirae Ottoni, Oyakawa & Costa, 2008. Comme son nom l'indique
il vient du Rio Ribeira
-
Apistogramma
barlowi Römer & Hahn, 2008. Il s'agit de l'Apistogramma
incubateur
buccal.
-
Dicrossus
gladicauda Schindler & Staeck, 2008, un nouveau Dicrossus
proche de D. filamentosus mais caractérisé par une
"épée" unique dans la partie supérieure de la caudale.
Mars 2008
-
Description de quatre nouvelles espèces
de Australoheros : Australoheros charrua, Australoheros
forquilha, Australoheros guarani
et Australoheros minuano.
Des
renseignements plus complets sur ces espèces peuvent être
obtenus
ici
Rícan, O. & Kullander,
S.O. (2008): The Australoheros (Teleostei: Cichlidae) species of the Uruguay
and Parana River drainages. Zootaxa, 1724: 1-51.
Décembre
2007
-
Description de deux nouveaux Crenicichla
du
haut bassin de l'Uruguay : Crenicichla hadrostigma et C. empheres.
Publication
disponible ici Je ne ferai aucun autre commentaire ce qui évitera
à certain de piquer mon texte pour aller le coller dans les pages
vertes de la RFC...
Two new species of the genus
Crenicichla Heckel, 1840 from the upper rio Uruguay drainage (Perciformes:
Cichlidae) Carlos A. S. de Lucena
-
Description sous le nom de Laetacara fulvipinnis
du
Laetacara
connu
sous les noms commerciaux de "Orangeflossen" ou "Orange fin" et originaire
du haut Rio Negro et Orenoque.
Staeck, W. & Schindler,
I. (2007): Description of Laetacara fulvipinnis sp. n. (Teleostei:
Perciformes: Cichlidae) from the upper drainages of the rio Orinoco and
rio Negro in Venezuela. Vertebrate Zoology, 1286: 57 (1): 63-71.
Janvier 2007
-
L'atlas mergus Cichlidés N°2 de
U. Romer devrait voir (quand on aura la possibilité de mettre la
main dessus, ce qui pose un problème pour l'année de publication
!) la description du genre Ivanacara pour les Nanacara adoketa
et bimaculata. Dans le même ouvrage quatre espèces
d'Apistogramma
sont décrites :
A. huascar (A. sp. "Sunrise/Sunpin")
A. pantalone (A. sp. "Lyratail")
A. rositae (A. sp. "Harlekin")
A. wapisana
-
Zoologische
Abhandlungen de Dresde (Allemagne) publie les descriptions de trois
espèces nouvelles (les publications complètes sont disponibles
en ligne)
- Crenicichla yaha Casciotta, Almiron
& Gomez : Crenicichla yaha sp. n. (Perciformes: Labroidei: Cichlidae),
a new species from the rio Iguazu and arroyo Urugua-I basins, northeastern
Argentina.
Abstract: Crenicichla yaha
is described from the rio Iguazu and arroyo Urugua-I basins in Misiones
Province, northeastern Argentina. Crenicichla yaha sp. n. can be differentiated
from the remaining species within the genus by the following combination
of characters: (1) serrated posterior border of the preopercle, (2) 48-51
scales on E1 row, (3) isognathous jaws or slightly prognathous upper jaw,
(4) presence suborbital stripe, (5) flanks with five or six dark rectangular
blotches just below the upper lateral line along dorsal-fin base, and (6)
lacking of vertical stripes.
- Gymnogeophagus caaguazuensis Staeck
: Gymnogeophagus caaguazuensis sp. n. - a new species of cichlid
fish (Teleostei: Perciformes: Cichlidae) from the drainage of the lower
Río Paraguay in Paraguay.
Abstract. Gymnogeophagus caaguazuensis
sp. n. is described from the drainage of the upper Río Tebicuary-mi
in the province of Caaguazú in Paraguay. It can be distinguished
from all other described Geophagus species by the following combination
of characters: body deep, caudal peduncle short, caudal fin of males lyreate,
26-28 scales in a lateral line and small size.
- Geophagus gottwaldi sp. n. - a
new species of cichlid fish (Teleostei: Perciformes: Cichlidae) from the
drainage of the upper río Orinoco in Venezuela.
Abstract. Geophagus gottwaldi sp.
n. is described from the drainage of the upper río Orinoco in the
Estado Amazonas in southwestern Venezuela. It can be distinguished from
all other described Geophagus species by the following combination of characters:
a prominent dark infraorbital stripe, caudal fin with a pattern of roundish
light spots, a rectangular midlateral spot, 34–36 scales in a lateral line
and total length of more than 20 cm.
[=Sipapo in Stawikowski & Werner 2004]
Merci à Ingo Schindler pour les
infos fournies
Décembre
2006
-
Révision du genre Cichla par
Kullander et Ferreira avec description de neuf espèces nouvelles.
110 pages que je n'ai pas "épluchées" mais que l'on peut
trouver ici : Notons que dans le même temps une autre étude
sur le genre, mettant en évidence la présence d'hybrides
naturels, est également publiée.
- Kullander, Sven O. and
Efrem J. G. Ferreira: A review of the South American cichlid genus Cichla,
with descriptions of nine new species (Teleostei: Cichlidae). Ichthyological
Exploration of Freshwaters, vol 17-4
- A. V. Oliveira, A. J.
Prioli, S. M. A. P. Prioli, T. S. Bignotto, H. F. Júlio Jr, H. Carrer,
C. S. Agostinho, L. M. Prioli. Genetic diversity of invasive and native
Cichla (Pisces: Perciformes) populations in Brazil with evidence of
interspecific hybridization. Journal of Fish biology; 69. 260-277
Novembre 2006
-
Une étude de Ready, Ferreira et Kullander
sur le genre Symphysodon montre que S. aequifasciatus et
S.
discus sont très étroitement apparentés et que
les études génétiques ne permettent pas réellement
de les séparer, seules leurs caractéristiques bien connues
permettent la distinction. Par contre les études génétiques
montrent qu'il existe une "branche" ouest incluant également certains
specimens du Rio Madeira nettement séparée de la branche
centre et Est (S. discus, S. aequifasciatus). Ces poissons se distinguent
de S. aequifasciatus par des taches rouges sur l'anale et le corps.
Le nom de
S. tarzoo Lyons, 1959 correspond à cette branche.
On peut donc y inclure selon la publication les exemplaires des Rio Teffe,
Bauana, Jurua, Jutai, Iça notamment ainsi que certains du Rio Madeira,
plus à l'Est, où les deux espèces semblent cohabiter.
Nous voici donc avec trois espèces,
les sous-espèces connues (haraldi etc n'étant que des S.
aequifasciatus)
Discus fishes: mitochondrial
DNA evidence for a phylogeographic barrier in the Amazonian genus Symphysodon
(Teleostei: Cichlidae) J. S. Ready*†, E. J. G. Ferreira‡ and S. O. Kullander*
Juin/juillet/Septembre
2006
-
Sept nouveaux Cichlidés d’Amérique
du sud ont été décrits dans les semaines passées
:
- Tout d’abord trois Crenicichlaoriginaires
des côtes atlantiques sud-est du Brésil : Crenicichla iguapina
pourrait
correspondre à ce qui fut exporté sous
Crenicichla
sp
« Ribeira » ; C. tingui et C. maculata.
- A review of the species
of Crenicichla (Teleostei: Cichlidae) from the Atlantic coastal rivers
of southeastern Brazil from Bahia to Rio Grande do Sul States, with descriptions
of three new species Sven O. Kullander and Carlos A. Santos de Lucena.
Neotropical Ichthyology Volume 4 Number 2 April/June 2006
Disponible
ici
- Australoheros kaaygua vient compléter
la liste (courte) des espèces du genre Australoheros récemment
décrit. Cette espèce originaire du bassin de l’Iguazu au
dessus des chutes du même nom est probablement inconnue des
aquariophiles.
- Casciotta JR, Almiron
AE and SE Gomez (2006) - A new species of Australoheros (Teleostei: Perciformes:
Cichlidae) from the rio Iguazu basin, Argentina. Zoologische Abhandlungen
Dresden. 55: 77-83.
- Dans la même publication, le Geophagus
connu
sous Geophagus sp « Parnaiba » est décrit sous
le nom de Geophagus parnaibae. L’espèce est originaire du
Nord Est du Brésil. Il n’est pas comparé à une espèce
connue des aquariophiles sous le nom de Geophagus « Pindare
» il est donc prématuré d’inclure le Pindare dans la
nouvelle espèce (ce qui est le cas dans certains ouvrages)
- Staeck Et Schindler, 2006,
Geophagus parnaibae sp.n. – a new species of cihlid fish (Teleostei: Perciformes:
Cichlidae) from rio Parnaiba basin, BrazilZoologische Abhandlungen Dresden.
55: 69-75
Les deux dernières descriptions
sont
disponibles ici :
- Enfin en septembre est paru la description
de deux nouveaux Guianacara : Guianacara stergiosi et G cuyunii.
Résumé
disponible
ici
G.
stergiosi est originaire du
Rio Caroni. Les poissons distribués sous G. "Rio Aro"
et G. "Redcheek" semblent pouvoir être rattachés à
la nouvelle espèce. G cuyunii ne semble pas connu en aquariophile.
Une clé de détermination des espèces est donnée.
Two New Species of Guianacara
from the Guiana Shield of Eastern Venezuela (Perciformes: Cichlidae). Hernán
López-Fernández, Donald C. Taphorn Baechle, Sven O. Kullander.
Copeia 2006-3
-
Un nouveau genre pour les « Chanchitos
» : Les espèces du groupe de « Cichlasoma »
facetum viennent, logiquement, de se voir attribuer un nouveau nom
de genre, Australoheros, parfaitement adapté en raison de
leur localisation géographique très au sud (Sud Brésil,
Uruguay, Paraguay, nord de l’Argentine) le genre comporte une dizaine d’espèces
dont trois décrites : A. facetus, A. tembe, A. scitulus.
A.
facetus(la première espèce exportée pour l'aquariophilie
en Europe en 1889) est la seule espèce vivant en Europe puisque
introduite dans les cours d’eau du sud du Portugal et de l’Espagne. Le
nouveau genre semble, d’un point de vue génétique, plus proche
des espèces centraméricaines que des espèces (pourtant
géographiquement plus proches) sud-américaines.
Notons que dans cette publication le genre
centraméricain Cryptoheros est utilisé par les auteurs
dont l’un (Kullander) en est pourtant un farouche opposant. Toutefois,
l’étude génétique des Cryptoheros semble bien
démontrer que les différentes espèces appartiennent
à des lignées bien distinctes et que le genre ne peut donc
perdurer en l’état. Une révision du genre serait en cours
et proche de la publication (lu sur le forum de CichlidRoom Companion)
Rican & Kullander, 2006.
Character-and tree-based delimitation of species in the « Cichasoma
» facetum group (Teleostei, Cichlidae) with description of a new
genus. Journal of Zoological Systematics and Evolutionary Research
Octobre 2005
:
-
Deux espèces nouvelles d'Apistogramma
sont
décrites par Kullander et Ferreira . On pourra trouver le résumé
ici : http://www.ufrgs.br/ni/vol3num3/artigo03.pdf
Apistogramma angayuara Kullander
and Ferreira, 2005: 362, fig. 1 (Brazil, Estado do Pará, rio Trombetas
right bank, stagnant pool with sand, rock and dry leaves, below ccachoeira
Vira Mundo. Holotype INPA 24058)
Apistogramma salpinction Kullander
and Ferreira, 2005: 362, fig. 5 (Brazil, Estado do Pará, rio Trombetas
drainage, swamp at Km 70 on margin of BR-163. Holotype INPA 24507)
Kullander, S.O. and E.J.G. Ferreira. 2005.
Two new species of Apistogramma Regan (Teleostei: Cichlidae) from the rio
Trombetas, Pará State, Brazil. Neotropical Ichthyology, 3: 361-371.
Marc Wise a bien voulu me communiquer quelsques
infos supplémentaires :
A. angayuara correspond à
A. sp. Trombetas 1 (A-145) dans la nouvelle publication spéciale
de la DATZ sur les Cichlidés nains.
Petite espèce appartenant au complexe
pertensis.
Il ressemble plus à meinkeni qu'à
pertensis.
Les mâles ont une petite nageoire dorsale mais sont plus allongés
que meinkeni. Jamais maintenu en aquarium, seuls les spécimens
conservés sont connus.
A. salpinction correspond à
A. sp. Trombetas 2 (A-173) dans la nouvelle publication spéciale
de la DATZ sur les Cichlidés nains.
C'est une espèce robuste que Kullander
et Ferreira classent dans le groupe cacatuoides. En réalité
il est plus probable qu'il soit apparenté à A. sp. Breitbinden/Broad-banded
& A. personata (groupe brevis).
Les premiers rayons de la dorsale sont
très allongés et le mâle a une queue en lyre. Il n'est
pas non plus connu des milieux aquariophiles, seuls les spécimens
conservés sont connus. Les seules photos connues de ces poissons
sont celles des spécimens conservés. Elles peuvent être
vues à la fois dans la publication de Kullander et Ferreira et dans
la publication de la DATZ
-
Ce n'est que début février 2005
que je découvre sur le site de Konings qu'une nouvelle espèce
de Nannacara a été décrite :. Nannacara
quadrispinae STAECK & SCHINDLER, 2004. Le nom d'espèce
fait référence au nombre élevé d'épines
anales (4 dans la plupart des cas). L'espèce provient du delta de
l'Orénoque au Venezuela et pourrait donc correspondre à Nannacara
sp "Venezuela" dans le livre "Buntbarshe Amerikas I" de Werner et Stawikovski.
Les auteurs estiment que le groupe de Nannacara anomala, actuellement
riche de 4 espèces (anomala, aureocephalus, taenia et quadrispinae)
pourrait en fait comporter plusieurs espèces non décrites.
Quelques détails
ici et des photos de Wolfgang
Staeck.
-
Deux nouveaux Apistogramma :
Le premier ( A. eremnopyge), décrit
par Kullander et Ready; est originaire du Pérou et est proche de
A.
bitaeniata dont il se distingue entre autres par la présence
d'une tache sombre dans la partie inférieure du pédoncule
caudal. La descritption
complète est disponible sur le web.
Ready J.S & Kullander
S.O., 2004. Apistogramma eremnopyge, a new species of Cichlid fish
(Teleostei : Cichlidae) from Peru. Zootaxa 564 : 1-10 (2004)
Le second (A. baenschi) est connu
des milieux aquariophiles sous les noms de Apistogramma "Inka",
"High fin", "Nijseni II". Description
complète ici. (De toute évidence il y en a qui s'assoient
sur le fait de savoir que d'autres n'admettent pas les descriptions dans
les journaux aquariophiles... MDR)
Dr. Uwe Römer, Dr.
Ingo Hahn, Erika Römer, David P. Soares und M. Wöhler, 2004.
Apistogramma
baenschi sp. n. Beschreibung eines weiteren geophaginen Zwergcichliden
(Teleostei: Perciformes) aus Peru
(Description of an other
geophagine Dwarf-Cichlid (Teleostei: Perciformes) from Peru). Das Aquarium
Juillet 2004
-
Description de Apistogramma alacrina par
Kullander. L'espèce est originaire de Colombie, elle se caractérise
par une marque noire à la base des nageoires pectorales ce qui semble
unique ches les Apistogramma. Elle est connue des aquariophiles
sous le nom de Apistogramma "Rotpunkt".
La descritption complète est disponible
ici.
Kullander, S. O. 2004. Apistogramma
alacrina, a new species of cichlid fish (Teleostei: Cichlidae) from Colombia.
Ichthyological Exploration of Freshwaters, 15: 41-48
-
Description de trois nouveaux Geophagus.
Le
résumé de la description
est ici... G. abalios correspond à l'espèce présentée
dans le "Weidner" page 148 haut. G. dicrozoster est connu sous le
nom commercial de "Geophagus sp Columbia" (Weidner page 124). Enfn G
winemilleri correspond à ce que nous maintenons sous 'Rio Negro
I" ou "Stripe tail" (Weidner
page 125)
Lopez-Fernandez & Taphorn : Geophagus abalios, G. dicrozoster
and G. winemilleri (Perciformes : Cichlidae) three new species
from Venezuela Zootaxa 439: 1-27 (2004)
Novembre 2003
:
-
Description de 5 nouveaux
Apistogramma
par
W. Staeck :
Apistogramma acrensis Staeck, 2003
(= A. sp "Acre") origine : Rio Acre à 25 km de Rio
Branco
Apistogramma inornata Staeck, 2003
(=A. sp. Maniapure/Piacoa) du Rio Maniapure (Venezuela)
Apistogramma similis Staeck, 2003.
Espèce proche de A. linkei. Localité type : Laguna
La Brava dans le bassin du Rio Yata - Province du Beni - Bolivie.
Apistogramma tucurui Staeck, 2003
(= A. sp "Tucurui"), sud de Jacunda, état du Para (Brésil)
bassin du Rio Tocantin
Apistogramma velifera Staeck, 2003
(=A. sp. 4-stripes/Vierstreifen) Rio Rueda, 20 km au sud de Puerto Ayacucho
- Venezuela.
Autres infos à venir..... peut-être
Staeck, W. 2003. Cichliden-Lexicon.
Teil 3. Dähne Verlag, Ettlingen.
infos : site de S.Kullander
et Charly Eon pour les correspondances avec les noms commerciaux.
-
Description de "Cichlasoma" scitulum
proche
de "Cichlasoma" facetum.
(Rio Rosario, Bassin du Rio de la Plata-
Uruguay). Il possède davantage d'épines anales et des nageoires
impaires à taches noires. Photo
disponible sur le site de Juan Miguel Artiguas Azas.
‘Cichlasoma’ scitulum: A
New Species of Cichlid Fish from the Río de La Plata Region in Argentina,
Brazil, and Uruguay
Oldich ían, and Sven
O. Kullander. Copeia: Vol. 2003, No. 4, pp. 794–802.
-
Description de Apistogramma martini
Römer & al, 2003. L'espèce, précédemment
connue sous le nom commercial de Apistogramma sp "Mortenhaler" ou
Apistogramma
sp "Lyre Tail Panduro" est originaire des affluent du Rio Nanay dans la
région d'Alvarenga au Pérou. Il appartient au groupe nijsseni
mais
est assez proche du groupe cacatuoides (les auteurs ont divisé
le complexe cacatuoides en deux groupes : cacatuoides et
nijsseni.
L'espèce nouvelle serait donc intermédiaire entre les deux).
Dédié à Martin Mortenhaler.
Römer, U., I. Hahn,
E. Römer, D.P. Soares & M. Wöhler. 2003. Apistogramma martini
sp.n. Beschreibung eines geophaginen Zwergcichliden (Teleostei: Perciformes)
aus dem nördlichen Peru. Das Aquarium (406): 14-26.
12/2002
: Deux
nouvelles espèces en Amérique du sud :
-
Apistogramma rubrolineata Hein, Zarske
et Zapata, 2002 ; cette espèce caractérisée par des
lignes rouges sur les flancs (un peu comme le "Tucurui") est originaire
du Rio Manuripi en Colombie. Il est proche de A piauiensis.--
Hein, G., A. Zarske & J. Zapata. 2002.
Apistogramma
rubrolineata sp. n.
Ein neuer Buntbarsch (Teleostei: Perciformes: Cichlidae)
aus dem Rio Manuripi, Departamento Pando, in Bolivien. Das Aquarium, 402:
15-19.
-
Teleocichla centisquama Zuanon
et Sazima, 2002. L'espèce est proche de T. monogramma
dont
elle partage un caractère particulier : la ligne latérale
continue. Elle s'en distingue par un corps plus élancé, davantage
d'écailles dans la ligne latérale et l'aspect des nageoires
pectorales. Il est originaire des rapides du Rio Xingu près de Altamira.
Il semble correspondre au Teleocichla sp I. --
Zuanon, J. & I. Sazima. 2002. Teleocichla
centisquama, a new species of rapids-dwelling cichlid from Xingu River,
Amazonia (Perciformes: Cichlidae). Ichthyological Exploration of Freshwaters,
13: 373-378.
Amérique
Centrale
2024
- Plusieurs publications semblent s'accorder pour dire que l'holotype de Vieja ufermanni décrit par allgayer est, en fait, un Cincelichthys boucourti. Ce qui a plusieurs conséquences :
1/ ufermanni est un synonyme junior de bocourti
2/ Kihnichthys est un synonyme junior de Cincelichthys
3/ Ce que nous connaissons sous ufermanni est donc une espèce non décrite pour laquelle le nom informel proposé par Hubbs, usumacintae, pourrait être utilisé en cas de description formelle.
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Octobre 2020
-
Juan Miguel Artigas Azas dans cichlid News fait le point
sur les genres Kihnichthys et Cincelichthys. Il en conclut que le premier
doit être considéré comme synonyme junior du second qui comprendrait
donc trois espèces : pearsei, bocourti et donc ufermanni. En
effet les distinctions données pour séparer les genres ne devraient
être considérées que comme des critères spécifiques et non génériques.
De plus les études génétiques tendent à démontrer qu'il n'y a qu'un
seul genre et non deux.
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Kihnichthys, a junior synonym of Cincelichthys, Artigas Azas, Juan Miguel, Cichlid News Magazine v. 29(n. 4), pp. 10-12
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Février 2020
- Dans CRC, Juan Miguel Artigas Azas discute la validité du genre Oscura. La diagnose semble en effet insuffisante et, d'autre part, les analyses ADN sont plus ou moins contredites. l'heterospila pourrait donc rejoindre le genre Vieja
Artigas Azas, Juan Miguel. (février 23, 2020). "The obscure case of Oscura heterospilla". Cichlid Room Companion
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Novembre 2018
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Publication d'un article de Rico Morgensen concernant notamment la nomenclature de deux espèces de Parachromis. Après avoir étudié les déplacements de von
Friedrichsthal en Amérique Centrale ainsi que les sujets concervés,
Rico arrive à la conclusion que le poisson que nous connaissions sous
le nom de Parachromis
loisellei (Bussing,1989) est en fait le véritable Parachromis
friedrichsthalii (Heckel,1840). En conséquence ce que nous appelions "friedrichsthalii" doit maintenant porter le nom de Parachromis multifasciatum (Regan, 1905). Dans la même publication il est indiqué qu'il convient d'écrire Vieja melanurus et non Vieja melanura.
Morgenstern, Rico. 2018. "Fishes collected by Emanuel Ritter von Friedrichsthal in Central America between 1838–1841". Vertebrate Zoology. v. 68(n. 3), pp. 253–267
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Parachromis loiselei devient P. friedrichsthalii
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Juillet 2018
- Le Vieja précédemment connu sous sp "Cotazacoalcos" a été décrit sous le nom de Vieja coatlicue. La réalité de cette nouvelle espèce est discutble en effet la différenciation avec
V zonata est mince :
position de l'origine de la dorsale par rapport à
l'opercule et nageoire pelviennes plus allongées. D'autre part des
analyses génétiques précédentes n'avaient pas montré de différence
entre les populations du versant pacifiques et celles du versant
atlantique. Nombreux sont donc ceux
qui n'y voient qu'une variation géographique de Vieja zonata, au mieux une sous-espèce.
Moral-Flores, L.F., López-Segovia, E., Hernández-Arellano, T. (2018): Vieja coatlicue sp. nov., una nueva especie de cíclido (Actinopterygii: Cichlidae) de la cuenca del Río Coatzacoalcos, México.
Revista de Zoología, 29: 15-31.
En juin 2019, une nouvelle publication met les deux espèces en synonymie. Exit donc V. coatlicue
McMahan, Caleb D. & Wilfredo A. Matamoros, Diego J. Elías, Kyle R. Piller. 2019. "Species or population? Systematic status of Vieja coatlicue (Teleostei: Cichlidae)". Neotropical Ichthyology. v. 17(n. 2)
Mai 2018
- Une publication remet en cause l'élévation au statut spécifique (voir avril 2016) de différentes populations de Mayaheros urophthalmus, montrant qu'il ne s'agit que de variations spécifiques
Barrientos-Villalobos et al. 2018. Copeia 106(2): 268–278. Several
Subspecies or Phenotypic Plasticity? A Geometric Morphometric and
Molecular Analysis of Variability of the Mayan Cichlid Mayaheros urophthalmus in the Yucatan.
Janvier 2018
- Redescription de Vieja hartwegi
espèce originaire du Chiapas. La description originale n'étant pas
satisfaisante pour distinguer l'espèce des espèces proches, notamment
en raison de la variabilité de la coloration entre sujets jeunes et
adultes mais également entre sujets issus de lieus différents (ce qui
n'est pas sans rappeler le cas de Vieja melanura et V. symspilus),
les auteurs redécrivent donc l'espèce. Ils en profitent pour "décrire"
une forme réophile découverte récemment dans le haut Grijalva. Il est
certains que d'autres, compte tenu des différences, auraient décrit une
espèce nouvelle mais les analyses génétiques semblent montrer qu'il ne
s'agit que d'une seule espèce présentant donc une forme normale et une
forme plus allongée.
Toutefois sur le forum de CichlidRoom Companion, Rico Morgensen fait
remarquer que la forme réophile n'est probablement qu'un hybride
naturel entre la forme normale et C. grammodes qui
sont sympatriques, de tels hybrides ayant un aspect similaire ont déjà
éta observés en captivité. L'analyse génétique utilisée (Cytochrome b)
ne révèlerait pas d'hybridation car issue uniquement des femelles,
l'hybridation avec un mâle C.grammodes ne serait donc pas repérée.
Gómez-González, A.E., Álvarez, F., Matamoros, W.A., Velázquez-Velázquez,
E., Schmitter-Soto, J.J., González-Díaz, A.A., Mcmahan, C.D. (2018):
Redescription of Vieja hartwegi (Taylor & Miller 1980)
(Teleostei: Cichlidae) from the Grijalva River basin, Mexico and
Guatemala, with description of a rheophilic morph. Zootaxa 4375 (3) ; 371-391
Novembre 2017
- Exit Nosferatu : Le genre Nosferatu, décrit récemment (voir mai 2014) pour les espèces du groupe labridens vient d'être mis en synonymie avec Herichthys.
Ce n'est pas étonnant car il avait, dès le départ, subi les foudres
venues de tous les horizons. Notamment en raison de la diagnose assez
mauvaise basée sur des caractères douteux. Cela dit, peut-être qu'un
sous-genre aurait été adapté mais visiblement ce n'est pas dans les
moeurs.
Pérez-Miranda, F., Mejía, O., Soto-Galera, E., Espinosa-Pérez, H.,
Piálek, L. & Říčan, O. (2017): Phylogeny and species diversity of
the genus Herichthys (Teleostei: Cichlidae).
Journal of Zoological Systematics and Evolutionary Research, Version of Record online: 21 NOV 2017.
Avril l 2017
-
Description de Thorichthys panchovillai,
dédié au révolutionnaire mexicain bien connu. Cette
espèce est bien connue en aquariophilie sous le nom de Sp. Mixteco
ou sp "Coatzacoalcos". Il se caractérise notamment
par un dichromisme sexuel, la femelle ayant une tache sombre entre le 5eme
et le 6eme rayon dorsal. La description est en espagnol, cequi ne me facilite
pas les choses
-Del Moral-Flores,
L.F., López-Segovia, E. & Hernández-Arellano, T. (2017):
Descripción de Thorichthys panchovillai sp. n., una nueva
especie de cíclido (Actinopterygii: Cichlidae) de la cuenca del
Río Coatzacoalcos, México. / Description of Thorichthys
panchovillai sp. n., a new species of cichlid (Actinopterygii: Cichlidae)
from the River Coatzacoalcos Basin, Mexico. Revista peruana de biología,
24 (1): 3-10.
Avril 2016
Toutes les espèces
de cichlidés d’Amérique centrale ont un nom de genre.
Depuis l’éclatement
des Cichlasoma par Kullander en 1986, de nombreuses espèces centre-américaines
s’étaient retrouvées orphelines. Par défaut on les
attribuait alors à « Cichlasoma » ou, plus tard, à
« Heros », toujours encadrés de guillemets. Au fil des
ans les publications se sont multipliées, classant, déclassant,
reclassant telle espèce dans tel ou tel genre.
En 2015 une publication
importante a résolu de nombreux cas mais certains restaient en suspens
(voir ci-dessous)
C’est donc en avril
2016 qu’une publication de Rican et al. met un terme à quasiment
tous les cas. Je dis quasiment car je pense qu’il peut encore y avoir quelques
modifications légères mais il s’agit là d’une étape
extrêmement importante qui va bien au delà du classement des
espèces.
Il s’agit d’une publication
très complète sur l’ensemble des cichlidés d’Amérique
centrale (100 pages). Elle est disponible sur internet, je me contenterai
donc de résumer en ne donnant que les listes de genres nouveaux
et espèces affiliées à ces genres, en leur ajoutant
éventuellement quelques commentaires personnels. Je signale également
les modifications au sein des genres déjà existants. Si des
genres ne sont pas cités c’est qu’ils ne présentent pas de
changement par rapport à ce que nous connaissons.
Description de
neufs nouveaux genres :
Kronoheros umbriferus
(monotypique
Chocoheros microlepis
(monotypique)
Darienheros calobrensis
(monotypique)
Wajpamheros nourissati
(monotypique). Notre Theraps nourissati semble enfin avoir trouvé
sa place après être passé dans les Theraps puis Amphilophius,
Astatheros pour revenir en 2015 à la case départ !
Cribroheros comporte
les espèces suivantes rostratus (esp type) : alfari, altifrons,
bussingi, diquis, longimanus, rhytisma, robertsonii. Il s’agit donc des
anciens Astatheros, genre qui ne comprend plus que l’espèce type
A. macracanthus. Notons que le genre comporte deux groupes qui pourraient
facilement être séparés (en sous-genre par exemple).
Talamancaheros :
sieboldii (Esp. Type) et underwoodi. L’espèce T. sieboldi est restreinte
aux populations du Panama alors que T. underwoodi correspond à celles
du Costa-Rica.
Isthmoheros tuyrensis
(monotypique)
Chortiheros wesseli
(monotypique)
Mayaheros uropthalmus
et beani. M. urophthamus est restreint aux populations des environs du
Peten-Itza. Les autres populations à endémisme restreint
du Yucatan se voyant élevées au rang d’espèces (Décrites
par Hubbs en 1936) et suivant en cela Barrientos-Medina (2005). Cela se
discute, tout comme le placement de beani avec urophthalmus.
Voilà pour
les genres nouveaux mais ce n’est pas fini puisque les auteurs, après
avoir démonté la publication de McMahan et al. (2015) s’attachent
à redéfinir l’intégralité des genres d’Heroines
d’Amérique du Sud et centrale. Ce qui apporte à nouveau quelques
changements. Je ne m’arrête que sur les genres pour lesquels des
changements interviennent.
Caquetaia a donc
perdu umbrifera qui n’y était placé que par défaut.
Tomocichla ne comprend
plus que deux espèces : T. tuba, T. asfraci
Roccio comporte
une surprise puisque, outre R. octofasciata, R. ocotal et R. gemmata
(deux espèces considérés d’ailleurs comme synonyme
du premier par beaucoup), le genre se voit ajouter R. spinossisima. Je
pense que cette position n’est pas réellement tenable et que deux
genres monospécifiques seraient plus judicieux.
Astatheros, comme
signalé plus haut, devient monotypique et c’est une bonne chose.
Et les anciens petits
« Archocentrus » ??. Les études moléculaires
semblent assez claires pour diviser le genre.
Archocentrus devient
monotypique (A. centrachus)
Cryptoheros : spilurus
(esp. type), chetumalensis, cutteri.
Amatitlania : nigrofasciata
(esp. type), Amatitlania altoflava, coatepeque, kanna, myrnae, nanolutea,
sajica, septemfasciata, siquia
Panamius est élevé
au rang de genre : Panamius panamensis
Neetroplus nematopus
n’est plus un Hypsophrys et retrouve son genre monotypique.
Amphilophus
gagne istlanus ce qui est un peu étonnant. Il est traité
comme hybride entre trimaculatus et beani
Le genre Nosferatu
est remis en synonymie avec Herichthys or on sait depuis longtemps qu’il
y a deux groupes au sein du genre. Un statut subgénérique
serait donc, à mon avis, justifié.
Theraps
devient monotypique (T. irregularis)
Paratheraps est confirmé
synonyme de Vieja, alors que, là aussi, il y a deux groupes.
Une seule espèce
reste en suspens, il s’agit de « Heros » margaritifer pour
lequel les données sont manquantes. Notons également que
le statut de Kihnichthys et Oscura semble nécessiter des informations
complémentaires notamment au niveau des études moléculaires.
Aout 2015
Publication
majeure sur les cichlidés herichthyines d’Amérique centrale.
-
Huit nouveaux genres sont décrits et
plusieurs espèces déplacées. Je vous fais un rapide
résumé, sans prendre parti et sans entrer dans les détails.Les
espèces types des genres sont citées en premier quand il
y en a plusieurs.
Tout d’abord, le genre Paraneetroplus
qui
servit un temps de fourre-tout en englobant les Vieja, Paratheraps
etc..,
est restreint à trois espèces : P. bulleri, P. gibbiceps,
P. nebuliferus. Remarquons que les auteurs ne reconnaissent pas la
validité de P. omonti mais laissent une porte ouverte, faute
de matériel. P. nebuliferus semble en position interrogative
du fait, également, du manque de spécimens.
Le genre Vieja retrouve les espèces
placées en Paratheraps : V. maculicauda, V. bifasciata, V. breidohri,
V. fenestrata, V. guttulata, V. hartwegi,V. melanura, V. zonata
Par contre d’autres espèces en sont
exclues et se voient attribuer de nouveaux noms de genre :
Maskaheros argenteus, M. regani.
Le nom de genre faire référence au masque facial.
Vieja ufermanni est placé
dans le nouveau genre monotypique
Kihnichthys (dédié
à Hermann Kihn)
Le genre Cincelichthys est décrit
pour C. bocourti et C. pearsei (Cincel = ciseaux en espagnol,
en référence à la forme des dents).
Oscura, monotypique, est décrit
pour O. heterospila. Le nom fait référence à la couleur
sombre.
Le genre Theraps est remanié
: T. irregularis, T. godmanni, T. intermedius, T. microphthalmus, T.
nourissati. (T. wesseli reste en position incertaine). On remarque
donc que le genre Chuco disparait mais on voit sur le graphique
publié deux groupes légèrement séparés
: irregularis et nourissati (Theraps) d’un côté
et les « Chuco » de l’autre. A suivre donc (peut-être
un sous-genre ???
Tomochichla garde T. tuba et
T.
asfraci mais perd
T. sieboldii, en position incertaine.
Le genre Rheoheros est décrit
pour R. lentiginosus,
R. coeruleus
Chiapaheros, monotypique, est décrit
pour C. grammodes, une espèce qui n’avait encore jamais eu
de genre bien établi. Le nom fait référence au Rio
Chiapas.
Le genre Mesoheros est décrit
pour les espèces du Nord-Ouest de l’Amérique du sud : M
festae, M. atromaculatus, M. ornatus
Herotilapia est à nouveau
séparé de Archocentrus.
Pour terminer, Trichromis, monotypique
(= trois couleurs), est décrit pour T. salvini.
Pas de changement chez les Thorichthys.
Le genre Nosferatu se voit consolidé
en dehors des Herichthys
Les espèces « incertae sedis
» : ‘C.’ tuyrense, ‘C.’ sieboldii.
-
L’étude portant sur les herichthyines,
il reste évidement d’autres espèces à classer (urophthalmus,
beani, par ex) au sein des amphilophines. Il reste aussi à voir
si ces nouveautés seront largement acceptées.
McMahan, C.D., Matamoros, W.A., Piller,
K.R. & Chakrabarty, P. (2015): Taxonomy and systematics of the herichthyins
(Cichlidae: Tribe Heroini), with the description of eight new Middle American
Genera. Zootaxa, 3999 (2): 211–234.
Mai 2014
-
Un nouveau genre d’Amérique centrale
et une nouvelle espèce :
En 1996, Kullander avait ajouté
au genre Herichthys un certain nombre d’espèces de forme
un peu plus allongée mais partageant un patron mélanique
particulier lors du frais : le masque facial clair.
Aujourd’hui ces espèces sont retirées
des Herichthys pour former un genre nouveau, Nosferatu (en
référence aux dents proéminentes des vampires).
L’espèce type est une de celles récemment décrites
Nosferatu pame ; les autres espèces sont : N. molango, N. pratinus,
N. bartoni, N. labridens, N. pantostictus, et N. steindachneri. Notons
que les deux premières semblent toujours n’être considérées
que comme des synonymes de N pantostictus par certains. Les auteurs reconnaissent
trois groupes au sein du nouveau genre : N. labridens et N. bartoni
– N.pantostictus et le groupe N. steindachneri/pame/pratinus
Le genre Herichthys ne comprendrait
donc plus que les espèces suivantes : H cyanoguttatus (esp.
type), H. carpintis, H. deppii, H. minckleyi, H. tamasopoensis
et une nouvelle espèce, H. tepehua qui correspond à
ce que nous connaissons sous le nom de « Poza-Rica », «
Turquoise », »Pantepec », « Cazones ». Notons
que H. teporatus n’est pas considéré comme synonyme
de H cyanoguttatus mais comme espèce à part entière,
sur la base d’études génétiques car pour le reste
il est indifférenciable (sic)
De la Maza-Benignos, M., Ornelas-García,
C.P., Lozano-Vilano, M.d.L., García-Ramírez, M.E. & Doadrio,
I. (2014): Phylogeographic analysis of genus Herichthys (Perciformes: Cichlidae),
with descriptions of Nosferatu new genus and H. tepehua n. sp.
(PUBLICATION doit
être datée de 2015 et non de 2014
-
On pourra lire un article intéressant
sur les espèces récoltées par Ferdinand Deppe au Mexique.
Il y est confirmé la synonymie de H.geddesi avec H. deppii.
Un point qui me gêne toujours est
l’utilisation de Paraneetroplus
pour certaines espèces d’autant
qu’on se base sur des études qui mettent tous les Herichthys
dans
le même genre, or, si on accecte le nouveau genre Nosferatu¸
on peut sur le même plan, accepter la division de Paraneetroplus
en
Vieja, Paratheraps etc..
Cichlid fishes (Teleostei, Cichlidae) collected
by Ferdinand Deppe in Mexico Hans-Joachim Paepke, Rico Morgenstern
& Ingo Schindler
-
Deux nouveaux Amphilophus sont décrits
des lacs de cratères du Nicaragua : A tolteca originaire
de la toute petite lagune Asososca à Managua et A. viridis
originaire du lac Xiloa.
Recknagel, H., Kusche, H., Elmer,
K.R. & Meyer, A. (2013): Two new endemic species in the Midas cichlid
species complex from Nicaraguan crater lakes: Amphilophus tolteca and Amphilophus
viridis (Perciformes, Cichlidae). aqua, International Journal of Ichthyology,
19 (4): 207-224.
-
Description de trois nouveaux Herichthys
et
redescription de 3 espèces anciennes (H. labridens, H. steindachneri,
et H pantostictus). Il semblerait que la désignation des lectotypes
de labridens soit invalide ! - W.Heijns sur CRC).
Herichthys molango De La Maza-Benignos
& Lozano-Vilano, 2013 ( = variété de H pantostictus)
Herichthys pame De La Maza-Benignos
& Lozano-Vilano, 2013 (="White labridens")
Herichthys pratinus De La Maza-Benignos
& Lozano-Vilano, 2013 (= "green labridens" = variété
de H pantostictus)
D'autres informations arriveront sans
doute avec le temps pour savoir si H molango et H pratinus
sont vraiment des espèces valides ou de simples variantes de H.
pantostictus)
De La Maza-Benignos, M. & Lozano-Vilano,
M.d.L. (2013): Description of three new species of the genus Herichthys
(Perciformes: Cichlidae) from eastern Mexico, with redescription of H.
labridens, H. steindachneri, and H. pantostictus. Zootaxa, 3734 (2): 101–129.
Mai 2011
-
Paraneetroplus synspilus is a Junior
Synonym of Paraneetroplus melanurus (Teleostei: Cichlidae)
Zootaxa 2833: 1–14 (2011)
Aout 2010
-
Geiger, M.F., McCrary, J.K. & Stauffer,
J.R. Jr. (2010): Description of two new species of the Midas cichlid complex
(Teleostei: Cichlidae) from Lake Apoyo, Nicaragua.Proceedings of the Biological
Society of Washington, 123 (2): 159–173.
Amphilophus globosus Geiger, McCrary
& Stauffer, 2010 ; Amphilophus
supercilius Geiger, McCrary &
Stauffer, 2010
Mars 2008
-
Description de trois nouveaux Amphilophus
originaires
du Lac Apoyo : Amphilophus astorquii, Amphilophus chancho, Amphilophus
flaveolus. Il existerait encore beaucoup d'espèces non décrites
appartenant au genre Amphilophus dans les lacs du Nicaragua.
Davantage de renseignements et des photos
sur ces nouvelles espèces peuvent être obtenus
ici
Stauffer, J.R. Jr., McCrary, J.K., & Black, K.E. (2008):
Three New Species of Cichlid Fishes (Teleostei: Cichlidae) from Lake Apoyo,
Nicaragua. Proceedings of the Biological Society of Washington, 1
Octobre 2007
:
Comme annoncé en septembre 2006,
la révision de Cichlidés centraméricains est en marche.
Une grosse publication de Schmitter-Soto passe en revue tous les Archocentrus,
y compris les espèces qui n'y firent qu'un bref passage.
Le résultat est la description
de 2 nouveaux sous genres, deux nouveaux genres, 6 espèces nouvelles
et réhabilitation d'une espèce. Cette publication est certainement
une étape importante dans la nomenclature des espèces en
question.
Notons que le genre Archocentrus n'est
pas considéré comme synonyme de Amphilophus comme
cela semblait aller de soi dans la publication de septembre 2006. Une étude
philogénique complémentaire sous presse devrait suivre prochainement
et expliquer les différents choix.
Schmitter-Soto, JJ, 2007. A systematic
revision of the genus Archocentrus (Perciformes: Cichlidae), with the description
of two new genera and six new species. Zootaxa 1603: 1–78, 2007.
Archocentrus
Archocentrus centrarchus, Archocentrus
multispinosus, Archocentrus spinosissimus. On remarque que Herotilapia
est mis en synonymie avec Archocentrus
Cryptoheros comprend trois
sous genres reflétant bien les différentes zones géographiques
occupées. Selon les opinions il n'est pas exclu que ces sous-genres
soient élevés au rang de genre dans l'avenir.
* Panamius : Cryptoheros panamensis.
Voilà
qui semble clore le statut plus que discuté du "panamense".
* Cryptoheros : Cryptoheros spilurus,
considéré comme endémique des rivières se jetant
dans le lac Izabal, Cryptoheros chetumalensis est décrit
de la Belize River, Rio Sarstun, Est du Yucatan (Mexique). Cryptoheros
cutteri
est réhabilité en tant qu'espèce valide
et réparti sur le Honduras, incluant le "Yojoa" bien connu.
* Bussingius regroupe des espèces
réparties du sud du Nicaragua, Costa-Rica et ouest du Panama
Cryptoheros septemfasciatus, Cryptoheros
altoflavus, Cryptoheros myrnae, Cryptoheros nanoluteus, Cryptoheros sajica
Amatitlania : est un genre
nouveau regroupant quatre espèces autrefois connues sous "Cichlasoma
nigrofasciatum". Trois espèces sont nouvelles :
* Amatitlania nigrofasciata (Guatemala,
Salvador, sud-ouest du Honduras)
* Amatitlania coatepeque, endémique
du lac Coatepeque, Salvador
* Amatitlania
kanna : côte atlantique
du Panama (Rio Sixaloa, Canaveral, Cricamola
* Amatitlania
siquia : Costa Rica, Nicaragua,
Nord du Honduras.
Rocio, genre nouveau mettant
fin à l'incertitude concernant le statut de l'octofasciatum. Deux
espèces nouvelles sont décrites.
* Rocio octofasciata, l'espèce
bien connue est répartie sur la côte atlantique de l'ouest
du Honduras jusqu'à Veracruz (Mexique). La publication présente
une photo de l'holotype, il est difficile d'y reconnaitre un "octo". Il
est que ce poisson était très jeune, de morphologie proche
des Archocentrus (d'où le fait que cette espèce
fut parfois classée dns ce genre.)
* Rocio ocotal, endémique
de la Laguna Ocotal dans le Chiapas (voir une photo dans Werner et Stawikovski,
1998, p 360)
* Rocio gemmata Contreras-Balderas
& Schmitter-Soto endémique de quelques cénotes et rivières
de l'extrême nord-est du Yucatan
Hypsophrys
Hypsophrys nicaraguensis, il est
proposé de laiser le nom "nicaraguensis" contrairement à
la publication précédente de Chakrabarty et Sparks........
Hypsophrys nematopus est confirmé
dans le genre Hypsophrys
Aout 2007 : Révision
du genre Hypsophrys : le genre Neetroplus est mis en synonymie
avec Hypsophrys, en conséquence Neetroplus nematopus
devient Hypsophrys nematopus. De plus Hypsophrys unimaculatus
aurait la priorité sur H. nicaraguensis. Il n'est pas certain
que ces modifications soient unaniment acceptées.
CHAKRABARTY & SPARKS, 2007 Relationships
of the New World cichlid genus Hypsophrys Agassiz 1859 (Teleostei: Cichlidae),
with diagnoses for the genus and its species. Zootaxa 1523: 59–64 (2007)
Septembre 2006 :
Grosse
publication sur la phylogénie
des Heroïnes, permettant de mieux comprendre leur classification,
de nombreux changements taxinomiques en perspective car... c'est pas fini
!
Concheiro, G.A., Rican,
O., Orti, G., Bermingham, E., Doadrio, I., Zardoya, R., Phylogeny and biogeography
of 91 species of heroine cichlids
(Teleostei: Cichlidae) based
on sequences of cytochrome b gene, Molecular Phylognetics and Evolution
(2006)
Octobre 2002 :
deux
publications de Robert Allgayer dans l'An
Cichlidé vol 2.
Description de Vieja ufermanni,
espèce proche de V. heterospila originaire du Mexique (région
de l'Usumacinta) et du Guatemala. Poisson peu coloré, sans grand
intérêt aquariophile. Il a été présenté
dans la littérature (Werner et Stawikowski) sous le nom de Vieja
sp
"Rio Corzo".
Description de Tomocichla
asfraci (acronyme de Association France Cichlid).
Il était auparavant connu sous le nom de Tomocichla ou Chuco
"Rio Guarumo" ou "Rio Guabo".
Septembre 2002
Description de trois nouvelles espèce
d'Amphilophus par Stauffer et Mc Kaye. Ces trois espèces
sont originaires du petit lac Xiloa proche du lac Nicaragua. Il s'agit
de A. amarillo,
A.
xiloaensis
(connu dans diverses publications sous le nom de Amphilophus
"Barlowi",
A.
sagittae (connu sous Amphilophus "Long Dark") (Merci
à Robert Allgayer pour les photos) Ces trois espèces ont
fait l'objet d'études intéressantes publiées notamment
dans le Journal of Aquariculture & Aquatic Sciences (vol IX-2001) montrant
leurs divergences dans le type d'habitat, l'alimentation et le mode de
reproduction. La publication devrait être disponible prochainement
chez CichlidPress.
Octobre 2001
Dans l'An Cichlide Vol 1, Robert Allgayer
publie la description d'un nouveau genre : Cryptoheros pour
les espèces du groupe "nigrofasciatus" antérieurement intégrées
aux Archocentrus. L'espèce type est C. spilurus. Les
espèces suivantes y sont intégrées : myrnae, nanoluteus,
nigrofasciatus, sajica, septemfasciatus, spilurus, ainsi que le poisson
antérieurement appelé "Archocentrus Cana" et maintenant
décrit sous Cryptoheros altoflavus.
Le genre
Archocentrus ne compte plus que deux espèces : A.
centrarchus et A. spinosissimus. Ces deux genres ainsi que
Herotilapia
forment la nouvelle sous-tribu Archocentrina au sein des Heroini.
Décembre
2000
Dans la revue Cichlid
News de octobre 2000, Willem Heijns explique la fin d'un genre (Cichlasoma)
et donne les genres de remplacement possibles. Il semble beaucoup plus
proche de la vérité que Burgess (voir ci-dessous en juin
2000). Beaucoup des genres que nous avons adoptés en France (voir
la liste quasiment complète dans la galerie
d'Amérique Centrale) sont retenus avec quelques variations :
Astatheros
serait
valable selon lui ; il signale que selon MillerParaneetroplus
et
Tomocichlaseraient
synonymes de Theraps
; Viejaest restreint à quelques
espèces (argentea, heterospila, maculicauda, regani) alors
que
Paratheraps, très proche, regrouperait le groupe
fenestratus,
bifasciatus etc..Caquetaia pourrait être un sous genre
de Petenia (Miller). Aucune allusion aux
espèces
encore en position incertaine.
Juin 2000.
Ça faisait longtemps qu'on n'avait
rien à se mettre sous la dent. Voici donc dans TFH de juillet (avec
un zebra albinos en couverture - beurk !) un article de W.E.Burgess sur
la classification des Cichlasomines. En fait c'est un condensé de
diverses publications et de son point de vue personnel. L'article semble
davantage destiné aux américains qui s'obstinent à
utiliser
Cichlasoma pour tout ce qui bouge. Pour nous européens,
il y a moins de nouveautés. Voici donc résumé son
point de vue avec (en
vert) mes commentaires. Dans ma galerie de photos, je ne change
rien car je pense que bien des choses changeront encore et que de nombreux
scientifiques vont se ruer pour critiquer cette "publication".
-
Herichthys : H. cyanoguttatus, minckleyi,
carpintis, tamasopoensis et quelques espèces non décrites.
En sont retirés : pearsei et bocourti
ainsi que geddesi une espèce incertaine
qui
n'a sans doute rien à voir avec ce qui est dans ma galerie sous
Vieja
"Geddesi". On remarque que les espèces à masque facial qui
avaient été incluses par Kullander dans le genre en sont
maintenant exclues.
-
Nandopsis. Il
nous fait une grande soupe ! Espèces
insulaires (les vrais et sans doute les seuls
Nandopsis),
groupe
bartoni,
groupe beani, groupe festae, groupe
facetum.
Tous
ces groupes seront certainement élevés au rang de genre à
l'avenir, l'utilisation de "Cichlasoma" aurait été
plus judicieuse, quoi qu'il en dise et bien que non-scientifique. Quelques
espèces isolées (salvini, octofasciatum, urophthalmus,
microlepis) constitueront sans doute des
genres monospécifiques.
Parachromis ne
serait pas valide (!!!!!!!!!!!) les espèces sont donc replacées
sous Nandopsis en attendant mieux. Le
genre pourrait effectivement être considéré comme Nomen
oblitum (non utilisé depuis plus de 50 ans).
-
Vieja :
Chuco
en
serait un synonyme
ça me laisse perplexe.
-
Copora : Le nicaraguense
retrouve (??) son nom de genre précédent car Hypsophrys
ne serait pas valide (sans doute pour la même
raison que Parachomis)
-
Archocentrus pas
vraiment de surprises, le groupe nigrofasciatus
y est inclus mais pourrait s'en séparer (très grande différence
dans le nombre d'épines anales).
Herotilapia
serait
un synonyme de Archocentrus.
-
Amphilophus regroupe
les vrais Amphilophus (citrinellus, labiatus, pour les plus connus)
et deux groupes distincts : groupe alfari et groupe longimanus.
Astatheros
proposé pour ces deux groupes n'est pas mentionné ce qui
est parfaitement logique puisque l'espèce type - macracanthus-
est incluse dans les vrais Amphilophus. Encore deux nouveaux genres
à décrire ! Notons que le trimaculatus est intégré
au genre
-
Thorichthys, Paraneetroplus,
Theraps et Tomocichla : RAS
-
Neetroplus :
RAS. N. panamensis y est inclus.
Petenia :
Le genre Caquetaia en serait un synonyme J'en
reste bouche bée !
Kullander revoit les Herichthys.
En sont exclus H. pearsei
et
H. bocourti, y sont inclus (Outre
les carpintis – cyanoguttatus - tamasopoensis) : H. labridens, H. steindachneri,
H. pantostictus, H. bartoni, H. minckleyi, H. teporatus (C'est quoi
ce truc ? Recherche sur le WEB …. ? pas grand chose !).
De plus il faudra sans doute s'attendre
à un éclatement des Amphilophus puisque des analyses
génétiques ont montré que les espèces filtreuses
de substrat (Groupe
alfari, rostratum…etc.) ont une lignée
évolutive distincte de celles du groupe "citrinellum". La réhabilitation
du genre Astatheros
a été proposée mais, semble-t-il,
non encore admise.
Rappelons que les "Guapotes" sont réunis
dans le genre Parachromis (P. dovii, P. managuensis, P. motaguensis,
P. loisellei, P. friedrichsthalii) et que Hypsophrys remplace
Copora
(H.
nicaraguensis).
Heureusement qu'il y a tout ça pour
se faire des petits plaisirs, ça occupe et, comme l'aurait dit ma
pauvre grand-mère "Pendant ce temps là, on ne va pas au bistrot
!"
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